Le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    L'apport au développement du continent    L'intérêt accordé par le Président Tebboune à la diaspora    Le nombre des bourses destinées aux jeunes Africains revu à la hausse dès la prochaine rentrée    « Le pouvoir est au bout du fusil »    La Chine adhère à la Déclaration de New York sur la solution à deux Etats    Attaque contre les casques bleus au Liban La FINUL dénonce    Messi a fêté avec panache son dernier match international    Mondial-2026 : les éliminatoires s'accélèrent Les dernières équipes se regardent et s'impatientent    Transfert : le gardien de but brésilien Ederson rejoint Fenerbahçe    Un bulldozer se renverse et tue le chauffeur    Un mort et 2 blessés à Oureah    Un incendie ravage six véhicules, deux blessés à Oued Rhiou    Le célèbre mounchi reçu par Hidaoui    Trente-deux films à l'affiche de la 20e édition    Célébration de la diversité culturelle africaine    Ligue 1 Mobilis (3e journée) : l'Olympique Akbou seul aux commandes    La présidente de l'ONSC reçoit une délégation de la communauté algérienne établie l'étranger    Oran: l'organisation des Championnats d'Afrique de handball U17 et U19 féminin reflète l'engagement de l'Algérie à soutenir le sport africain    Le Président du Mozambique achève une visite de travail en Algérie    IATF 2025 : examen du renforcement de la coopération commerciale entre l'Algérie et plusieurs pays participants    Le président du Mozambique visite Djamaâ El-Djazaïr    Rekhroukh préside une réunion de suivi des projets des travaux publics    IATF 2025: appel à accélérer l'activation totale de la ZLECAf pour augmenter les échanges commerciaux intra-africains    Beach-volley: l'Algérie sacrée championne arabe chez les messieurs, les dames obtiennent le bronze    Le Festival international de Danse contemporaine en septembre, la Palestine invitée d'honneur    Une institution palestinienne dénonce l'introduction par l'occupation de nouvelles armes pour cibler les détenus    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.368 martyrs    Le président Tebboune réserve un accueil officiel à son homologue du Mozambique    Escalade sioniste à Ghaza: l'ONU avertit contre une hausse des déplacements forcés de Palestiniens    Vague de chaleur sur Alger et Boumerdes, pluies orageuses sur plusieurs autres wilayas du pays    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Oran: le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    IATF: le spectacle chorégraphique "Earth" célèbre à Alger, la diversité culturelle africaine    Education: nouvelle phase de traitement automatisé des demandes de mutation inter-wilayas pour les enseignants titulaires    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Plus de 200 participants à l'événement    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une figure emblématique de l'Histoire algérienne
La personnalité et le parcours de Messali Hadj abordés à Tlemcen
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2011

Cinq communications ont été présentées au cours de la première session du Colloque international sur Messali Hadj, ouvert samedi dernier à l'auditorium de l'université Abou-Bakr-Belkaïd de Tlemcen.
Cinq communications ont été présentées au cours de la première session du Colloque international sur Messali Hadj, ouvert samedi dernier à l'auditorium de l'université Abou-Bakr-Belkaïd de Tlemcen.
Passée l'incontournable cérémonie protocolaire qui marque habituellement l'ouverture de telles manifestations scientifiques, les participants au colloque sont passés au vif du sujet, avec le "défilement" de six orateurs venus débattre de la personnalité et de l'action du père fondateur du nationalisme algérien.
L'historien et spécialiste de la période 1926-1962, Mohamed Harbi a parlé de "La notion du peuple dans le messalisme", mettant en exergue les relations entre Messali Hadj et l'intelligentsia de l'époque et les circonstances qui ont mené au déclenchement de la révolution armée.
Pour l'auteur de Aux origines du FLN, Messali Hadj représentait, de par ses origines et son appartenance socio-économique et culturelle, le peuple et "menait un double combat en s'imposant à la France coloniale et à l'élite nationale".
