Les ministres des Finances de la Zone euro, réunis en Pologne depuis vendredi, sont finalement d'accord avec Christine Lagarde pour renforcer le système bancaire. Les ministres des Finances de la Zone euro, réunis en Pologne depuis vendredi, sont finalement d'accord avec Christine Lagarde pour renforcer le système bancaire. Critiquée pour avoir mis le feu aux poudres avec ses déclarations sur la nécessité de recapitaliser les banques européennes, Christine Lagarde peut se réjouir : l'idée a fait son chemin chez les responsables européens qui ont finalement rallié la directrice générale du Fonds monétaire international sur ce sujet. Réunis à Wroclaw, en Pologne, les ministres des Finances de la zone euro n'ont toujours pas avancé sur la concrétisation du second plan d'aide de 150 milliards d'euros accordé à la Grèce. Ce qui agace sérieusement les Etats-Unis. En revanche, ils ont reconnu qu'il était nécessaire de recapitaliser les banques. «Je pense que le FMI l'a exprimé de manière très claire, le système bancaire a besoin d'être plus robuste et il s'agit principalement d'une question de capital», a affirmé le ministre des Finances suédois, Anders Borg. Son homologue espagnole, Elena Salgado, a abondé dans ce sens. «Il y a un consensus pour dire qu'il serait bon que nos institutions financières renforcent leur capital pour être en conformité avec Bâle III et faire face à toute éventualité du moment», a-t-elle déclaré. Ce revirement fait suite à l'intervention des banques centrales qui ont décidé jeudi d'agir de façon coordonné pour alimenter les établissements en dollars. Et ce, alors qu'un risque de «crédit crunch» - autrement assèchement du crédit - semblable à celui de 2008 est évoqué, si rien n'est fait pour solidifier la structure de capital des banques européenes. La directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, a même parlé de risque de «cercle vicieux» entre la dette souveraine, le financement des banques et la croissance négative. Si la question de la recapitalisation des banques fait son chemin, l'heure reste à l'apaisement. «La situation générale des banques européennes est stable», a martelé le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Même son de cloche du côté du ministre des Finances luxembourgeois, Luc Frieden, qui juge que la situation n'est «pas préoccupante». «Tous les instruments sont en place pour s'assurer que le système financier continue de fonctionner convenablement». Depuis plusieurs semaines, les valeurs bancaires sont étrillées en Bourse, victimes de craintes sur leur exposition aux pays les plus fragiles comme la Grèce. Le FMI doit rendre un rapport sur la stabilité financière dans le monde, le 21 septembre. Critiquée pour avoir mis le feu aux poudres avec ses déclarations sur la nécessité de recapitaliser les banques européennes, Christine Lagarde peut se réjouir : l'idée a fait son chemin chez les responsables européens qui ont finalement rallié la directrice générale du Fonds monétaire international sur ce sujet. Réunis à Wroclaw, en Pologne, les ministres des Finances de la zone euro n'ont toujours pas avancé sur la concrétisation du second plan d'aide de 150 milliards d'euros accordé à la Grèce. Ce qui agace sérieusement les Etats-Unis. En revanche, ils ont reconnu qu'il était nécessaire de recapitaliser les banques. «Je pense que le FMI l'a exprimé de manière très claire, le système bancaire a besoin d'être plus robuste et il s'agit principalement d'une question de capital», a affirmé le ministre des Finances suédois, Anders Borg. Son homologue espagnole, Elena Salgado, a abondé dans ce sens. «Il y a un consensus pour dire qu'il serait bon que nos institutions financières renforcent leur capital pour être en conformité avec Bâle III et faire face à toute éventualité du moment», a-t-elle déclaré. Ce revirement fait suite à l'intervention des banques centrales qui ont décidé jeudi d'agir de façon coordonné pour alimenter les établissements en dollars. Et ce, alors qu'un risque de «crédit crunch» - autrement assèchement du crédit - semblable à celui de 2008 est évoqué, si rien n'est fait pour solidifier la structure de capital des banques européenes. La directrice générale du Fonds monétaire internationale, Christine Lagarde, a même parlé de risque de «cercle vicieux» entre la dette souveraine, le financement des banques et la croissance négative. Si la question de la recapitalisation des banques fait son chemin, l'heure reste à l'apaisement. «La situation générale des banques européennes est stable», a martelé le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Même son de cloche du côté du ministre des Finances luxembourgeois, Luc Frieden, qui juge que la situation n'est «pas préoccupante». «Tous les instruments sont en place pour s'assurer que le système financier continue de fonctionner convenablement». Depuis plusieurs semaines, les valeurs bancaires sont étrillées en Bourse, victimes de craintes sur leur exposition aux pays les plus fragiles comme la Grèce. Le FMI doit rendre un rapport sur la stabilité financière dans le monde, le 21 septembre.