Si d'ici à 2050, la température globale augmente de 1° à 2°C, certains pays comme le Ghana ou la Côte d'Ivoire verront leur production de cacao menacée. Si d'ici à 2050, la température globale augmente de 1° à 2°C, certains pays comme le Ghana ou la Côte d'Ivoire verront leur production de cacao menacée. Cette alerte est émise dans un rapport publié par l'International Center for Tropical Agriculture. Des chercheurs de l'International Center for Tropical Agriculture (CIAT), basé en Colombie, ont publié un rapport dans lequel ils révèlent la menace qui pèse sur la production de cacao de certains pays d'Afrique, tels la Côte d'Ivoire ou le Ghana. Si en 2050, la température augmente de 2°C comme le prévoient les experts, certaines zones d'Afrique de l'Ouest deviendront impropres à la production de cacao, alertent les chercheurs sur le site Internet du CIAT. Comme le souligne le docteur Peter Laderach, l'auteur principal de l'étude publiée jeudi, la hausse des températures a déjà un impact sur les cultures de cacao de quelques zones d'Afrique de l'Ouest. Or les petits exploitants agricoles de Côte-d'Ivoire et du Ghana assurent à eux seuls plus de la moitié de la production de cacao mondiale. En Côte d'Ivoire, cette culture représente 7,5% du PIB, tandis qu'au Ghana, elle compte pour 3,4%. La rapport prévoit que les zones les plus propices à la culture de cacao seront celles situées à des altitudes plus élevées. "Mais le problème est que la plus grande partie de l'Afrique de l'ouest est relativement plate" explique le docteur Laderach. En outre, la recherche de nouvelles zones pour la culture de cacao pourrait engendrer un important déboisement, la destruction d'aires protégées et d'habitats importants pour la flore et la faune. Le rapport préconise donc de se concentrer sur les zones déjà existantes, en diversifiant les cultures des exploitants locaux, mais aussi par exemple, en plantant des arbres dont les feuilles protègeront les plants de cacao de la chaleur. Cette alerte est émise dans un rapport publié par l'International Center for Tropical Agriculture. Des chercheurs de l'International Center for Tropical Agriculture (CIAT), basé en Colombie, ont publié un rapport dans lequel ils révèlent la menace qui pèse sur la production de cacao de certains pays d'Afrique, tels la Côte d'Ivoire ou le Ghana. Si en 2050, la température augmente de 2°C comme le prévoient les experts, certaines zones d'Afrique de l'Ouest deviendront impropres à la production de cacao, alertent les chercheurs sur le site Internet du CIAT. Comme le souligne le docteur Peter Laderach, l'auteur principal de l'étude publiée jeudi, la hausse des températures a déjà un impact sur les cultures de cacao de quelques zones d'Afrique de l'Ouest. Or les petits exploitants agricoles de Côte-d'Ivoire et du Ghana assurent à eux seuls plus de la moitié de la production de cacao mondiale. En Côte d'Ivoire, cette culture représente 7,5% du PIB, tandis qu'au Ghana, elle compte pour 3,4%. La rapport prévoit que les zones les plus propices à la culture de cacao seront celles situées à des altitudes plus élevées. "Mais le problème est que la plus grande partie de l'Afrique de l'ouest est relativement plate" explique le docteur Laderach. En outre, la recherche de nouvelles zones pour la culture de cacao pourrait engendrer un important déboisement, la destruction d'aires protégées et d'habitats importants pour la flore et la faune. Le rapport préconise donc de se concentrer sur les zones déjà existantes, en diversifiant les cultures des exploitants locaux, mais aussi par exemple, en plantant des arbres dont les feuilles protègeront les plants de cacao de la chaleur.