Les retraités algériens ont beaucoup attendu de la dernière tripartite qui a réuni, jeudi dernier, le gouvernement, le patronat et lUGTA. Les retraités algériens ont beaucoup attendu de la dernière tripartite qui a réuni, jeudi dernier, le gouvernement, le patronat et lUGTA. Après de longues heures de débats et de concertations, la tripartite, sur la question de la revalorisation et de l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités, a annoncé sa décision de mettre en place un groupe de travail chargé d'examiner les possibilités d'apporter des solutions appropriées. Le directeur général de la sécurité sociale, M. Djawad Bourkayeb, a déclaré, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, que «pour ce qui est du point concernant la retraite, et, donc, les décisions de la dernière Tripartite, je crois qu'il y a eu des décisions importantes. La première étant l'augmentation du SNMG à hauteur de 18.000 DA. Et la deuxième, le communiqué a été clair, il y aura une solution appropriée pour les retraités. Il s'agit de définir cette solution et à l'avenir proche, il y aura une solution pour les retraités en matière de réalisation». Selon lui, «le principe est accordé de revalorisation. Il s'agit de voir maintenant les meilleures solutions qui tiennent compte des équilibres financiers du système national de retraite pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités et aussi du budget de l'Etat». L'Etat, a-t-il soutenu, met beaucoup d'argent dans le cadre de la dépense de solidarité nationale des retraités, donc «c'est une équation qui est en train d'être résolue et il y aura, à l'avenir, comme dit dans le communiqué, une solution appropriée pour encore améliorer davantage le pouvoir d'achat des retraités». Dans la nouvelle loi de finances 2012, qui sera bientôt soumise au débat, il est prévu d'augmenter de 2 à 3% le montant des recettes pétrolières affectées au fonds de réserves institué pour les retraites. A ce propos, l'invité de la Chaîne III, dira qu'«il est connu par les professionnels des systèmes de retraite que les fonds de réserves sont faits pour sécuriser le système national de retraite à long terme, dans un contexte de transition démographique, de vieillissement de la population et d'allongement de l'espérance de vie». Et de poursuivre : «Il faut voir loin sur un système de retraite, sur trois ou quatre décennies. Je rappelle que l'espérance de vie dans notre pays était de 47 ans, en 1962, ensuite, de 72 ans en 1983, quand il y a eu la loi de la retraite. Elle est maintenant à 76 ans. Donc, il faut tenir compte de tout cela.» Maintenant, pour ce qui est des améliorations du pouvoir d'achat, a-t-il affirmé, «cela se finance sur le budget de la Caisse de retraite pour les réévaluation annuelles mais l'Etat fait aussi un effort de solidarité nationale puisqu'il y a réévaluation exceptionnelle, des abattements et des exonérations d'IRG au dépend du budget de l'Etat». S'agissant des niveaux des réserves financières, actuels de ce fonds dont la dotation va augmenter à 3 %, à partir de janvier 2012, M. Djawad Bourkayeb indiquera qu'après avoir été créé, en 2006, par décision présidentielle, ce fonds de réserves a atteint en juin 2011 un peu plus de 146 milliards. L'aide incontournable de l'Etat En termes d'incidences financières des pensions, l'on évoque le chiffre de 112 milliards de dinars. A ce propos, l'hôte de la radio expliquera que ce chiffre représente, «ce que va mettre l'Etat annuellement avec la seule décision d'augmentation du SNMG à 18.000 DA et qui vaut à une augmentation minimum des pensions de 11.250 DA à 13.500 DA. Ce montant de 112 milliards de dinars représente ce que paiera l'Etat en dépense de solidarité nationale, annuellement, en faveur des retraités». Un peu plus de 800.000 personnes vont en bénéficier. A cela, s'ajoutent, a-t-il expliqué, d'autres indemnités complémentaires accordées aux retraités et les majorations exceptionnelles de 5% qui sont déjà intervenues