La tripartite aura lieu, finalement, le 29 septembre prochain. La date a été arrêtée lors de la rencontre qui a eu lieu entre le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. La tripartite aura lieu, finalement, le 29 septembre prochain. La date a été arrêtée lors de la rencontre qui a eu lieu entre le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Les deux hommes se sont, en effet, rencontrés avant-hier pour mettre les dernières retouches à cet important rendez-vous, fort attendu par ailleurs par l'opinion publique.Car, comme cela a été confirmé par certaines sources syndicales, la question salariale sera au centre des débats. En effet, la centrale syndicale compte soumettre des propositions relatives à l'augmentation des salaires. Il sera, ainsi, question, selon toujours ces mêmes sources, de demander une revalorisation des salaires qui oscillera entre 30 et 60%. La position du gouvernement et des organisations patronales, les deux partenaires sociaux de l'UGTA, reste pour le moment inconnue par rapport à cette sensible question. Vont ils souscrire à cette revendication ? S'il est certain que le gouvernement a les moyens de procéder à une réévaluation des salaires, même s'il est certain qu'il reverra à la baisse ce taux, il n'est pas évident que le patronat lui emboîte le pas et ses représentants ne manqueront pas d'invoquer les difficultés économiques pour opposer leur niet. De plus, l'UGTA, qui semble vouloir faire de l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs son cheval de bataille au cours de cette rencontre tripartite, puisque elle planche sur le dossier depuis plusieurs mois, compte aussi revendiquer une réévaluation du salaire national minimum garanti. (SNMG). «Nous avons des propositions avec des simulations. Nous sommes optimistes (…). Nous allons persuader nos partenaires de la nécessité d'une amélioration sensible du pouvoir d'achat» a, à cet effet, indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale Salah Djenouhat, membre du secrétariat national de l'UGTA. L'invité de la radio s'est refusé, cependant, à fournir le moindre détail sur le taux de cette augmentation, mais, selon certaines indiscrétions, l'UGTA veut un SNMG à 20.000 dinars. Le SNMG, qui est actuellement de l'ordre de 15.000 dinars depuis janvier 2010, est obligatoirement revu chaque trois années. Le gouvernement est mis presque en demeure de lâcher du lest sur les salaires, en général, et du SNMG, en particulier. Beaucoup de partis politiques n'ont eu de cesse de solliciter le gouvernement afin qu'il revoit à la hausse le SNMG. Le Parti des travailleurs est sans doute la formation politique qui évoque le plus cette question et Louisa Hanoune, sa secrétaire générale, a, a maintes fois, soutenu que le SNMG devrait être porté à 35.000 dinars. Toujours en rapport avec cette question salariale, l'UGTA soulèvera aussi le point relatif à l'abrogation de l'article 87 bis. «Si on laisse les choses en l'état, à travers le maintien de l'article 87 bis, l'augmentation du SNMG sera absorbée comme d'habitude. C'est pour cela que nous proposons de redéfinir le SNMG pour évacuer les primes qui ne peuvent pas être absorbées par le 87 bis», a affirmé Salah Djenouhat, en ajoutant que «cela permettra aux travailleurs de bénéficier réellement de l'augmentation». D'autres dossiers seront sur la table de la tripartite, dont ceux relatifs à la retraite et au code du travail. Les organisations patronales auront, là, une opportunité pour avancer leurs propositions, notamment celles portant sur les exonérations d'impôts et les facilités que doivent leur accorder les pouvoirs publics afin de permettre à la production nationale de faire face à la concurrence déloyale du produit importé . Les deux hommes se sont, en effet, rencontrés avant-hier pour mettre les dernières retouches à cet important rendez-vous, fort attendu par ailleurs par l'opinion publique.Car, comme cela a été confirmé par certaines sources syndicales, la question salariale sera au centre des débats. En effet, la centrale syndicale compte soumettre des propositions relatives à l'augmentation des salaires. Il sera, ainsi, question, selon toujours ces mêmes sources, de demander une revalorisation des salaires qui oscillera entre 30 et 60%. La position du gouvernement et des organisations patronales, les deux partenaires sociaux de l'UGTA, reste pour le moment inconnue par rapport à cette sensible question. Vont ils souscrire à cette revendication ? S'il est certain que le gouvernement a les moyens de procéder à une réévaluation des salaires, même s'il est certain qu'il reverra à la baisse ce taux, il n'est pas évident que le patronat lui emboîte le pas et ses représentants ne manqueront pas d'invoquer les difficultés économiques pour opposer leur niet. De plus, l'UGTA, qui semble vouloir faire de l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs son cheval de bataille au cours de cette rencontre tripartite, puisque elle planche sur le dossier depuis plusieurs mois, compte aussi revendiquer une réévaluation du salaire national minimum garanti. (SNMG). «Nous avons des propositions avec des simulations. Nous sommes optimistes (…). Nous allons persuader nos partenaires de la nécessité d'une amélioration sensible du pouvoir d'achat» a, à cet effet, indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale Salah Djenouhat, membre du secrétariat national de l'UGTA. L'invité de la radio s'est refusé, cependant, à fournir le moindre détail sur le taux de cette augmentation, mais, selon certaines indiscrétions, l'UGTA veut un SNMG à 20.000 dinars. Le SNMG, qui est actuellement de l'ordre de 15.000 dinars depuis janvier 2010, est obligatoirement revu chaque trois années. Le gouvernement est mis presque en demeure de lâcher du lest sur les salaires, en général, et du SNMG, en particulier. Beaucoup de partis politiques n'ont eu de cesse de solliciter le gouvernement afin qu'il revoit à la hausse le SNMG. Le Parti des travailleurs est sans doute la formation politique qui évoque le plus cette question et Louisa Hanoune, sa secrétaire générale, a, a maintes fois, soutenu que le SNMG devrait être porté à 35.000 dinars. Toujours en rapport avec cette question salariale, l'UGTA soulèvera aussi le point relatif à l'abrogation de l'article 87 bis. «Si on laisse les choses en l'état, à travers le maintien de l'article 87 bis, l'augmentation du SNMG sera absorbée comme d'habitude. C'est pour cela que nous proposons de redéfinir le SNMG pour évacuer les primes qui ne peuvent pas être absorbées par le 87 bis», a affirmé Salah Djenouhat, en ajoutant que «cela permettra aux travailleurs de bénéficier réellement de l'augmentation». D'autres dossiers seront sur la table de la tripartite, dont ceux relatifs à la retraite et au code du travail. Les organisations patronales auront, là, une opportunité pour avancer leurs propositions, notamment celles portant sur les exonérations d'impôts et les facilités que doivent leur accorder les pouvoirs publics afin de permettre à la production nationale de faire face à la concurrence déloyale du produit importé .