Mohamed Harbi a estimé que le discours du 2 août 1936, devant plus de 20.000 personnes regroupées au stade municipal d'Alger, est "un geste fondateur" et marque "la volonté d'en finir avec les mentalités anciennes qui excluaient une partie du peuple dans l'activité et la lutte politique".
L'historien algérien a estimé qu'à cette époque on a assisté à l'apparition d'une nouvelle élite qui s'appuie sur "des capacités sociales acquises sur le terrain des luttes quotidiennes et dont le peuple est un vecteur de mobilisation politique".
Il a indiqué que cette catégorie "s'oppose aux élites lettrées disposant de capacités techniques acquises sur les bancs de l'école française notamment".
Mohamed Harbi est également revenu sur les conditions et le contexte historique qui a permis le déclenchement de la lutte armée, le 1er Novembre 1954, apportant de nombreux éclairages sur les oppositions des uns et des autres au sujet de l'option de la lutte armée.
De son côté, Kadri Aïssa, sociologue et spécialiste de l'émigration s'est intéressé aux relations de la gauche française avec le messalisme. Tout le long de son intervention, il a reconstitué les différentes positions de la gauche française vis-à-vis des idées et des combats menés par Messali Hadj.
Dans ce contexte, il s'est longuement attardé sur les relations entre le parti de l'Etoile nord-africaine (ENA) et le parti communiste français (PCF) et tout le processus ayant conduit au "divorce" entre ces deux partis.
Le conférencier a souligné que le soutien à l'ENA puis au PPA et au MTLD et les positions anticolonialistes de la gauche française sont à chercher plutôt du côté des groupes et partis d'extrême-gauche, des syndicats et des militants dissidents de la gauche. L'historien et chercheur associé au CRASC et ex-responsable des archives de la wilaya d'Oran, Fouad Soufi est revenu sur la portée du discours de Messali Hadj, prononcé lors de la tenue du Congrès musulman au stade d'Alger.
"Même improvisé, ce discours a été le fruit d'un long parcours et cheminement politique et militant de Messali Hadj", a-t-il souligné.
L'Experte indépendante des Nations unies dans le domaine des droits culturels, Farida Shaheed, a exhorté le gouvernement marocain à respecter les droits culturels du peuple du Sahara occidental, dénonçant les mesures coercitives menées contre la promotion de l'héritage culturel des Sahraouis, a indiqué l'Onu. La représentante de l'Onu a fait ce constat à l'issue d'une visite effectuée au Maroc et au Sahara occidental du 5 au 16 septembre afin d'évaluer les efforts fournis par les autorités marocaines pour promouvoir et protéger les droits culturels et pour identifier les meilleures pratiques ainsi que les obstacles dans leur réalisation.
"J'ai également visité le Sahara occidental où j'ai fait la connaissance d'une multitude de festivals qui promeuvent l'héritage culturel de la région", a souligné Mme Shaheed. Cependant, a-t-elle regretté, "certains musiciens sahraouis ont été empêchés de participer à ces festivals en raison du contenu spécifique de leurs spectacles ou performances. Certains ont également été empêchés de citer des noms sahraouis''. En conséquence, a recommandé la représentante de l'Onu, ''les mesures qui empêchent ou limitent les droits culturels de la population du Sahara occidental devraient être révoquées immédiatement" par le gouvernement marocain. En outre, elle a insisté pour souligner que "pour assurer le respect des droits culturels pour tous, il faut garantir la protection des droits de l'Homme par des cadres juridiques".
Passée l'incontournable cérémonie protocolaire qui marque habituellement l'ouverture de telles manifestations scientifiques, les participants au colloque sont passés au vif du sujet, avec le "défilement" de six orateurs venus débattre de la personnalité et de l'action du père fondateur du nationalisme algérien.
