C'est, aujourd'hui, la rentrée scolaire. Un évènement majeur dans la vie d'un pays et qui revient chaque année à la même époque. Ce sont plus de 8 millions d'élèves des trois paliers de l'enseignement qui vont reprendre leurs places sur les bancs des établissements scolaires. C'est, aujourd'hui, la rentrée scolaire. Un évènement majeur dans la vie d'un pays et qui revient chaque année à la même époque. Ce sont plus de 8 millions d'élèves des trois paliers de l'enseignement qui vont reprendre leurs places sur les bancs des établissements scolaires. Cette année, pour ne pas faillir à la tradition qui s'est installée depuis le lancement des réformes dans le secteur de l'Education nationale, une nouveauté sera introduite dans le cycle primaire. Un nouveau programme des horaires scolaires que le ministère a adopté cette année sera effectif. Les petits bambins auront une journée non stop de 8h à 14h30 avec une pause-déjeuner d'une demi-heure. L'horaire hebdomadaire varie dorénavant entre 21 heures (1re et 2e année primaire), 22h30 (3ème année primaire) et 24 heures pour les classes de 4e et 5e années primaires. «Bien qu'il allège la journée pour l'élève, le nouveau programme permet, par l'allongement de l'année, de gagner un volume horaire global conséquent et, donc, de mieux aérer et distribuer les programmes d'enseignement sur les cinq années de ce cycle», assure-t-on du côté du ministère de l'Education nationale. Cependant, cette nouveauté avant même son application et sans en tirer une expérience, n'a pas échappé à certaines critiques qui estiment que si elle délivre les écoliers du poids fatidique du cartable, ils restent persuadés que le nouveau programme des horaires de scolarité sera perturbé, du fait que la majorité des établissements scolaires ne sont pas dotés de casiers qui permettent aux élèves de déposer leur cartable lors de la pause-déjeuner. Un problème auquel s'ajoute la gestion des cantines qui auront à s'adapter, elles aussi au nouveau programme prévu entre 12h et 13h. Autant dire que la nouveauté risque de créer plus de problèmes aux élèves et à leurs parents qu'elle n'en résout. Rendez-vous au terme du premier trimestre pour dresser un état des lieux et peut-être apporter certains correctifs s'il y a lieu de le faire. Sur le plan pédagogique, tout va bien, pour ne pas faillir à la tradition. Près de 60 millions de manuels scolaires seront mis à la disposition des élèves de l'ensemble des cycles scolaires à l'occasion de la rentrée scolaire 2011-2012. Les 24.960 établissements scolaires répartis sur l'ensemble du territoire national ont réceptionné cette production "exceptionnelle" de manuels dès le mois de février 2011, la priorité ayant été donnée aux wilayas du Sud du pays. L'opération s'est déroulée avec succès grâce aux 53 centres de diffusion de wilayas et aux centres de diffusion régionaux de l'Office national des publications scolaires (ONPS) qui ont assuré pas moins de 7 rotations par établissement scolaire. Un progrès spectaculaire comparativement aux chiffres avancés au début des années où la demande exprimée n'était satisfaite qu'à hauteur de 40%, soit moins d'un manuel pour deux élèves. La mise en œuvre de la réforme de l'éducation a permis de résorber ce déficit et garantir une couverture des besoins de 110%, annonce fièrement le ministère de l'Education nationale qui fait état du maintien des tarifs pratiqués il y a une année. Ce n'est pas si sûr que les prix soient ceux fixés par le département de Benbouzid. Le marché informel y mettra son grain de sable et il sera question de la provenance des livres flambant neufs qui seront exposés non pas chez les libraires, mais étalés sur les trottoirs ou sur des étals de fortune. Cette question se pose depuis des années sans que l'on daigne se pencher sérieusement pour résoudre cette énigme. Il reste bien entendu le côté infrastructure. De nombreux nouveaux lycées, CEM et écoles primaires sont prévus pour ouvrir leurs portes, au fur et à mesure de leur livraison, au cours de la rentrée scolaire dans le but, d'accueillir toute la masse de nouveaux inscrit et d'alléger la surcharge des classes dont souffrent depuis quelque temps certaines la régions du pays. Le tableau ne sera pas complet si on occulte la solidarité envers les élèves démunis. Comme chaque année, l'Etat débloque un budget à cet effet. Le cartable avec des fournitures scolaires sera cette année aussi offert aux potaches nécessiteux. Ils sont des milliers dans ce cas. La prime des 3.000 DA que l'Etat octroie aux enfants de parents nécessiteux, en principe avant la rentrée scolaire, sera elle aussi reconduite. Là aussi, l'exception devient la règle. Cette prime n'arrive jamais en temps voulu. Cette ne déroge pas à la règle, provoquant l'ire des la Fédération des parents d'élèves. «Il n'est plus nécessaire d'attribuer cette aide un mois après la rentrée scolaire. Les parents, qui ont épuisé leurs économies durant le mois de Ramadhan et la fête de l'Aïd, ont besoin d'une bouffée d'oxygène pour pouvoir faire face à l'achat des affaires scolaires de leurs enfants scolarisés. Nous n'avons pas cessé de demander au ministère de programmer cette aide au préalable», s'insurge-t-on de ce milieu. Il reste que cette rentrée risque aussi de ne pas déroger à cette tradition qui s'est ancrée dans les mœurs de la corporation des enseignants. Des organisations syndicales menacent d'entamer la rentrée scolaire