Les participants aux travaux de la deuxième journée du colloque sur "Tlemcen l'islamique, entre patrimoine urbanistique et architectural et héritage technique" ont mis en exergue, mardi à Tlemcen, les particularités esthétiques du patrimoine architectural, qui a fait de la capitale des zianides l'une des cités célèbres dans le monde musulman. Mme Latifa Bouraba de l'Institut d'archéologie de l'université d'Alger, a affirmé, dans sa communication, que le patrimoine architectural de Tlemcen est "authentique et particulier" par sa mosaïque et son style urbanistique, ce qui a donné à cette ville maghrébine un cachet civilisationnel arabo-musulman. La conférencière a abordé, dans une approche descriptive, les monuments de l'art islamique authentique que recèle cette ville, constituant un "véritable" musée ouvert aux ères historiques de prospérité qu'a connues cette cité. Elle a indiqué dans ce sens que les plus beaux vestiges religieux construits à Tlemcen datent de la dynastie Mérinide, tels que les mosquées d'Abi Mediène Chouaib et de Sidi El Haloui. Le chef de département d'archéologie à l'université de Hail (Arabie Saoudite), M. Fahd Salah Hawas a établi une comparaison entre Tlemcen et Hail en relevant des similitudes pour ce qui est de la conception et des éléments et techniques architecturaux. Dr Charifa Tayane de l'institut d'archéologie de l'université d'Alger a présenté sur vidéo des modèles de métiers traditionnels du cuivre, exercés par des Tlemcéniens à l'époque ottomane. Dr Abdelouhaed Denoune Taha, doyen de faculté de l'éducation à l'université de Mossoul (Irak) a abordé l'évolution urbaine de Tlemcen l'islamique à travers les textes écrits sur les villes comme "Agadir", et " Mansourah". Agadir a été connue sous cette appellation à l'époque des "foutouhate" musulmanes et s'est développé à l'époque des Idrissides. Elle fut appelée "Tajrart" à l'époque des Mourabitine. Elle tomba sous l'emprise des Mouahidine puis des Zianides, qui l'ont érigée en capitale. Selon le conférencier, la ville de "Mansourah" a vu le jour suite au conflit existant entre les Zianides et les Mérinides qui avaient assiégé Tlemcen. Ce colloque, organisé par le ministère des Affaires religieuses et Wakfs en collaboration avec le Laboratoire de la construction civilisationnelle au Maghreb central de l'université d'Alger, dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", est marqué par la participation de chercheurs et spécialistes en archéologie et patrimoine islamique, d'Algérie, d'Egypte, du Maroc, d'Arabie-Saoudite, de Tunisie, de Syrie et d'Irak. Les travaux de cette rencontre se poursuivent par la présentation d'une série de communications abordant "Les édifices religieux: mosquées, écoles, zaouïas et mausolées" et "Les vestiges historiques et les bâtiments civils et militaires à Tlemcen et ses régions". La troisième et dernière journée de ce colloque sera consacrée à une visite touristique aux différents monuments et vestiges historiques que recèle Tlemcen. Les participants aux travaux de la deuxième journée du colloque sur "Tlemcen l'islamique, entre patrimoine urbanistique et architectural et héritage technique" ont mis en exergue, mardi à Tlemcen, les particularités esthétiques du patrimoine architectural, qui a fait de la capitale des zianides l'une des cités célèbres dans le monde musulman. Mme Latifa Bouraba de l'Institut d'archéologie de l'université d'Alger, a affirmé, dans sa communication, que le patrimoine architectural de Tlemcen est "authentique et particulier" par sa mosaïque et son style urbanistique, ce qui a donné à cette ville maghrébine un cachet civilisationnel arabo-musulman. La conférencière a abordé, dans une approche descriptive, les monuments de l'art islamique authentique que recèle cette ville, constituant un "véritable" musée ouvert aux ères historiques de prospérité qu'a connues cette cité. Elle a indiqué dans ce sens que les plus beaux vestiges religieux construits à Tlemcen datent de la dynastie Mérinide, tels que les mosquées d'Abi Mediène Chouaib et de Sidi El Haloui. Le chef de département d'archéologie à l'université de Hail (Arabie Saoudite), M. Fahd Salah Hawas a établi une comparaison entre Tlemcen et Hail en relevant des similitudes pour ce qui est de la conception et des éléments et techniques architecturaux. Dr Charifa Tayane de l'institut d'archéologie de l'université d'Alger a présenté sur vidéo des modèles de métiers traditionnels du cuivre, exercés par des Tlemcéniens à l'époque ottomane. Dr Abdelouhaed Denoune Taha, doyen de faculté de l'éducation à l'université de Mossoul (Irak) a abordé l'évolution urbaine de Tlemcen l'islamique à travers les textes écrits sur les villes comme "Agadir", et " Mansourah". Agadir a été connue sous cette appellation à l'époque des "foutouhate" musulmanes et s'est développé à l'époque des Idrissides. Elle fut appelée "Tajrart" à l'époque des Mourabitine. Elle tomba sous l'emprise des Mouahidine puis des Zianides, qui l'ont érigée en capitale. Selon le conférencier, la ville de "Mansourah" a vu le jour suite au conflit existant entre les Zianides et les Mérinides qui avaient assiégé Tlemcen. Ce colloque, organisé par le ministère des Affaires religieuses et Wakfs en collaboration avec le Laboratoire de la construction civilisationnelle au Maghreb central de l'université d'Alger, dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", est marqué par la participation de chercheurs et spécialistes en archéologie et patrimoine islamique, d'Algérie, d'Egypte, du Maroc, d'Arabie-Saoudite, de Tunisie, de Syrie et d'Irak. Les travaux de cette rencontre se poursuivent par la présentation d'une série de communications abordant "Les édifices religieux: mosquées, écoles, zaouïas et mausolées" et "Les vestiges historiques et les bâtiments civils et militaires à Tlemcen et ses régions". La troisième et dernière journée de ce colloque sera consacrée à une visite touristique aux différents monuments et vestiges historiques que recèle Tlemcen.