A l'issue des travaux de la Conférence sur le terrorisme tenue à Alger, les 7 et 8 septembre, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a animé conjointement avec les ministres des Affaires étrangères du Mali et du Niger, Soumeylou Boubeye Maïgi et Mohamed Benjoum, une conférence de presse. A l'issue des travaux de la Conférence sur le terrorisme tenue à Alger, les 7 et 8 septembre, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a animé conjointement avec les ministres des Affaires étrangères du Mali et du Niger, Soumeylou Boubeye Maïgi et Mohamed Benjoum, une conférence de presse. La crise libyenne et ses répercussions sur les pays de la région du Sahel s'est invitée d'elle-même aux jeux des questions-réponses. «Nous sommes dans une logique de partenariat, pas dans une logique d'ingérence», a affirmé, jeudi, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, dans la conférence animée conjointement avec les ministres des Affaires étrangères du Mali et du Niger, Soumeylou Boubeye Maïgi et Mohamed Benjoum, à l'issue de la Conférence de haut niveau sur le partenariat dans le domaine de la sécurité et du développement entre les pays du champ et les partenaires extra-régionaux. Le ministre, qui répondait à une question sur la «frontière» qui pourrait exister entre le partenariat et l'ingérence, préfère parler d'«intérêts» des pays tels que les USA, Chine et Russie, et souligne que «nous sommes dans un monde où chacun préserve ses intérêts», assurant que «les gens découvrent qu'on avait (les pays du champ) une stratégie, des capacités et des programmes mis en œuvre en tenant compte des intérêts des unes et des autres». «L'Algérie n'a pas de tradition d'envoyer des troupes en dehors du pays» Concernant la circulation des armes en Libye, Abdelkader Messahel indique que cette question «intéresse les autorités libyennes», espérant qu'«elle puisse être la priorité des nouvelles autorités libyennes». Il s'est dit «optimiste et convaincu que cette préoccupation va être prise en charge non seulement par les Libyens mais, également, par les alliés». Pour lui, l'Algérie «n'a pas de tradition d'envoyer des troupes en dehors du pays» et chacun des pays «est jaloux de ses frontières». Nous savons, a-t-il affirmé «et l'expérience l'a prouvé, a-t-il souligné, que l'intervention militaire étrangère n'a jamais réglé les problèmes. Elle a, plutôt, alimenté le terrorisme et les réseaux des terroristes». Au sujet de l'absence de la Libye à la Conférence d'Alger, Abdelkader Messahel indique que «les pays du champ constituent un premier cercle». Il prédit que ce cercle peut «s'élargir à d'autres pays», citant le Tchad et le Nigeria, et en ce qui concerne la Libye, il dit que «nous attendons que la situation se décante et que l'Etat de droit s'instaure en Libye». Il affirme que «la crise libyenne a été au centre des débats en plénière et des discussions en aparté et les participants à la conférence d'Alger», et avoue que «cette crise à des conséquences directes sur nos pays si les choses ne sont pas prises en charge de manière urgente pour arrêter la circulation des armes et gérer le retour massif des travailleurs dans leurs pays, et soulager le poids des difficultés auxquelles sont déjà affrontés les pays voisins, notamment le Niger, le Mali et au Tchad». Il estime que «si on ajoute la circulation des armes et la nouvelle menace qu'elle constitue, il y aura des conséquences sérieuses sur la paix et la sécurité dans la région». Abdelkader Messahel «croit que tous les partenaires unanimement sont prêts pour faire les efforts nécessaires pour que notre région ne se transforme pas en un nouveau dépôt d'armes et que les problèmes collatéraux qu'il faut dépasser n'ajoutent pas aux pays». Questionné quant à la fin des bombardements militaires de l'Otan contre la Libye, il avance : «Le sujet a été abordé lors des débats», et notamment «sur la nécessité d'un retour rapide à une vie normale et la mise en place des institutions démocratiques dans ce pays». Il estime que, «chacun de nous doit apporter sa contribution pour y arriver». «Les otages : enjeux électoraux» Les chefs de la diplomatie du Mali et du Niger qui n'ont pas été bavards jusque-là, ont répondu sur la question du paiement des rançons, qui sert à financer le terrorisme, contre la libération des otages. Pour le diplomate malien, il y a deux sources de financement du terrorisme : la prise d'otages avec demande de rançon et le crime organisé. Il déclare que la connexion entre les deux phénomènes a été établie et que ce problème est devenu «un problème des Nations unies». Le diplomate nigérien estime, lui, que la prise d'otage est une action spectaculaire et sensationnelle et reproche aux pays des ressortissants pris en otage, de ne pas «aller au bout de la logique», en refusant de payer des rançons. Pour lui, «ce sont des acteurs politiques de grands Etats pour qui la question des otages