L'historien et spécialiste de la période 1926-1962, Mohamed Harbi a parlé de "La notion du peuple dans le messalisme", mettant en exergue les relations entre Messali Hadj et l'intelligentsia de l'époque et les circonstances qui ont mené au déclenchement de la révolution armée.
Pour l'auteur de Aux origines du FLN, Messali Hadj représentait, de par ses origines et son appartenance socio-économique et culturelle, le peuple et "menait un double combat en s'imposant à la France coloniale et à l'élite nationale".
Mohamed Harbi a estimé que le discours du 2 août 1936, devant plus de 20.000 personnes regroupées au stade municipal d'Alger, est "un geste fondateur" et marque "la volonté d'en finir avec les mentalités anciennes qui excluaient une partie du peuple dans l'activité et la lutte politique".
L'historien algérien a estimé qu'à cette époque on a assisté à l'apparition d'une nouvelle élite qui s'appuie sur "des capacités sociales acquises sur le terrain des luttes quotidiennes et dont le peuple est un vecteur de mobilisation politique".
Il a indiqué que cette catégorie "s'oppose aux élites lettrées disposant de capacités techniques acquises sur les bancs de l'école française notamment".
Mohamed Harbi est également revenu sur les conditions et le contexte historique qui a permis le déclenchement de la lutte armée, le 1er Novembre 1954, apportant de nombreux éclairages sur les oppositions des uns et des autres au sujet de l'option de la lutte armée.
De son côté, Kadri Aïssa, sociologue et spécialiste de l'émigration s'est intéressé aux relations de la gauche française avec le messalisme. Tout le long de son intervention, il a reconstitué les différentes positions de la gauche française vis-à-vis des idées et des combats menés par Messali Hadj.
Dans ce contexte, il s'est longuement attardé sur les relations entre le parti de l'Etoile nord-africaine (ENA) et le parti communiste français (PCF) et tout le processus ayant conduit au "divorce" entre ces deux partis.
Le conférencier a souligné que le soutien à l'ENA puis au PPA et au MTLD et les positions anticolonialistes de la gauche française sont à chercher plutôt du côté des groupes et partis d'extrême-gauche, des syndicats et des militants dissidents de la gauche. L'historien et chercheur associé au CRASC et ex-responsable des archives de la wilaya d'Oran, Fouad Soufi est revenu sur la portée du discours de Messali Hadj, prononcé lors de la tenue du Congrès musulman au stade d'Alger.
"Même improvisé, ce discours a été le fruit d'un long parcours et cheminement politique et militant de Messali Hadj", a-t-il souligné.
L'Experte indépendante des Nations unies dans le domaine des droits culturels, Farida Shaheed, a exhorté le gouvernement marocain à respecter les droits culturels du peuple du Sahara occidental, dénonçant les mesures coercitives menées contre la promotion de l'héritage culturel des Sahraouis, a indiqué l'Onu. La représentante de l'Onu a fait ce constat à l'issue d'une visite effectuée au Maroc et au Sahara occidental du 5 au 16 septembre afin d'évaluer les efforts fournis par les autorités marocaines pour promouvoir et protéger les droits culturels et pour identifier les meilleures pratiques ainsi que les obstacles dans leur réalisation.
"J'ai également visité le Sahara occidental où j'ai fait la connaissance d'une multitude de festivals qui promeuvent l'héritage culturel de la région", a souligné Mme Shaheed. Cependant, a-t-elle regretté, "certains musiciens sahraouis ont été empêchés de participer à ces festivals en raison du contenu spécifique de leurs spectacles ou performances. Certains ont également été empêchés de citer des noms sahraouis''. En conséquence, a recommandé la représentante de l'Onu, ''les mesures qui empêchent ou limitent les droits culturels de la population du Sahara occidental devraient être révoquées immédiatement" par le gouvernement marocain. En outre, elle a insisté pour souligner que "pour assurer le respect des droits culturels pour tous, il faut garantir la protection des droits de l'Homme par des cadres juridiques".


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.