Depuis le premier jour de la rentrée scolaire, le 11 septembre dernier, qui augure également le retour du grand rush dans la ville de Tizi-Ouzou, les voyageurs qui proviennent des diverses localités de la wilaya vivent la galère au quotidien. Depuis le premier jour de la rentrée scolaire, le 11 septembre dernier, qui augure également le retour du grand rush dans la ville de Tizi-Ouzou, les voyageurs qui proviennent des diverses localités de la wilaya vivent la galère au quotidien. La délocalisation de la quasi-totalité des stations de transport en dehors de la ville a permis certes de désengorger un tant soit peu la cité mais elle a en même temps engendré plusieurs désagréments aux voyageurs. Ces derniers sont ainsi contraints de s'adonner à toute une gymnastique quotidiennement pour pouvoir rallier le chef-lieu de wilaya. Les premiers à payer les frais de ce changement effectué à la hâte, ce sont les gens qui vivent dans les villages et qui travaillent chaque jour dans la ville de Tizi- Ouzou. Pour effectuer un trajet d'une vingtaine de kilomètres, il faudrait un peu plus de deux heures de temps alors qu'avant, il en fallait à peine une demie-heure. Un père de famille, habitant à Boudjima et travaillant à Tizi-Ouzou, explique : «Avant, pour être à Tizi-Ouzou à 8 h, il suffisait de prendre le fourgon à 7h 15 min. J'arrivais à temps. Mais maintenant, il me faut démarrer à 6 h et encore ! Car en arrivant à la station de Timizart Loghbar, je descends du fourgon et je dois patienter pendant de longues minutes avant que le bus qui assure la navette vers le chef-lieu de wilaya n'arrive. Une fois garé, il faut encore patienter autant de temps sinon plus afin que le bus se remplisse car il ne démarre pas avant d'avoir fait le plein. Après quoi, le bus quitte la station mais roule à petite vitesse pour permettre au receveur de faire son travail…». Comme l'illustre si bien ce témoignage, le citoyen fait face à un parcours du combattant qu'il devrait revivre le soir avec plus de pression car les journées deviennent de plus en plus courtes. Les citoyens, en plus de ce problème, sont sous l'emprise d'un autre écueil, celui de l'augmentation des prix du transport. Il y a moins de quinze jours, le trajet Boudjima-Tizi Ouzou, soit 22 kilomètres, se faisait à 80 DA en aller retour. Actuellement, suite à la hausse des prix, il est passé à 130 DA, soit 50 DA de différence par jour, ce qui engendre plus de 3.500 DA de frais de transport pour un travailleur ! «La moitié de la paie ira donc au transport et au sandwich du midi», déplore un autre père de famille qui travaille au siège de la wilaya. La situation est encore plus complexe concernant les citoyens qui habitent dans les villages et qui travaillent à la Nouvelle Ville. En plus des 30 DA supplémentaires qu'ils doivent débourser chaque jour, ces derniers sont contraints de perdre encore plus d'une demi-heure pour rallier leur lieu de travail. Les choses ne sont guère plus reluisantes pour les citoyens qui doivent se déplacer dans une autre wilaya comme Alger. La nouvelle gare multimodale de Kaf-Naâdja est située dans un endroit complètement désert. En dehors d'un seul café maure, d'un minuscule kiosque multiservices et des sanitaires publics, aucune autre commodité n'existe dans cette nouvelle station. Il n'y a même pas de restaurant. On devine aisément la pression qui existe à l'intérieur du seul café existant dans cette gare. Ici aussi, les citoyens ne sont pas gâtés puisque le prix du trajet aller vers Alger est passé de 120 à 180 DA. Un aller retour à Alger coûte désormais plus de 360 DA, sans compter les autres frais de transport que le citoyens devra dépenser une fois dans la capitale pour rejoindre les localités où il a affaire. La délocalisation de la quasi-totalité des stations de transport en dehors de la ville a permis certes de désengorger un tant soit peu la cité mais elle a en même temps engendré plusieurs désagréments aux voyageurs. Ces derniers sont ainsi contraints de s'adonner à toute une gymnastique quotidiennement pour pouvoir rallier le chef-lieu de wilaya. Les premiers à payer les frais de ce changement effectué à la hâte, ce sont les gens qui vivent dans les villages et qui travaillent chaque jour dans la ville de Tizi- Ouzou. Pour effectuer un trajet d'une vingtaine de kilomètres, il faudrait un peu plus de deux heures de temps alors qu'avant, il en fallait à peine une demie-heure. Un père de famille, habitant à Boudjima et travaillant à Tizi-Ouzou, explique : «Avant, pour être à Tizi-Ouzou à 8 h, il suffisait de prendre le fourgon à 7h 15 min. J'arrivais à temps. Mais maintenant, il me faut démarrer à 6 h et encore ! Car en arrivant à la station de Timizart Loghbar, je descends du fourgon et je dois patienter pendant de longues minutes avant que le bus qui assure la navette vers le chef-lieu de wilaya n'arrive. Une fois garé, il faut encore patienter autant de temps sinon plus afin que le bus se remplisse car il ne démarre pas avant d'avoir fait le plein. Après quoi, le bus quitte la station mais roule à petite vitesse pour permettre au receveur de faire son travail…». Comme l'illustre si bien ce témoignage, le citoyen fait face à un parcours du combattant qu'il devrait revivre le soir avec plus de pression car les journées deviennent de plus en plus courtes. Les citoyens, en plus de ce problème, sont sous l'emprise d'un autre écueil, celui de l'augmentation des prix du transport. Il y a moins de quinze jours, le trajet Boudjima-Tizi Ouzou, soit 22 kilomètres, se faisait à 80 DA en aller retour. Actuellement, suite à la hausse des prix, il est passé à 130 DA, soit 50 DA de différence par jour, ce qui engendre plus de 3.500 DA de frais de transport pour un travailleur ! «La moitié de la paie ira donc au transport et au sandwich du midi», déplore un autre père de famille qui travaille au siège de la wilaya. La situation est encore plus complexe concernant les citoyens qui habitent dans les villages et qui travaillent à la Nouvelle Ville. En plus des 30 DA supplémentaires qu'ils doivent débourser chaque jour, ces derniers sont contraints de perdre encore plus d'une demi-heure pour rallier leur lieu de travail. Les choses ne sont guère plus reluisantes pour les citoyens qui doivent se déplacer dans une autre wilaya comme Alger. La nouvelle gare multimodale de Kaf-Naâdja est située dans un endroit complètement désert. En dehors d'un seul café maure, d'un minuscule kiosque multiservices et des sanitaires publics, aucune autre commodité n'existe dans cette nouvelle station. Il n'y a même pas de restaurant. On devine aisément la pression qui existe à l'intérieur du seul café existant dans cette gare. Ici aussi, les citoyens ne sont pas gâtés puisque le prix du trajet aller vers Alger est passé de 120 à 180 DA. Un aller retour à Alger coûte désormais plus de 360 DA, sans compter les autres frais de transport que le citoyens devra dépenser une fois dans la capitale pour rejoindre les localités où il a affaire.