est un enjeu électoral et qui rechignent à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité», souhaitant que «la médiatisation de prises d'otages cesse». Selon lui, le black-out et le refus de payer sont la solution de ce problème. «C'est fini, assure-t-il, si on applique ces deux conditions.» La crise libyenne et ses répercussions sur les pays de la région du Sahel s'est invitée d'elle-même aux jeux des questions-réponses. «Nous sommes dans une logique de partenariat, pas dans une logique d'ingérence», a affirmé, jeudi, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, dans la conférence animée conjointement avec les ministres des Affaires étrangères du Mali et du Niger, Soumeylou Boubeye Maïgi et Mohamed Benjoum, à l'issue de la Conférence de haut niveau sur le partenariat dans le domaine de la sécurité et du développement entre les pays du champ et les partenaires extra-régionaux. Le ministre, qui répondait à une question sur la «frontière» qui pourrait exister entre le partenariat et l'ingérence, préfère parler d'«intérêts» des pays tels que les USA, Chine et Russie, et souligne que «nous sommes dans un monde où chacun préserve ses intérêts», assurant que «les gens découvrent qu'on avait (les pays du champ) une stratégie, des capacités et des programmes mis en œuvre en tenant compte des intérêts des unes et des autres». «L'Algérie n'a pas de tradition d'envoyer des troupes en dehors du pays» Concernant la circulation des armes en Libye, Abdelkader Messahel indique que cette question «intéresse les autorités libyennes», espérant qu'«elle puisse être la priorité des nouvelles autorités libyennes». Il s'est dit «optimiste et convaincu que cette préoccupation va être prise en charge non seulement par les Libyens mais, également, par les alliés». Pour lui, l'Algérie «n'a pas de tradition d'envoyer des troupes en dehors du pays» et chacun des pays «est jaloux de ses frontières». Nous savons, a-t-il affirmé «et l'expérience l'a prouvé, a-t-il souligné, que l'intervention militaire étrangère n'a jamais réglé les problèmes. Elle a, plutôt, alimenté le terrorisme et les réseaux des terroristes». Au sujet de l'absence de la Libye à la Conférence d'Alger, Abdelkader Messahel indique que «les pays du champ constituent un premier cercle». Il prédit que ce cercle peut «s'élargir à d'autres pays», citant le Tchad et le Nigeria, et en ce qui concerne la Libye, il dit que «nous attendons que la situation se décante et que l'Etat de droit s'instaure en Libye». Il affirme que «la crise libyenne a été au centre des débats en plénière et des discussions en aparté et les participants à la conférence d'Alger», et avoue que «cette crise à des conséquences directes sur nos pays si les choses ne sont pas prises en charge de manière urgente pour arrêter la circulation des armes et gérer le retour massif des travailleurs dans leurs pays, et soulager le poids des difficultés auxquelles sont déjà affrontés les pays voisins, notamment le Niger, le Mali et au Tchad». Il estime que «si on ajoute la circulation des armes et la nouvelle menace qu'elle constitue, il y aura des conséquences sérieuses sur la paix et la sécurité dans la région». Abdelkader Messahel «croit que tous les partenaires unanimement sont prêts pour faire les efforts nécessaires pour que notre région ne se transforme pas en un nouveau dépôt d'armes et que les problèmes collatéraux qu'il faut dépasser n'ajoutent pas aux pays». Questionné quant à la fin des bombardements militaires de l'Otan contre la Libye, il avance : «Le sujet a été abordé lors des débats», et notamment «sur la nécessité d'un retour rapide à une vie normale et la mise en place des institutions démocratiques dans ce pays». Il estime que, «chacun de nous doit apporter sa contribution pour y arriver». «Les otages : enjeux électoraux» Les chefs de la diplomatie du Mali et du Niger qui n'ont pas été bavards jusque-là, ont répondu sur la question du paiement des rançons, qui sert à financer le terrorisme, contre la libération des otages. Pour le diplomate malien, il y a deux sources de financement du terrorisme : la prise d'otages avec demande de rançon et le crime organisé. Il déclare que la connexion entre les deux phénomènes a été établie et que ce problème est devenu «un problème des Nations unies». Le diplomate nigérien estime, lui, que la prise d'otage est une action spectaculaire et sensationnelle et reproche aux pays des ressortissants pris en otage, de ne pas «aller au bout de la logique», en refusant de payer des rançons. Pour lui, «ce sont des acteurs politiques de grands Etats pour qui la question des otages est un enjeu électoral et qui rechignent à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité», souhaitant que «la médiatisation de prises d'otages cesse». Selon lui, le black-out et le refus de payer sont la solution de ce problème. «C'est fini, assure-t-il, si on applique ces deux conditions.»