Un atelier national sur le terrorisme au profit de magistrats algériens, se tient depuis hier à la Résidence des magistrats à Alger. Programmé pour 3 jours, 11, 12 et 13 octobre, cet atelier est organisé en collaboration avec l'UNODC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime), il se veut être un atelier de réflexion sur les mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme. Un atelier national sur le terrorisme au profit de magistrats algériens, se tient depuis hier à la Résidence des magistrats à Alger. Programmé pour 3 jours, 11, 12 et 13 octobre, cet atelier est organisé en collaboration avec l'UNODC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime), il se veut être un atelier de réflexion sur les mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme. Des experts nationaux et étrangers venus de Belgique, du Canada et de France, ainsi que des responsables d'Interpol encadrent cet atelier auquel prennent part 30 magistrats des pôles et de juridiction pénale (parquet, instruction judiciaire, jury, Conseil de la magistrature, officiers de police judiciaire). Des experts algériens feront un exposé sur la législation algérienne en la matière et feront part de l'expérience de l'Algérie relative à la mise en œuvre des mécanismes de coopération internationale de lutte contre le terrorisme et le crime. Outre la question relative aux mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme, l'atelier planchera aussi sur les défis et les obstacles qui se dressent sur l'ensemble du processus surtout au niveau de la coopération entre les Etats membres du Common Law. Les participants bénéficieront de conseils opérationnels et pratiques de la part de l'UNODC et Interpol. «Le bureau d'Alger d'Interpol est l'un des bureaux les plus actifs et les plus intelligents, il a pu se doter d'une cellule d'opération fonctionnelle H24 spécialisée dans la lutte contre le crime transfrontalier», a déclaré en marge de l'atelier, Fahem Al Mansouri, directeur de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) pour la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Il a expliqué que l'Algérie faisait partie d'un réseau de 188 pays qui disposent et qui peuvent alimenter la banque de données d'Interpol relatives aux personnes recherchées conformément à la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies, prise à la suite des attentats du 11 septembre 2001. «Le magistrat ne doit pas se contenter de constater le crime, il peut aller au-delà, en faisant de la prévention et partant, il peut découvrir que le crime a un prolongement extérieur», a indiqué pour sa part Mohammed Amara, directeur général des affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice. Et d'ajouter : «Le service du greffe judiciaire a joué un rôle déterminant dans la lutte contre le terrorisme, il a fourni des informations à plusieurs pays sur la base de dossiers sécuritaires, ce qui a permis de sauver des vies et beaucoup de personnes innocentes.» D'après un représentant de l'UNODC, «l'Algérie est pionnière dans la lutte contre le terrorisme, elle est la 8e nation dans le monde et la 1re en Afrique à avoir ratifié l'ensemble des conventions internationales relatives à la lutte contre le terrorisme». Les journalistes ont été invités à quitter les lieux juste après la cérémonie d'ouverture. Selon les organisateurs, ce sont-là les directives d'Interpol. Au menu des communications, Olivier Christen du parquet de Paris donnera une conférence ayant pour intitulé «Coopération internationale en matière de lutte contre le financement du terrorisme : présentation et partage d'expérience». De son côté, Fahem Al Mansouri d'Interpol animera une conférence portant sur le thème «Outils offerts par Interpol pour la coopération internationale en matière pénale». Walter Gehr et Stephan Koppanyi de l'UNODC présenteront quant à eux une communication portant sur les «Outils pratiques développés par l'UNODC pour faciliter l'extradition et l'entraide judiciaire». Des experts nationaux et étrangers venus de Belgique, du Canada et de France, ainsi que des responsables d'Interpol encadrent cet atelier auquel prennent part 30 magistrats des pôles et de juridiction pénale (parquet, instruction judiciaire, jury, Conseil de la magistrature, officiers de police judiciaire). Des experts algériens feront un exposé sur la législation algérienne en la matière et feront part de l'expérience de l'Algérie relative à la mise en œuvre des mécanismes de coopération internationale de lutte contre le terrorisme et le crime. Outre la question relative aux mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme, l'atelier planchera aussi sur les défis et les obstacles qui se dressent sur l'ensemble du processus surtout au niveau de la coopération entre les Etats membres du Common Law. Les participants bénéficieront de conseils opérationnels et pratiques de la part de l'UNODC et Interpol. «Le bureau d'Alger d'Interpol est l'un des bureaux les plus actifs et les plus intelligents, il a pu se doter d'une cellule d'opération fonctionnelle H24 spécialisée dans la lutte contre le crime transfrontalier», a déclaré en marge de l'atelier, Fahem Al Mansouri, directeur de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) pour la région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Il a expliqué que l'Algérie faisait partie d'un réseau de 188 pays qui disposent et qui peuvent alimenter la banque de données d'Interpol relatives aux personnes recherchées conformément à la résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies, prise à la suite des attentats du 11 septembre 2001. «Le magistrat ne doit pas se contenter de constater le crime, il peut aller au-delà, en faisant de la prévention et partant, il peut découvrir que le crime a un prolongement extérieur», a indiqué pour sa part Mohammed Amara, directeur général des affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice. Et d'ajouter : «Le service du greffe judiciaire a joué un rôle déterminant dans la lutte contre le terrorisme, il a fourni des informations à plusieurs pays sur la base de dossiers sécuritaires, ce qui a permis de sauver des vies et beaucoup de personnes innocentes.» D'après un représentant de l'UNODC, «l'Algérie est pionnière dans la lutte contre le terrorisme, elle est la 8e nation dans le monde et la 1re en Afrique à avoir ratifié l'ensemble des conventions internationales relatives à la lutte contre le terrorisme». Les journalistes ont été invités à quitter les lieux juste après la cérémonie d'ouverture. Selon les organisateurs, ce sont-là les directives d'Interpol. Au menu des communications, Olivier Christen du parquet de Paris donnera une conférence ayant pour intitulé «Coopération internationale en matière de lutte contre le financement du terrorisme : présentation et partage d'expérience». De son côté, Fahem Al Mansouri d'Interpol animera une conférence portant sur le thème «Outils offerts par Interpol pour la coopération internationale en matière pénale». Walter Gehr et Stephan Koppanyi de l'UNODC présenteront quant à eux une communication portant sur les «Outils pratiques développés par l'UNODC pour faciliter l'extradition et l'entraide judiciaire».