Le Congrès mondial amazigh est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la défense et le développement de la culture et la langue amazighes. Le CMA a été concrétisé les 1er, 2 et 3 septembre 1995 à Saint-Rome-de-Dolan (France). Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès mondial amazigh (CMA), dont le siège se trouve à Paris (France). Le Congrès mondial amazigh est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la défense et le développement de la culture et la langue amazighes. Le CMA a été concrétisé les 1er, 2 et 3 septembre 1995 à Saint-Rome-de-Dolan (France). Cette rencontre historique a donné naissance à une organisation internationale appelée Congrès mondial amazigh (CMA), dont le siège se trouve à Paris (France). Le CMA a tenu à ce jour cinq assises internationales, à savoir : Premier congrès : 27-30 août 1997 à Tafira (Las Palmas de Gran Canaria, Canaries). Deuxième congrès : 13-15 août 1999 à Lyon. Troisième congrès : 28-30 août 2002 à Roubaix. Quatrième congrès : 5-7 août 2005 à Nador (Maroc.) Cinquième Congrès à Meknès, Maroc en octobre 2008. Ainsi, ces rencontres se tiennent tous les trois ans. Le CMA vit des cotisations de ses militants et ne reçoit aucun subside des Etats de l'espace géographique amazigh, c'est-à-dire des Iles Canaries aux oasis de Siwa en Egypte, autrement dit l'Afrique du Nord élargie. Belkacem Lounès a été élu par ses pairs à la présidence de cette institution. Belkacem Lounès est de nationalité algérienne et vit en France où il enseigne l'économie à Grenoble. Nous avons saisi justement l'occasion de la tenue de la réunion de Djerba (Tunisie) pour faire le bilan des activités du CMA. A l'évidence, cette culture connaît des avancées quand même. Des progrès sont à constater et le plus grand bénéfice c'est l'officialisation de la langue amazighe au Maroc ce qui n'est que justice dans un pays où la majorité de la population est berbérophone. Ce progrès est à signaler aussi au plan psychologique. En effet, le mur de la peur est tombé car de plus en plus on s'exprime naturellement dans des lieux publics en chaouia ou kabyle ou dans une toute autre langue du monde amazigh, ce qui n'était pas évident dans les années 1970. Paradoxalement, même si géographiquement le parler amazigh perd de la surface qualitativement il en gagne car le «complexe» s'estompe. Preuve en est la recrudescence des prénoms d'origine amazighe et ce particulièrement depuis avril 1980. En tout état de cause, cette évolution qualitative n'est pas à porter uniquement au crédit du CMA, bien entendu, mais portée par tous les militants et militantes qui se reconnaissent dans la culture amazighe, intellectuels, artistes, enseignants, anonymes… et ce dans tout l'espace nord-africain et outre-mer (Canada, Europe…). La diaspora amazighe est très active outre-mer et mériterait bien que les réunions à venir se tiennent dans des pays où il y a une forte communauté amazighe. Le CMA a tenu à ce jour cinq assises internationales, à savoir : Premier congrès : 27-30 août 1997 à Tafira (Las Palmas de Gran Canaria, Canaries). Deuxième congrès : 13-15 août 1999 à Lyon. Troisième congrès : 28-30 août 2002 à Roubaix. Quatrième congrès : 5-7 août 2005 à Nador (Maroc.) Cinquième Congrès à Meknès, Maroc en octobre 2008. Ainsi, ces rencontres se tiennent tous les trois ans. Le CMA vit des cotisations de ses militants et ne reçoit aucun subside des Etats de l'espace géographique amazigh, c'est-à-dire des Iles Canaries aux oasis de Siwa en Egypte, autrement dit l'Afrique du Nord élargie. Belkacem Lounès a été élu par ses pairs à la présidence de cette institution. Belkacem Lounès est de nationalité algérienne et vit en France où il enseigne l'économie à Grenoble. Nous avons saisi justement l'occasion de la tenue de la réunion de Djerba (Tunisie) pour faire le bilan des activités du CMA. A l'évidence, cette culture connaît des avancées quand même. Des progrès sont à constater et le plus grand bénéfice c'est l'officialisation de la langue amazighe au Maroc ce qui n'est que justice dans un pays où la majorité de la population est berbérophone. Ce progrès est à signaler aussi au plan psychologique. En effet, le mur de la peur est tombé car de plus en plus on s'exprime naturellement dans des lieux publics en chaouia ou kabyle ou dans une toute autre langue du monde amazigh, ce qui n'était pas évident dans les années 1970. Paradoxalement, même si géographiquement le parler amazigh perd de la surface qualitativement il en gagne car le «complexe» s'estompe. Preuve en est la recrudescence des prénoms d'origine amazighe et ce particulièrement depuis avril 1980. En tout état de cause, cette évolution qualitative n'est pas à porter uniquement au crédit du CMA, bien entendu, mais portée par tous les militants et militantes qui se reconnaissent dans la culture amazighe, intellectuels, artistes, enseignants, anonymes… et ce dans tout l'espace nord-africain et outre-mer (Canada, Europe…). La diaspora amazighe est très active outre-mer et mériterait bien que les réunions à venir se tiennent dans des pays où il y a une forte communauté amazighe.