Des combattants du conseil intérimaire désormais au pouvoir en Libye, appuyés par des appareils de l'Otan, sont parvenus samedi à 500 mètres du centre de Syrte, l'un des derniers bastions des partisans de Mouammar Kadhafi. Des tirs étaient entendus dans le centre de cette cité portuaire d'environ 80.000 habitants et des combattants du Conseil national de transition (CNT) se sont regroupés sur la place Zafran. Le CNT a acheminé vers Syrte des chars et des mortiers, rapporte Reuters. Des pick-ups équipés de mitrailleuses ont fait également route vers la ville. Deux combattants du CNT ont été tués et plus de 20 autres blessés dans les affrontements contre les partisans du colonel Kadhafi. "Ils (les Kadhafistes) ont des tireurs embusqués sur les mosquées et sur les toits des bâtiments. Ils se servent des maisons et des bâtiments publics", a expliqué à Reuters un combattant du CNT, place Zafran. Des journalistes de Reuters présents sur place ont parlé de l'incursion la plus profonde des forces du CNT à l'intérieur de Syrte, mais on ignorait si elles avaient pu conserver leurs positions au cours de la nuit de samedi à dimanche. S'emparer de Syrte serait une éclatante victoire pour le CNT, qui cherche à gagner en crédibilité en mettant sur pied un gouvernement de transition dans les jours à venir, et ce serait un revers de taille pour Kadhafi, dont Syrte est la ville natale. L'Otan a indiqué, samedi, que ses avions avaient détruit un certain nombre d'objectifs dans Syrte au cours des dernières 24 heures, dont un dépôt de munitions et un canon antiaérien. "Parmi les informations en provenance de Syrte, on signale des exécutions, des prises d'otages et des attaques préméditées contre des individus, des familles et des communautés de la ville", a déclaré l'Otan. Un porte-parole de Kadhafi a accusé l'Otan d'avoir tué plusieurs centaines de civils au cours d'attaques aériennes contre Syrte. Le président du CNT, Moustafa Abdeljalil, a déclaré samedi que les insurgés avaient découvert, par ailleurs, des armes interdites par les traités internationaux, près des villes de Sebha et de Wadan dans le Sahara, mais n'a pas donné de précisions à ce sujet. "Il s'agit d'armes interdites au plan international, elles sont sous notre contrôle", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège du CNT à Benghazi. "Nous allons demander l'aide d'experts libyens et de la communauté internationale pour nous débarrasser de ces armes comme il convient", a-t-il ajouté. Le seul bastion encore solidement tenu par les partisans de Kadhafi est la ville de Bani Walid, à 150 km au sud-est de Tripoli, qui a résisté jusqu'à présent à plusieurs assauts. Des combattants du conseil intérimaire désormais au pouvoir en Libye, appuyés par des appareils de l'Otan, sont parvenus samedi à 500 mètres du centre de Syrte, l'un des derniers bastions des partisans de Mouammar Kadhafi. Des tirs étaient entendus dans le centre de cette cité portuaire d'environ 80.000 habitants et des combattants du Conseil national de transition (CNT) se sont regroupés sur la place Zafran. Le CNT a acheminé vers Syrte des chars et des mortiers, rapporte Reuters. Des pick-ups équipés de mitrailleuses ont fait également route vers la ville. Deux combattants du CNT ont été tués et plus de 20 autres blessés dans les affrontements contre les partisans du colonel Kadhafi. "Ils (les Kadhafistes) ont des tireurs embusqués sur les mosquées et sur les toits des bâtiments. Ils se servent des maisons et des bâtiments publics", a expliqué à Reuters un combattant du CNT, place Zafran. Des journalistes de Reuters présents sur place ont parlé de l'incursion la plus profonde des forces du CNT à l'intérieur de Syrte, mais on ignorait si elles avaient pu conserver leurs positions au cours de la nuit de samedi à dimanche. S'emparer de Syrte serait une éclatante victoire pour le CNT, qui cherche à gagner en crédibilité en mettant sur pied un gouvernement de transition dans les jours à venir, et ce serait un revers de taille pour Kadhafi, dont Syrte est la ville natale. L'Otan a indiqué, samedi, que ses avions avaient détruit un certain nombre d'objectifs dans Syrte au cours des dernières 24 heures, dont un dépôt de munitions et un canon antiaérien. "Parmi les informations en provenance de Syrte, on signale des exécutions, des prises d'otages et des attaques préméditées contre des individus, des familles et des communautés de la ville", a déclaré l'Otan. Un porte-parole de Kadhafi a accusé l'Otan d'avoir tué plusieurs centaines de civils au cours d'attaques aériennes contre Syrte. Le président du CNT, Moustafa Abdeljalil, a déclaré samedi que les insurgés avaient découvert, par ailleurs, des armes interdites par les traités internationaux, près des villes de Sebha et de Wadan dans le Sahara, mais n'a pas donné de précisions à ce sujet. "Il s'agit d'armes interdites au plan international, elles sont sous notre contrôle", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au siège du CNT à Benghazi. "Nous allons demander l'aide d'experts libyens et de la communauté internationale pour nous débarrasser de ces armes comme il convient", a-t-il ajouté. Le seul bastion encore solidement tenu par les partisans de Kadhafi est la ville de Bani Walid, à 150 km au sud-est de Tripoli, qui a résisté jusqu'à présent à plusieurs assauts.