en 2009. L'Etat va payer globalement plus de 121 milliards de dinars de dépense de solidarité nationale en faveur des retraités, sans compter la future revalorisation telle qu'annoncée dans le communiqué de la tripartite, a-t-il avancé. Les retraités ont bénéficié de deux mesures importantes, jusque-là, à savoir, une exonération de l'IRG jusqu'à 20.000 DA et abattement jusqu'à 40.000 DA, rappelle-t-on. «Ce sont des acquis considérables pour les retraités et ce sont des décisions que l'on peut qualifier de référence en la matière sachant qu'elles n'existent pas dans d'autres pays», a-t-il estimé. Le gouvernement, sur ce sujet, a affirmé sa volonté de veiller à trouver une solution à cette question en mettant en place un groupe de travail censé réfléchir et dégager des solutions appropriées. Le DG de la sécurité sociale dira, à ce propos, que «l'accord de principe est annoncé dans le communiqué de la Tripartite : il y aura une solution pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités à court terme». Pour ce qui est de la mutuelle sociale, une loi est cours de préparation, a-t-on indiqué. Il s'agit d'un système complémentaire, a expliqué M. Bourkayeb. «Ceux qui le souhaitent peuvent adhérer à une mutuelle sociale comme système complémentaire pour accorder le complément de remboursement, de prise en charge (les 20 %), que ce soit en prestation en matière de soins ou des indemnités journalières.» «Ce système, a-t-il insisté, doit se développer dans notre pays. «Il doit se développer en harmonie avec les réformes de la sécurité sociale pour qu'il soit un système cohérent», a-t-il ajouté. D'après lui, il y a beaucoup de réflexion fait à ce propos, notamment le groupe de travail issu de la 13e Tripartite de 2009. «Beaucoup d'idées ont été validées par la Tripartite et, maintenant, il y a un nouveau groupe de travail qui va s'atteler à élaborer un nouveau projet de loi en concertation avec les partenaires sociaux», a-t-il encore expliqué. Aujourd'hui, a-t-il fait savoir, 198 milliards de dinars sont versés annuellement à plus de 2 millions de bénéficiaires d'avantages de retraite. Après de longues heures de débats et de concertations, la tripartite, sur la question de la revalorisation et de l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités, a annoncé sa décision de mettre en place un groupe de travail chargé d'examiner les possibilités d'apporter des solutions appropriées. Le directeur général de la sécurité sociale, M. Djawad Bourkayeb, a déclaré, hier, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III, que «pour ce qui est du point concernant la retraite, et, donc, les décisions de la dernière Tripartite, je crois qu'il y a eu des décisions importantes. La première étant l'augmentation du SNMG à hauteur de 18.000 DA. Et la deuxième, le communiqué a été clair, il y aura une solution appropriée pour les retraités. Il s'agit de définir cette solution et à l'avenir proche, il y aura une solution pour les retraités en matière de réalisation». Selon lui, «le principe est accordé de revalorisation. Il s'agit de voir maintenant les meilleures solutions qui tiennent compte des équilibres financiers du système national de retraite pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités et aussi du budget de l'Etat». L'Etat, a-t-il soutenu, met beaucoup d'argent dans le cadre de la dépense de solidarité nationale des retraités, donc «c'est une équation qui est en train d'être résolue et il y aura, à l'avenir, comme dit dans le communiqué, une solution appropriée pour encore améliorer davantage le pouvoir d'achat des retraités». Dans la nouvelle loi de finances 2012, qui sera bientôt soumise au débat, il est prévu d'augmenter de 2 à 3% le montant des recettes pétrolières affectées au fonds de réserves institué pour les retraites. A ce propos, l'invité de la Chaîne III, dira qu'«il est connu par les professionnels des systèmes de retraite que les fonds de réserves sont faits pour sécuriser le