par une grève pour des histoires socioprofessionnelles ou de gestion des œuvres sociales qui ne pénalise, en fin de compte, que les écoliers. Bonne rentrée quand même, c'est le souhait que nous exprimons aux millions d'enfants qui rejoindront l'école à la recherche du savoir. Cette année, pour ne pas faillir à la tradition qui s'est installée depuis le lancement des réformes dans le secteur de l'Education nationale, une nouveauté sera introduite dans le cycle primaire. Un nouveau programme des horaires scolaires que le ministère a adopté cette année sera effectif. Les petits bambins auront une journée non stop de 8h à 14h30 avec une pause-déjeuner d'une demi-heure. L'horaire hebdomadaire varie dorénavant entre 21 heures (1re et 2e année primaire), 22h30 (3ème année primaire) et 24 heures pour les classes de 4e et 5e années primaires. «Bien qu'il allège la journée pour l'élève, le nouveau programme permet, par l'allongement de l'année, de gagner un volume horaire global conséquent et, donc, de mieux aérer et distribuer les programmes d'enseignement sur les cinq années de ce cycle», assure-t-on du côté du ministère de l'Education nationale. Cependant, cette nouveauté avant même son application et sans en tirer une expérience, n'a pas échappé à certaines critiques qui estiment que si elle délivre les écoliers du poids fatidique du cartable, ils restent persuadés que le nouveau programme des horaires de scolarité sera perturbé, du fait que la majorité des établissements scolaires ne sont pas dotés de casiers qui permettent aux élèves de déposer leur cartable lors de la pause-déjeuner. Un problème auquel s'ajoute la gestion des cantines qui auront à s'adapter, elles aussi au nouveau programme prévu entre 12h et 13h. Autant dire que la nouveauté risque de créer plus de problèmes aux élèves et à leurs parents qu'elle n'en résout. Rendez-vous au terme du premier trimestre pour dresser un état des lieux et peut-être apporter certains correctifs s'il y a lieu de le faire. Sur le plan pédagogique, tout va bien, pour ne pas faillir à la tradition. Près de 60 millions de manuels scolaires seront mis à la disposition des élèves de l'ensemble des cycles scolaires à l'occasion de la rentrée scolaire 2011-2012. Les 24.960 établissements scolaires répartis sur l'ensemble du territoire national ont réceptionné cette production "exceptionnelle" de manuels dès le mois de février 2011, la priorité ayant été donnée aux wilayas du Sud du pays. L'opération s'est déroulée avec succès grâce aux 53 centres de diffusion de wilayas et aux centres de diffusion régionaux de l'Office national des publications scolaires (ONPS) qui ont assuré pas moins de 7 rotations par établissement scolaire. Un progrès spectaculaire comparativement aux chiffres avancés au début des années où la demande exprimée n'était satisfaite qu'à hauteur de 40%, soit moins d'un manuel pour deux élèves. La mise en œuvre de la réforme de l'éducation a permis de résorber ce déficit et garantir une couverture des besoins de 110%, annonce fièrement le ministère de l'Education nationale qui fait état du maintien des tarifs pratiqués il y a une année. Ce n'est pas si sûr que les prix soient ceux fixés par le département de Benbouzid. Le marché informel y mettra son grain de sable et il sera question de la provenance des livres flambant neufs qui seront exposés non pas chez les libraires, mais étalés sur les trottoirs ou sur des étals de fortune. Cette question se pose depuis des années sans que l'on daigne se pencher sérieusement pour résoudre cette énigme. Il reste bien entendu le côté infrastructure. De nombreux nouveaux lycées, CEM et écoles primaires sont prévus pour ouvrir leurs portes, au fur et à mesure de leur livraison, au cours de la rentrée scolaire dans le but, d'accueillir toute la masse de nouveaux inscrit et d'alléger la surcharge des classes dont souffrent depuis quelque temps certaines la régions du pays. Le tableau ne sera pas complet si on occulte la solidarité envers les élèves démunis. Comme chaque année, l'Etat débloque un budget à cet effet. Le cartable avec des fournitures scolaires sera cette année aussi offert aux potaches nécessiteux. Ils sont des milliers dans ce cas. La prime des 3.000 DA que l'Etat octroie aux enfants de parents nécessiteux, en principe avant la rentrée scolaire, sera elle aussi reconduite. Là aussi, l'exception devient la règle. Cette prime n'arrive jamais en temps voulu. Cette ne déroge pas à la règle, provoquant l'ire des la Fédération des parents d'élèves. «Il n'est plus nécessaire d'attribuer cette aide un mois après la rentrée scolaire. Les parents, qui ont épuisé leurs économies durant le mois de Ramadhan et la fête de l'Aïd, ont besoin d'une bouffée d'oxygène pour pouvoir faire face à l'achat des affaires scolaires de leurs enfants scolarisés. Nous n'avons pas cessé de demander au ministère de programmer cette aide au préalable», s'insurge-t-on de ce milieu. Il reste que cette rentrée risque aussi de ne pas déroger à cette tradition qui s'est ancrée dans les mœurs de la corporation des enseignants. Des organisations syndicales menacent d'entamer la rentrée scolaire par une grève pour des histoires socioprofessionnelles ou de gestion des œuvres sociales qui ne pénalise, en fin de compte, que les écoliers. Bonne rentrée quand même, c'est le souhait que nous exprimons aux millions d'enfants qui rejoindront l'école à la recherche du savoir.