Tant attendue et ce, depuis plusieurs années déjà, l'ouverture de l'audio-visuelle se concrétise de plus en plus avec la mise en place des textes de lois traduisant la volonté politique de permettre au privé d'investir ce secteur tel que prévu dans le projet de loi organique relative à l'information. Ce texte a été, en effet, examiné et adopté lors du Conseil des ministres, présidé par le chef de l'Etat, qui a pris fin, hier, après deux journées de travaux. Ce texte, précise le communiqué sanctionnant cette réunion, s'inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le chef de l'Etat, le 15 avril dernier. Il a pris en considération les propositions et les suggestions émises par les personnalités nationales, les partis, les associations et les représentants de la presse nationale ayant pris part aux consultations organisées, il y a quelques semaines. Ainsi, ajoute la missive, «il a proposé une assise consolidée au libre exercice de l'activité d'information, dans le respect des lois et des valeurs nationales». A ce titre, il renforce la liberté de la presse écrite, notamment en proposant que l'agrément ainsi que toute question relative aux publications de presse relèvent à l'avenir de la responsabilité d'une autorité de régulation de la presse écrite dont la moitié des membres sera nommée par le chef de l'Etat et les deux chambres du Parlement, tandis que l'autre moitié le sera sur la base d'un choix de la corporation de la presse. Il introduit, par ailleurs, une prise en charge explicite de la question des médias audiovisuels et des médias en ligne. S'agissant de l'audiovisuel, il est proposé la création d'une autorité de régulation qui en aura la charge. L'ouverture de l'activité audiovisuelle est proposée aussi sur la base d'une convention qui sera conclue entre la société algérienne de droit privé concernée et une autorité de régulation de l'audiovisuel, validée par une autorisation délivrée par les pouvoirs publics. Une loi spécifique relative à l'audiovisuel viendra compléter la régulation dans ce domaine. Le texte énonce des principes découlant de règles universelles de droit et de nos valeurs nationales et propose une instance nationale de déontologie et d'éthique de la presse. Cette instance, élue par la corporation, veillera au respect par les médias des règles de déontologie. En outre, le projet de loi propose une assise juridique à l'octroi de l'aide de l'Etat à la presse, et conforte les journalistes dans la sauvegarde de leurs droits sociaux et professionnels. Enfin, le texte limite ses dispositions pénales aux seules infractions directement liées à l'activité de presse et exclut toute peine privative de liberté. Tant attendue et ce, depuis plusieurs années déjà, l'ouverture de l'audio-visuelle se concrétise de plus en plus avec la mise en place des textes de lois traduisant la volonté politique de permettre au privé d'investir ce secteur tel que prévu dans le projet de loi organique relative à l'information. Ce texte a été, en effet, examiné et adopté lors du Conseil des ministres, présidé par le chef de l'Etat, qui a pris fin, hier, après deux journées de travaux. Ce texte, précise le communiqué sanctionnant cette réunion, s'inscrit dans le cadre des réformes politiques initiées par le chef de l'Etat, le 15 avril dernier. Il a pris en considération les propositions et les suggestions émises par les personnalités nationales, les partis, les associations et les représentants de la presse nationale ayant pris part aux consultations organisées, il y a quelques semaines. Ainsi, ajoute la missive, «il a proposé une assise consolidée au libre exercice de l'activité d'information, dans le respect des lois et des valeurs nationales». A ce titre, il renforce la liberté de la presse écrite, notamment en proposant que l'agrément ainsi que toute question relative aux publications de presse relèvent à l'avenir de la responsabilité d'une autorité de régulation de la presse écrite dont la moitié des membres sera nommée par le chef de l'Etat et les deux chambres du Parlement, tandis que l'autre moitié le sera sur la base d'un choix de la corporation de la presse. Il introduit, par ailleurs, une prise en charge explicite de la question des médias audiovisuels et des médias en ligne. S'agissant de l'audiovisuel, il est proposé la création d'une autorité de régulation qui en aura la charge. L'ouverture de l'activité audiovisuelle est proposée aussi sur la base d'une convention qui sera conclue entre la société algérienne de droit privé concernée et une autorité de régulation de l'audiovisuel, validée par une autorisation délivrée par les pouvoirs publics. Une loi spécifique relative à l'audiovisuel viendra compléter la régulation dans ce domaine. Le texte énonce des principes découlant de règles universelles de droit et de nos valeurs nationales et propose une instance nationale de déontologie et d'éthique de la presse. Cette instance, élue par la corporation, veillera au respect par les médias des règles de déontologie. En outre, le projet de loi propose une assise juridique à l'octroi de l'aide de l'Etat à la presse, et conforte les journalistes dans la sauvegarde de leurs droits sociaux et professionnels. Enfin, le texte limite ses dispositions pénales aux seules infractions directement liées à l'activité de presse et exclut toute peine privative de liberté.