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Les fourmis ménagent des gaines d'aération dans leurs nids
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2011

Publiée dans le Journal of Insect Behaviour, une étude argentine décrit la façon élaborée dont certaines fourmis construisent, au sein de leur fourmilière, de véritables gaines d'aération, destinées à optimiser la pousse des microchampignons qu'elles cultivent pour nourrir leurs larves.
L'air conditionné, une invention humaine ? A revoir... Fait déjà connu des entomologistes, certaines espèces de fourmis bâtissent, dans le corps de leur nid, des tourelles d'aération poreuses, qui captent l'air extérieur et le redistribuent dans la fourmilière. Un moyen, pensent les chercheurs, d'aérer et de réguler la température des cultures de microchampignons dont ces insectes nourrissent leurs larves. Aujourd'hui, le Dr Marcela Cosarinksy, du Muséum d'histoire naturelle de Buenos Aires, et ses collègues, sont parvenus à préciser le mode opératoire des industrieux insectes. En laboratoire, ils ont fourni à une colonie de fourmis coupeuses d'herbe différents matériaux - argile, sable grossier et sable fin - et arrosé régulièrement le tout pour simuler l'action naturelle de la pluie. Laissant travailler les petits 'architectes' (ou 'maçons'), les chercheurs ont ensuite étudié leur production.
"Quand elles ont eu terminé une tourelle d'aération, nous avons analysé l'agencement des matériaux de construction sous le microscope : les fourmis construisent ces tourelles par l'empilement de grains de sable et de petites boules d'argile qu'elles malaxent avec leur mâchoires", explique le Dr Cosarinksy. Et lorsque, d'aventure, l'eau fait se compacter le mur de la tourelle et se boucher les pores, les ouvrières en enlèvent immédiatement les matériaux et en restaurent la paroi. Des tourelles de ventilation qui sont donc des structures construites, insistent les auteurs, et non des dépôts naturels 'passivement' exploités.
Australie : Les requins
de moins en moins
nombreux sur la Grande barrière de corail
Des chercheurs ont recensé les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail. Se basant sur de nouvelles méthodes de comptage, ils affirment qu'elles connaissent un fort et rapide déclin. C'est un bilan inquiétant qu'a révélé une équipe de chercheurs australiens dans la revue scientifique PLoS ONE. Au cours d'une étude, celle-ci a eu recours à de nouvelles méthodes de comptage sélectif, prenant notamment en compte les taux de reproduction et de mortalité, afin de recenser les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail. Au final, leurs résultats se sont alors avérés plutôt préoccupants.
"Le déclin des populations de requins est très rapide. Nos estimations moyennes font état d'un recul de 6% par an pour le requin corail et de 9% pour le requin gris de récif", souligne le professeur Sean Connolly, de la James Cook University, dans la province du Queensland. Des chiffres qui concernent néanmoins uniquement l'Australie. Ainsi dans d'autres mers, celles où la pêche est moins surveillée et réglementée, les populations de requins pourraient faire face à un déclin encore plus élevé.
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont analysé leurs données au moyen d'outils statistiques offrant des projections démographiques à long-terme. Une approche qui "pourrait être appliquée à un large spectre d'espèces menacées pour lesquelles des estimations directes de mortalité sont lacunaires", estime Mizue Hisano, co-auteur de cette recherche.
Publiée dans le Journal of Insect Behaviour, une étude argentine décrit la façon élaborée dont certaines fourmis construisent, au sein de leur fourmilière, de véritables gaines d'aération, destinées à optimiser la pousse des microchampignons qu'elles cultivent pour nourrir leurs larves.
L'air conditionné, une invention humaine ? A revoir... Fait déjà connu des entomologistes, certaines espèces de fourmis bâtissent, dans le corps de leur nid, des tourelles d'aération poreuses, qui captent l'air extérieur et le redistribuent dans la fourmilière. Un moyen, pensent les chercheurs, d'aérer et de réguler la température des cultures de microchampignons dont ces insectes nourrissent leurs larves. Aujourd'hui, le Dr Marcela Cosarinksy, du Muséum d'histoire naturelle de Buenos Aires, et ses collègues, sont parvenus à préciser le mode opératoire des industrieux insectes. En laboratoire, ils ont fourni à une colonie de fourmis coupeuses d'herbe différents matériaux - argile, sable grossier et sable fin - et arrosé régulièrement le tout pour simuler l'action naturelle de la pluie. Laissant travailler les petits 'architectes' (ou 'maçons'), les chercheurs ont ensuite étudié leur production.
"Quand elles ont eu terminé une tourelle d'aération, nous avons analysé l'agencement des matériaux de construction sous le microscope : les fourmis construisent ces tourelles par l'empilement de grains de sable et de petites boules d'argile qu'elles malaxent avec leur mâchoires", explique le Dr Cosarinksy. Et lorsque, d'aventure, l'eau fait se compacter le mur de la tourelle et se boucher les pores, les ouvrières en enlèvent immédiatement les matériaux et en restaurent la paroi. Des tourelles de ventilation qui sont donc des structures construites, insistent les auteurs, et non des dépôts naturels 'passivement' exploités.
Australie : Les requins
de moins en moins
nombreux sur la Grande barrière de corail
Des chercheurs ont recensé les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail. Se basant sur de nouvelles méthodes de comptage, ils affirment qu'elles connaissent un fort et rapide déclin. C'est un bilan inquiétant qu'a révélé une équipe de chercheurs australiens dans la revue scientifique PLoS ONE. Au cours d'une étude, celle-ci a eu recours à de nouvelles méthodes de comptage sélectif, prenant notamment en compte les taux de reproduction et de mortalité, afin de recenser les populations de requins vivant sur la Grande barrière de corail. Au final, leurs résultats se sont alors avérés plutôt préoccupants.
"Le déclin des populations de requins est très rapide. Nos estimations moyennes font état d'un recul de 6% par an pour le requin corail et de 9% pour le requin gris de récif", souligne le professeur Sean Connolly, de la James Cook University, dans la province du Queensland. Des chiffres qui concernent néanmoins uniquement l'Australie. Ainsi dans d'autres mers, celles où la pêche est moins surveillée et réglementée, les populations de requins pourraient faire face à un déclin encore plus élevé.
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont analysé leurs données au moyen d'outils statistiques offrant des projections démographiques à long-terme. Une approche qui "pourrait être appliquée à un large spectre d'espèces menacées pour lesquelles des estimations directes de mortalité sont lacunaires", estime Mizue Hisano, co-auteur de cette recherche.


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