Privé de ses internationaux, l'OM s'est retrouvé en petit comité mercredi dernier. La tension était palpable. Devant les médias, Guy Stephan et André Ayew ont pesé leurs mots pour exprimer le mal être ambiant. Le message était le même : l'OM doit retrouver son agressivité pour sortir la tête de l'eau. Marseille a décrété l'état d'urgence. Ce midi, Guy Stephan est ainsi apparu très déterminé devant la presse. L'adjoint de Didier Deschamps a joué carte sur table. Il ne fuit pas ses responsabilités. "Il ne faut pas faire de langue de bois,décrète-t-il. La situation est grave mais pas désespérée. On est 13e du championnat, ça ne correspond pas du tout à ce que doit faire l'OM. On doit trouver la solution. On a un standing à respecter." André Ayew abonde dans le sens de son technicien. "On doit garder la tête haute, avance l'attaquant ghanéen. Il faut maintenant montrer que l'on est des hommes. Cette situation est difficile, mais on doit avoir les épaules assez larges pour l'assumer." Pour revenir dans le haut du tableau, Stephan prône un retour aux principes de base. "On n'arrive pas à mettre en pratique ce que l'on fait à l'entraînement, détaille l'adjoint de DD. Sur le plan technique, ce que réalisent les joueurs est vraiment insuffisant en match. Mais je ne veux pas évoquer la situation de l'un ou l'autre. Car le problème est global. Nous n'arrivons pas à faire des passes simples. Il y a une fébrilité qui s'installe. Elle est malheureusement ravageuse. Ce n'est pas possible d'avoir autant de déchet !" Adapter les méthodes de management Le ton de Guy Stephan se fait encore plus grave lorsqu'il aborde les chiffres… "On a déjà joué 25% des matches en championnat, constate-t-il. C'est beaucoup… On ne décolle pas. Et on n'a toujours pas trouvé la solution." Les joueurs ont pourtant essayé de crever l'abcès. A l'issue de la rencontre perdue à Lyon (2-0), les langues se sont déliées dans le vestiaire. "Didier (Deschamps) a aussi multiplié les rendez-vous individuels avec les joueurs, détaille Stephan. Il n'a pas eu peur de pointer du doigt les manques des uns et des autres. Je peux vous dire que son discours en interne est dur quand il est face aux joueurs." L'aîné des frères Ayew voit toujours en Deschamps l'homme de la situation. "Oui, le message du coach passe toujours, explique-t-il. Il est serein. Et les joueurs le respecte." Devant le manque de réaction de ses troupes, Deschamps a décidé de faire tourner son effectif. En reléguant des cadres sur le banc (Alou Diarra par exemple), le coach marseillais a essayé de piquer au vif certains de ses joueurs. "Il n'a pas hésité à changer des gars, confirme son adjoint. Mais il n'y a pas de flamme. On l'a vu contre Brest. Ça ronronne…" L'heure est-elle venue de gérer le groupe différemment ? Une remise en cause plus musclée peut-elle permettre de redonner de la vigueur aux vice-champions de France ? "Pendant deux ans, la technique de management a bien fonctionné, reconnait Stephan. Même s'il y a eu des hauts et des bas. Des messages sont passés. Maintenant, il faut adapter cette gestion des hommes afin de retrouver la dynamique de groupe." Le retour d'André-Pierre Gignac à l'entraînement et celui également prévu de Stéphane Mbia sur les pelouses pourraient changer la donne. "Nous avons eu beaucoup d'absents en ce début de saison, déplore l'adjoint de Deschamps. Il faut se dire que l'on va récupérer des forces vives qui ne sont pas là aujourd'hui." Les absents ont toujours tort. Charge à eux maintenant de prouver qu'ils peuvent aider l'OM à sortir de l'ornière. Privé de ses internationaux, l'OM s'est retrouvé en petit comité mercredi dernier. La tension était palpable. Devant les médias, Guy Stephan et André Ayew ont pesé leurs mots pour exprimer le mal être ambiant. Le message était le même : l'OM doit retrouver son agressivité pour sortir la tête de l'eau. Marseille a décrété l'état d'urgence. Ce midi, Guy Stephan est ainsi apparu très déterminé devant la presse. L'adjoint de Didier Deschamps a joué carte sur table. Il ne fuit pas ses responsabilités. "Il ne faut pas faire de langue de bois,décrète-t-il. La situation est grave mais pas désespérée. On est 13e du championnat, ça ne correspond pas du tout à ce que doit faire l'OM. On doit trouver la solution. On a un standing à respecter." André Ayew abonde dans le sens de son technicien. "On doit garder la tête haute, avance l'attaquant ghanéen. Il faut maintenant montrer que l'on est des hommes. Cette situation est difficile, mais on doit avoir les épaules assez larges pour l'assumer." Pour revenir dans le haut du tableau, Stephan prône un retour aux principes de base. "On n'arrive pas à mettre en pratique ce que l'on fait à l'entraînement, détaille l'adjoint de DD. Sur le plan technique, ce que réalisent les joueurs est vraiment insuffisant en match. Mais je ne veux pas évoquer la situation de l'un ou l'autre. Car le problème est global. Nous n'arrivons pas à faire des passes simples. Il y a une fébrilité qui s'installe. Elle est malheureusement ravageuse. Ce n'est pas possible d'avoir autant de déchet !" Adapter les méthodes de management Le ton de Guy Stephan se fait encore plus grave lorsqu'il aborde les chiffres… "On a déjà joué 25% des matches en championnat, constate-t-il. C'est beaucoup… On ne décolle pas. Et on n'a toujours pas trouvé la solution." Les joueurs ont pourtant essayé de crever l'abcès. A l'issue de la rencontre perdue à Lyon (2-0), les langues se sont déliées dans le vestiaire. "Didier (Deschamps) a aussi multiplié les rendez-vous individuels avec les joueurs, détaille Stephan. Il n'a pas eu peur de pointer du doigt les manques des uns et des autres. Je peux vous dire que son discours en interne est dur quand il est face aux joueurs." L'aîné des frères Ayew voit toujours en Deschamps l'homme de la situation. "Oui, le message du coach passe toujours, explique-t-il. Il est serein. Et les joueurs le respecte." Devant le manque de réaction de ses troupes, Deschamps a décidé de faire tourner son effectif. En reléguant des cadres sur le banc (Alou Diarra par exemple), le coach marseillais a essayé de piquer au vif certains de ses joueurs. "Il n'a pas hésité à changer des gars, confirme son adjoint. Mais il n'y a pas de flamme. On l'a vu contre Brest. Ça ronronne…" L'heure est-elle venue de gérer le groupe différemment ? Une remise en cause plus musclée peut-elle permettre de redonner de la vigueur aux vice-champions de France ? "Pendant deux ans, la technique de management a bien fonctionné, reconnait Stephan. Même s'il y a eu des hauts et des bas. Des messages sont passés. Maintenant, il faut adapter cette gestion des hommes afin de retrouver la dynamique de groupe." Le retour d'André-Pierre Gignac à l'entraînement et celui également prévu de Stéphane Mbia sur les pelouses pourraient changer la donne. "Nous avons eu beaucoup d'absents en ce début de saison, déplore l'adjoint de Deschamps. Il faut se dire que l'on va récupérer des forces vives qui ne sont pas là aujourd'hui." Les absents ont toujours tort. Charge à eux maintenant de prouver qu'ils peuvent aider l'OM à sortir de l'ornière.