L'Association française AIDES a déploré, jeudi dernier, "l'inhumanité de l'article 17 du projet de loi sur l'immigration adopté en mai dernier qui restreint, notamment, le droit de séjour des étrangers malades. L'Association française AIDES a déploré, jeudi dernier, "l'inhumanité de l'article 17 du projet de loi sur l'immigration adopté en mai dernier qui restreint, notamment, le droit de séjour des étrangers malades. C'est une véritable "chasse aux étrangers malades". L'association demande que l'Etat français tienne ses promesses et n'expulse pas les étrangers sans papiers, séropositifs, citant des cas de malades obligés de se cacher pour éviter un renvoi dans des pays où leur traitement n'est pas assuré. Désormais, le titre de séjour ne peut être accordé qu'en cas d'absence du traitement approprié dans son projet et non pas d'impossibilités d'accès effectif au traitement. L'association, rapporte l'APS, cite notamment le cas d'une Camerounaise et d'une Sénégalaise séropositives qui seraient en danger de mort, si elles retournent dans leur pays d'origine et d'un couple de Géorgiens qui a subi un véritable acharnement de la préfecture de police, selon AIDES. "Toutes ces personnes ont été victimes de décisions de médecins d'ARS (Agence régionale de santé) particulièrement zélés qui ont estimé qu'ils pouvaient être renvoyés chez eux", a expliqué un porte-parole d'AIDES. Or une circulaire du ministère de l'Intérieur de juin 2011, citant une autre circulaire du ministère de la santé adressée aux ARS, rappelait qu'il fallait considérer que "dans l'ensemble des pays en voie de développement, il n'est pas encore possible de dire que les personnes séropositives peuvent avoir accès aux traitements antirétroviraux, ni à la prise en charge médicale nécessaires pour les porteurs d'une infection par le VIH". «Une circulaire foulée des deux pieds par des médecins de l'Etat», estime AIDES. C'est une véritable "chasse aux étrangers malades". L'association demande que l'Etat français tienne ses promesses et n'expulse pas les étrangers sans papiers, séropositifs, citant des cas de malades obligés de se cacher pour éviter un renvoi dans des pays où leur traitement n'est pas assuré. Désormais, le titre de séjour ne peut être accordé qu'en cas d'absence du traitement approprié dans son projet et non pas d'impossibilités d'accès effectif au traitement. L'association, rapporte l'APS, cite notamment le cas d'une Camerounaise et d'une Sénégalaise séropositives qui seraient en danger de mort, si elles retournent dans leur pays d'origine et d'un couple de Géorgiens qui a subi un véritable acharnement de la préfecture de police, selon AIDES. "Toutes ces personnes ont été victimes de décisions de médecins d'ARS (Agence régionale de santé) particulièrement zélés qui ont estimé qu'ils pouvaient être renvoyés chez eux", a expliqué un porte-parole d'AIDES. Or une circulaire du ministère de l'Intérieur de juin 2011, citant une autre circulaire du ministère de la santé adressée aux ARS, rappelait qu'il fallait considérer que "dans l'ensemble des pays en voie de développement, il n'est pas encore possible de dire que les personnes séropositives peuvent avoir accès aux traitements antirétroviraux, ni à la prise en charge médicale nécessaires pour les porteurs d'une infection par le VIH". «Une circulaire foulée des deux pieds par des médecins de l'Etat», estime AIDES.