"On ne lâche rien" : le slogan était sur toutes les lèvres dimanche après le succès probant de Marseille sur le Paris SG (2-1), qui maintient l'OM en course dans son double objectif, la qualification en Ligue des champions et la reconquête de son titre de champion. "On ne lâche rien" : le slogan était sur toutes les lèvres dimanche après le succès probant de Marseille sur le Paris SG (2-1), qui maintient l'OM en course dans son double objectif, la qualification en Ligue des champions et la reconquête de son titre de champion. Au sortir d'une fin d'hiver qui avait tout de la mise à l'épreuve avec Lille, Rennes et Paris SG au menu - sans parler de Manchester United en Ligue des champions -Marseille présente ainsi un bilan encourageant. A 4 points du leader nordiste, le champion de France a reconquis la 2e place, écarté Paris du haut du tableau et affiché dimanche une qualité de jeu offensive rafraîchissante qu'on ne lui connaissait plus. "Sur 2011, nous sommes premiers", expliquait l'entraîneur marseillais Didier Deschamps, toujours amateur de statistiques et dont l'équipe a raflé 22 points en 9 matches depuis le retour de trêve. Presque un rythme de champion, au cas où Lille s'avisait à perdre quelques plumes en route..L'OM semble en effet sûr de son football depuis son crash au Vélodrome face au LOSC (1-2). Très solide à Rennes dans la foulée de ce revers (victoire 2-0), fort honorable à Old Trafford mercredi en 1/8es de finale retour de Ligue des champions malgré sa défaite (2-1), le champion de France est apparu plus fringant encore dimanche. A tout le moins plus agréable à l'oeil... L'éternel chantier de l'animation offensive a notamment semblé franchir une étape. Le trio Rémy-Valbuena-Ayew n'y est pas étranger. L'OM a de la réserve Le premier confirme sa renaissance, entamée au début de l'année. Très en jambes, percutant, de nouveau capable de percées déstabilisantes entre les lignes milieu-défense, il ne lui a manqué qu'un brin de précision en fin de match pour compléter sa panoplie de buts (9). Il a fini la partie dans l'axe, un poste où Deschamps pourrait l'utiliser plus souvent une fois acté le départ de Brandao pour Cruzeiro. Cela aurait l'avantage de conserver sur le pré l'ancien Niçois en même temps que Valbuena. Celui-ci, titulaire pour la première fois depuis son entorse à un genou fin janvier, a montré dimanche qu'il avait retrouvé toute son énergie. Dans un rôle de meneur de jeu derrière l'attaquant en l'absence de Lucho laissé sur le banc, qu'il devrait rétrocéder à l'Argentin, il est resté fidèle à son registre: changement de rythme, jeu de passes, dribbles. Son retour en forme intervient au bon moment. André Ayew, de son côté, continue d'aligner les performances de haut vol sur le côté gauche. Sa marque de fabrique : générosité, puissance, replacement, harcèlement. Le tout couronné d'un but, son 7e de la saison.Si l'attaque a ainsi flambé, à l'exception d'un Gignac au coup de rein toujours un peu juste, elle le doit aussi à la nouvelle configuration du milieu, où le duo Mbia-Cheyrou constitue le tube du moment. Mbia dans un rôle de récupérateur omniprésent, et Cheyrou en passeur-relanceur précieux techniquement. L'OM a de la réserve... Au sortir d'une fin d'hiver qui avait tout de la mise à l'épreuve avec Lille, Rennes et Paris SG au menu - sans parler de Manchester United en Ligue des champions -Marseille présente ainsi un bilan encourageant. A 4 points du leader nordiste, le champion de France a reconquis la 2e place, écarté Paris du haut du tableau et affiché dimanche une qualité de jeu offensive rafraîchissante qu'on ne lui connaissait plus. "Sur 2011, nous sommes premiers", expliquait l'entraîneur marseillais Didier Deschamps, toujours amateur de statistiques et dont l'équipe a raflé 22 points en 9 matches depuis le retour de trêve. Presque un rythme de champion, au cas où Lille s'avisait à perdre quelques plumes en route..L'OM semble en effet sûr de son football depuis son crash au Vélodrome face au LOSC (1-2). Très solide à Rennes dans la foulée de ce revers (victoire 2-0), fort honorable à Old Trafford mercredi en 1/8es de finale retour de Ligue des champions malgré sa défaite (2-1), le champion de France est apparu plus fringant encore dimanche. A tout le moins plus agréable à l'oeil... L'éternel chantier de l'animation offensive a notamment semblé franchir une étape. Le trio Rémy-Valbuena-Ayew n'y est pas étranger. L'OM a de la réserve Le premier confirme sa renaissance, entamée au début de l'année. Très en jambes, percutant, de nouveau capable de percées déstabilisantes entre les lignes milieu-défense, il ne lui a manqué qu'un brin de précision en fin de match pour compléter sa panoplie de buts (9). Il a fini la partie dans l'axe, un poste où Deschamps pourrait l'utiliser plus souvent une fois acté le départ de Brandao pour Cruzeiro. Cela aurait l'avantage de conserver sur le pré l'ancien Niçois en même temps que Valbuena. Celui-ci, titulaire pour la première fois depuis son entorse à un genou fin janvier, a montré dimanche qu'il avait retrouvé toute son énergie. Dans un rôle de meneur de jeu derrière l'attaquant en l'absence de Lucho laissé sur le banc, qu'il devrait rétrocéder à l'Argentin, il est resté fidèle à son registre: changement de rythme, jeu de passes, dribbles. Son retour en forme intervient au bon moment. André Ayew, de son côté, continue d'aligner les performances de haut vol sur le côté gauche. Sa marque de fabrique : générosité, puissance, replacement, harcèlement. Le tout couronné d'un but, son 7e de la saison.Si l'attaque a ainsi flambé, à l'exception d'un Gignac au coup de rein toujours un peu juste, elle le doit aussi à la nouvelle configuration du milieu, où le duo Mbia-Cheyrou constitue le tube du moment. Mbia dans un rôle de récupérateur omniprésent, et Cheyrou en passeur-relanceur précieux techniquement. L'OM a de la réserve...