Le premier essai de mise en service du métro d'Alger a été effectué, jeudi, par la société RATP El Djazaïr et ce, en présence du ministre des Transports, Amar Tou, de membres du gouvernement et de hauts responsables. Le premier essai de mise en service du métro d'Alger a été effectué, jeudi, par la société RATP El Djazaïr et ce, en présence du ministre des Transports, Amar Tou, de membres du gouvernement et de hauts responsables. C'est vers 10h30 qu'il a été procédé au niveau de la station Les Fusillés à la mise en marche d'une rame de six voitures, qui a pris la direction de Haï El Badr (Kouba) avant de prendre le chemin inverse pour regagner, via la station Mer et Soleil, la station de la Grande Poste. Le trajet a duré, en tout et pour tout, 30 minutes. Il s'agit d'une mise en service non commerciale dite marche à blanc de la ligne 1. En attendant la mise en service effective, prévue le premier novembre 2011, le métro est appelé à transporter pendant les 3 dernières semaines précédant son inauguration, un nombre limité de passagers qui sera augmenté progressivement. La RATP El Djazaïr, filiale de la RATP française (Régie autonome des transports parisiens), chargée de l'exploitation du métro, a achevé la première phase d'essai qui avait touché les dispositifs mécaniques et dynamiques. Elle devrait maintenant passer à la phase de son exploitation hors commerce. Durant l'intervalle qui nous sépare du 1er novembre, il faut encore une centaine de manœuvres en plein régime, pour rendre opérationnelles la gestion des stations, la circulation des trains et l'observance des règles de sécurité. La Protection civile et les services de police ainsi qu'une partie du personnel employée dans le projet seront associés à ces exercices, a indiqué Pascal Garret, directeur général de RATP El Djazaïr. «Le fonctionnement non commercial permettra de s'assurer de la disponibilité et de la fiabilité des équipements de transport, et permettra de compléter la formation théorique et pratique de notre personnel», a-t-il ajouté. Pour sa part, Amar Tou a indiqué que la mise en service commerciale est prévue pour «fin octobre 2011, au plus tard début novembre» se référant au planning de mise en service du métro. L'Etat, a-t-il précisé, va soutenir les tarifs du ticket de métro. Le Fonds de soutien aux transports collectifs, qui profite déjà à l'ETUSA et au tramway d'Alger, sera également mis à contribution pour alléger le prix du ticket. Tou a assuré que «le juste prix» sera porté à la connaissance du public dans les prochains jours, et celui-ci «ne dépassera pas les 50 DA». Selon le ministre, les pouvoirs publics préconisent d'unifier les tickets de métro et du tramway afin de simplifier la billetterie ; cette unification, a-t-il précisé pourrait être mise en œuvre d'ici à la fin de l'année. Cela dit, tout le monde a pu apprécier les voitures climatisées et le caractère sophistiqué de la station Les Fusillés de Ruisseau, qui abrite le poste de commande centralisée (PCC) sorte de QG du métro, où se programment la gestion, le contrôle des mouvements, la position, l'autorisation de mouvement et l'itinéraire des trains. Ce dispositif électronique «contrôle et gère à la fois les trains et les cellules d'énergie électrique», explique-t-on. Selon Aomar Hadbi, p-dg de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), ce dispositif «est le même que celui utilisé par le métro de New York, de Barcelone et récemment de Lausanne». Le métro d'Alger, explique-t-on, fonctionnera 7/7 jours de 5h à 23h. «Il sera utilisé au maximum de ses capacités durant les heures de pointe et transportera une moyenne de 55 à 60 millions de voyageurs par an», ajoute-t-on. Le personnel employé est à 98,5% algérien. La sécurité sera assurée par plus de 500 agents et plus de 400 agents de police. La première ligne longue de 9,5 km, desservira dix stations, sur l'itinéraire Grande Poste-Haï Al Badr à Kouba, et traversera les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-centre. Le métro d'Alger a été lancé au début des années 1980 sous Chadli, mais faute de budget, il avait vu ses travaux arrêtés. C'est vers 10h30 qu'il a été procédé au niveau de la station Les Fusillés à la mise en marche d'une rame de six voitures, qui a pris la direction de Haï El Badr (Kouba) avant de prendre le chemin inverse pour regagner, via la station Mer et Soleil, la station de la Grande Poste. Le trajet a duré, en tout et pour tout, 30 minutes. Il s'agit d'une mise en service non commerciale dite marche à blanc de la ligne 1. En attendant la mise en service effective, prévue le premier novembre 2011, le métro est appelé à transporter pendant les 3 dernières semaines précédant son inauguration, un nombre limité de passagers qui sera augmenté progressivement. La RATP El Djazaïr, filiale de la RATP française (Régie autonome des transports parisiens), chargée de l'exploitation du métro, a achevé la première phase d'essai qui avait touché les dispositifs mécaniques et dynamiques. Elle devrait maintenant passer à la phase de son exploitation hors commerce. Durant l'intervalle qui nous sépare du 1er novembre, il faut encore une centaine de manœuvres en plein régime, pour rendre opérationnelles la gestion des stations, la circulation des trains et l'observance des règles de sécurité. La Protection civile et les services de police ainsi qu'une partie du personnel employée dans le projet seront associés à ces exercices, a indiqué Pascal Garret, directeur général de RATP El Djazaïr. «Le fonctionnement non commercial permettra de s'assurer de la disponibilité et de la fiabilité des équipements de transport, et permettra de compléter la formation théorique et pratique de notre personnel», a-t-il ajouté. Pour sa part, Amar Tou a indiqué que la mise en service commerciale est prévue pour «fin octobre 2011, au plus tard début novembre» se référant au planning de mise en service du métro. L'Etat, a-t-il précisé, va soutenir les tarifs du ticket de métro. Le Fonds de soutien aux transports collectifs, qui profite déjà à l'ETUSA et au tramway d'Alger, sera également mis à contribution pour alléger le prix du ticket. Tou a assuré que «le juste prix» sera porté à la connaissance du public dans les prochains jours, et celui-ci «ne dépassera pas les 50 DA». Selon le ministre, les pouvoirs publics préconisent d'unifier les tickets de métro et du tramway afin de simplifier la billetterie ; cette unification, a-t-il précisé pourrait être mise en œuvre d'ici à la fin de l'année. Cela dit, tout le monde a pu apprécier les voitures climatisées et le caractère sophistiqué de la station Les Fusillés de Ruisseau, qui abrite le poste de commande centralisée (PCC) sorte de QG du métro, où se programment la gestion, le contrôle des mouvements, la position, l'autorisation de mouvement et l'itinéraire des trains. Ce dispositif électronique «contrôle et gère à la fois les trains et les cellules d'énergie électrique», explique-t-on. Selon Aomar Hadbi, p-dg de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA), ce dispositif «est le même que celui utilisé par le métro de New York, de Barcelone et récemment de Lausanne». Le métro d'Alger, explique-t-on, fonctionnera 7/7 jours de 5h à 23h. «Il sera utilisé au maximum de ses capacités durant les heures de pointe et transportera une moyenne de 55 à 60 millions de voyageurs par an», ajoute-t-on. Le personnel employé est à 98,5% algérien. La sécurité sera assurée par plus de 500 agents et plus de 400 agents de police. La première ligne longue de 9,5 km, desservira dix stations, sur l'itinéraire Grande Poste-Haï Al Badr à Kouba, et traversera les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-centre. Le métro d'Alger a été lancé au début des années 1980 sous Chadli, mais faute de budget, il avait vu ses travaux arrêtés.