Globalement, la croissance mondiale poursuit son cours, mais elle ralentit, selon le Fonds monétaire internationale qui présentera son rapport sur l'évolution de l'économie mondiale cette semaine et dont voici les grandes tendances. Les grandes lignes ont été citées par la directrice du fonds, Christine Lagarde, le 15 septembre dernier à Washington lors d'un discours. Globalement, la croissance mondiale poursuit son cours, mais elle ralentit, selon le Fonds monétaire internationale qui présentera son rapport sur l'évolution de l'économie mondiale cette semaine et dont voici les grandes tendances. Les grandes lignes ont été citées par la directrice du fonds, Christine Lagarde, le 15 septembre dernier à Washington lors d'un discours. Selon le FMI, dans les pays avancés notamment c'est une reprise anémique et houleuse qui s'annonce, avec un niveau de chômage excessivement élevé. La crise de la dette dans la zone euro s'aggrave. Les tensions financières s'accentuent. Et une fois de plus, sans une action collective décisive, le risque est bien réel de voir les principales économies baisser en régime au lieu d'aller de l'avant. Tandis que beaucoup de pays avancés doivent faire face au coup de froid de ces vents contraires, nombreux sont les pays émergents confrontés à une surchauffe — marquée par des tensions inflationnistes, une forte croissance du crédit ou bien encore la montée des déficits. Les pays à faible revenu ont certes connu une croissance raisonnable, mais ils restent fortement vulnérables aux perturbations économiques exogènes —y compris celles liées à la volatilité des cours des matières premières, dont les coûts sociaux sont extrêmement lourds. Je tiens à attirer l'attention sur les souffrances provoquées par les sécheresses qui ravagent la Corne de l'Afrique, une catastrophe aux effets dévastateurs. Les pays de la région ont besoin de l'aide de la communauté internationale de toute urgence. Sans perdre de vue le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qui négocient un tournant historique, avec des populations qui aspirent à une vie meilleure et à des emplois décents. Pour Lagarde, avant de parler de solution mondiale, il faut s'entendre sur les problèmes. Celles-ci en a évoqué trois distincts mais interdépendants : les tensions bilantielles qui sapent la croissance, l'instabilité au cœur du système économique mondial et les tensions sociales. Dans les pays avancés, l'un des grands défis à court terme tient à l'essoufflement de la reprise provoqué par les tensions bilantielles. Il y a trop d'endettement dans le système. Les incertitudes planent sur les Etats dans l'ensemble des économies avancées, sur les banques en Europe et sur les ménages aux Etats-Unis. La faiblesse de la croissance et la fragilité des bilans — ceux des Etats, des établissements financiers et des ménages — s'aggravent mutuellement, attisent la crise de confiance et freinent la demande, l'investissement et la création d'emplois. Ce cercle vicieux gagne en intensité et les atermoiements des dirigeants et les dysfonctionnements politiques n'y sont pas étrangers. Le deuxième problème, qui lui s'inscrit dans le plus long terme, est le risque d'instabilité au cœur du système économique mondial. Dans notre monde interdépendant, les secousses économiques dans un pays peuvent se propager avec force et rapidité à l'ensemble de la planète, surtout si elles partent des économies d'importance systémique. Les études du FMI montrent que les liens financiers transmettent ces secousses de manière rapide et à grande échelle. Et en présence de problèmes persistants d'endettement, les risques pour la stabilité financière s'accentuent fortement. Le troisième problème concerne les tensions sociales qui bouillonnent sous la surface. Plusieurs éléments s'y entremêlent : la persistance d'un niveau de chômage élevé, notamment chez les plus jeunes; l'austérité budgétaire qui entame les protections sociales; l'injustice apparente où l'on semble privilégier le financier au détriment de l'homme de la rue; et des antécédents de croissance qui dans de nombreux pays ont surtout profité aux couches supérieures de la société. Autant de considérations qui ne font qu'attiser la crise de confiance. Selon le FMI, dans les pays avancés notamment c'est une reprise anémique et houleuse qui s'annonce, avec un niveau de chômage excessivement élevé. La crise de la dette dans la zone euro s'aggrave. Les tensions financières s'accentuent. Et une fois de plus, sans une action collective décisive, le risque est bien réel de voir les principales économies baisser en régime au lieu d'aller de l'avant. Tandis que beaucoup de pays avancés doivent faire face au coup de froid de ces vents contraires, nombreux sont les pays émergents confrontés à une surchauffe — marquée par des tensions inflationnistes, une forte croissance du crédit ou bien encore la montée des déficits. Les pays à faible revenu ont certes connu une croissance raisonnable, mais ils restent fortement vulnérables aux perturbations économiques exogènes —y compris celles liées à la volatilité des cours des matières premières, dont les coûts sociaux sont extrêmement lourds. Je tiens à attirer l'attention sur les souffrances provoquées par les sécheresses qui ravagent la Corne de l'Afrique, une catastrophe aux effets dévastateurs. Les pays de la région ont besoin de l'aide de la communauté internationale de toute urgence. Sans perdre de vue le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qui négocient un tournant historique, avec des populations qui aspirent à une vie meilleure et à des emplois décents. Pour Lagarde, avant de parler de solution mondiale, il faut s'entendre sur les problèmes. Celles-ci en a évoqué trois distincts mais interdépendants : les tensions bilantielles qui sapent la croissance, l'instabilité au cœur du système économique mondial et les tensions sociales. Dans les pays avancés, l'un des grands défis à court terme tient à l'essoufflement de la reprise provoqué par les tensions bilantielles. Il y a trop d'endettement dans le système. Les incertitudes planent sur les Etats dans l'ensemble des économies avancées, sur les banques en Europe et sur les ménages aux Etats-Unis. La faiblesse de la croissance et la fragilité des bilans — ceux des Etats, des établissements financiers et des ménages — s'aggravent mutuellement, attisent la crise de confiance et freinent la demande, l'investissement et la création d'emplois. Ce cercle vicieux gagne en intensité et les atermoiements des dirigeants et les dysfonctionnements politiques n'y sont pas étrangers. Le deuxième problème, qui lui s'inscrit dans le plus long terme, est le risque d'instabilité au cœur du système économique mondial. Dans notre monde interdépendant, les secousses économiques dans un pays peuvent se propager avec force et rapidité à l'ensemble de la planète, surtout si elles partent des économies d'importance systémique. Les études du FMI montrent que les liens financiers transmettent ces secousses de manière rapide et à grande échelle. Et en présence de problèmes persistants d'endettement, les risques pour la stabilité financière s'accentuent fortement. Le troisième problème concerne les tensions sociales qui bouillonnent sous la surface. Plusieurs éléments s'y entremêlent : la persistance d'un niveau de chômage élevé, notamment chez les plus jeunes; l'austérité budgétaire qui entame les protections sociales; l'injustice apparente où l'on semble privilégier le financier au détriment de l'homme de la rue; et des antécédents de croissance qui dans de nombreux pays ont surtout profité aux couches supérieures de la société. Autant de considérations qui ne font qu'attiser la crise de confiance.