Des islamistes occupent l'université de Sousse. Ils ont envahi samedi dernier l'université de Sousse, dans le nord-est du pays, pour protester contre le refus d'inscription opposé par les autorités universitaires à une étudiante voilée. «Le secrétaire général de l'université a été agressé ce matin avec beaucoup de violence par un groupe d'extrémistes religieux», a déclaré Moncef Abdoul Djalil, doyen de la faculté de lettres et de sciences humaines de l'université de Sousse, une ville située à environ 150 km au sud de Tunis, sur la côte méditerranéenne. Selon cet universitaire cité par l'agence de presse officielle TAP, quelque personnes ont manifesté devant la faculté de lettres avant d'envahir le bâtiment en brandissantdes banderoles réclamant le droit des étudiantes à porter le 'niqab" (voile). «Cet incident grave a provoqué un mouvement de terreur et de panique dans les rangs des étudiants etdes enseignants», a ajouté le doyen. Des témoins ont raconté à Reuters qu'un important déploiement de forces de sécurité avait été mis en place après l'incident autour du bâtiment universitaire pour empêcher tout nouvel incident. La Tunisie, dont «la révolution de jasmin» a chassé du pouvoir le président Zine Ben Ali le 14 janvier, organisera le 23 octobre des élections constituantes, premier scrutin dans la région depuis le déclenchement du Printemps arabe. L'affaire du "niqab" de Sousse illustre les tensions religieuses susceptibles de dominer les élections, qui opposent laïques et islamistes. Les islamistes modérés d'Ennahda pourraient arriver en tête au soir du 23 octobre. Le ministère de l'Education a décidé d'interdire le "niqab", qui recouvre l'ensemble du visage, à l'université à compter du début de l'année universitaire. Des islamistes occupent l'université de Sousse. Ils ont envahi samedi dernier l'université de Sousse, dans le nord-est du pays, pour protester contre le refus d'inscription opposé par les autorités universitaires à une étudiante voilée. «Le secrétaire général de l'université a été agressé ce matin avec beaucoup de violence par un groupe d'extrémistes religieux», a déclaré Moncef Abdoul Djalil, doyen de la faculté de lettres et de sciences humaines de l'université de Sousse, une ville située à environ 150 km au sud de Tunis, sur la côte méditerranéenne. Selon cet universitaire cité par l'agence de presse officielle TAP, quelque personnes ont manifesté devant la faculté de lettres avant d'envahir le bâtiment en brandissantdes banderoles réclamant le droit des étudiantes à porter le 'niqab" (voile). «Cet incident grave a provoqué un mouvement de terreur et de panique dans les rangs des étudiants etdes enseignants», a ajouté le doyen. Des témoins ont raconté à Reuters qu'un important déploiement de forces de sécurité avait été mis en place après l'incident autour du bâtiment universitaire pour empêcher tout nouvel incident. La Tunisie, dont «la révolution de jasmin» a chassé du pouvoir le président Zine Ben Ali le 14 janvier, organisera le 23 octobre des élections constituantes, premier scrutin dans la région depuis le déclenchement du Printemps arabe. L'affaire du "niqab" de Sousse illustre les tensions religieuses susceptibles de dominer les élections, qui opposent laïques et islamistes. Les islamistes modérés d'Ennahda pourraient arriver en tête au soir du 23 octobre. Le ministère de l'Education a décidé d'interdire le "niqab", qui recouvre l'ensemble du visage, à l'université à compter du début de l'année universitaire.