système national de retraite à long terme, dans un contexte de transition démographique, de vieillissement de la population et d'allongement de l'espérance de vie». Et de poursuivre : «Il faut voir loin sur un système de retraite, sur trois ou quatre décennies. Je rappelle que l'espérance de vie dans notre pays était de 47 ans, en 1962, ensuite, de 72 ans en 1983, quand il y a eu la loi de la retraite. Elle est maintenant à 76 ans. Donc, il faut tenir compte de tout cela.» Maintenant, pour ce qui est des améliorations du pouvoir d'achat, a-t-il affirmé, «cela se finance sur le budget de la Caisse de retraite pour les réévaluation annuelles mais l'Etat fait aussi un effort de solidarité nationale puisqu'il y a réévaluation exceptionnelle, des abattements et des exonérations d'IRG au dépend du budget de l'Etat». S'agissant des niveaux des réserves financières, actuels de ce fonds dont la dotation va augmenter à 3 %, à partir de janvier 2012, M. Djawad Bourkayeb indiquera qu'après avoir été créé, en 2006, par décision présidentielle, ce fonds de réserves a atteint en juin 2011 un peu plus de 146 milliards. L'aide incontournable de l'Etat En termes d'incidences financières des pensions, l'on évoque le chiffre de 112 milliards de dinars. A ce propos, l'hôte de la radio expliquera que ce chiffre représente, «ce que va mettre l'Etat annuellement avec la seule décision d'augmentation du SNMG à 18.000 DA et qui vaut à une augmentation minimum des pensions de 11.250 DA à 13.500 DA. Ce montant de 112 milliards de dinars représente ce que paiera l'Etat en dépense de solidarité nationale, annuellement, en faveur des retraités». Un peu plus de 800.000 personnes vont en bénéficier. A cela, s'ajoutent, a-t-il expliqué, d'autres indemnités complémentaires accordées aux retraités et les majorations exceptionnelles de 5% qui sont déjà intervenues en 2009. L'Etat va payer globalement plus de 121 milliards de dinars de dépense de solidarité nationale en faveur des retraités, sans compter la future revalorisation telle qu'annoncée dans le communiqué de la tripartite, a-t-il avancé. Les retraités ont bénéficié de deux mesures importantes, jusque-là, à savoir, une exonération de l'IRG jusqu'à 20.000 DA et abattement jusqu'à 40.000 DA, rappelle-t-on. «Ce sont des acquis considérables pour les retraités et ce sont des décisions que l'on peut qualifier de référence en la matière sachant qu'elles n'existent pas dans d'autres pays», a-t-il estimé. Le gouvernement, sur ce sujet, a affirmé sa volonté de veiller à trouver une solution à cette question en mettant en place un groupe de travail censé réfléchir et dégager des solutions appropriées. Le DG de la sécurité sociale dira, à ce propos, que «l'accord de principe est annoncé dans le communiqué de la Tripartite : il y aura une solution pour l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités à court terme». Pour ce qui est de la mutuelle sociale, une loi est cours de préparation, a-t-on indiqué. Il s'agit d'un système complémentaire, a expliqué M. Bourkayeb. «Ceux qui le souhaitent peuvent adhérer à une mutuelle sociale comme système complémentaire pour accorder le complément de remboursement, de prise en charge (les 20 %), que ce soit en prestation en matière de soins ou des indemnités journalières.» «Ce système, a-t-il insisté, doit se développer dans notre pays. «Il doit se développer en harmonie avec les réformes de la sécurité sociale pour qu'il soit un système cohérent», a-t-il ajouté. D'après lui, il y a beaucoup de réflexion fait à ce propos, notamment le groupe de travail issu de la 13e Tripartite de 2009. «Beaucoup d'idées ont été validées par la Tripartite et, maintenant, il y a un nouveau groupe de travail qui va s'atteler à élaborer un nouveau projet de loi en concertation avec les partenaires sociaux», a-t-il encore expliqué. Aujourd'hui, a-t-il fait savoir, 198 milliards de dinars sont versés annuellement à plus de 2 millions de bénéficiaires d'avantages de retraite.