ALGER - La coopération "efficace" entre l'Algérie et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), d'une part, et Interpol d'autre part, a été mise en exergue mardi à Alger par les représentants de ces partenaires. Le chef de la section des services de lutte contre le terrorisme de l'UNODC, M. Walter Gehr, a indiqué que l'Algérie pouvait se "féliciter" d'être le premier pays africain et le 8eme dans le monde à ratifier l'ensemble des mesures destinées à combattre le terrorisme dans le monde. S'exprimant en marge d'un atelier national sur les mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme, M. Gehr a ajouté que l' UNODC travaillait depuis 2003 en "étroite collaboration avec l'Algérie dans le cadre d'un programme de coopération (2010-2012) pour combattre le terrorisme de manière efficace". S'agissant de cet atelier, il a précisé que c'est le 6éme du genre organisé par l'UNODC en coopération avec le ministère de la Justice, l'objectif étant, a-t-il dit, de permettre l'échange des connaissances et d'expériences entre les différents pays sur le crime organisé et le terrorisme. M. Gehr a également mis l'accent à ce propos sur l'importance de créer un "réseau de contact" entre différents pays et organismes. De son côté, le directeur du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord d'Interpol, M. Fahem Al Mansoori a relevé les "compétences" du bureau d'Interpol en Algérie, qui collabore "quotidiennement et sans discontinuité" avec la centrale d'Interpol. "C'est un des bureaux les plus actifs au monde de par sa coopération efficace et intelligente", a-t-il affirmé, estimant à cet égard que la coopération entre les différentes parties était nécessaire à tous les niveaux. Organisé par le ministère de la Justice et l'UNDOC, l'atelier national sur les mécanismes juridiques internationaux de coopération en matière pénale contre le terrorisme, qui doit prendre fin mercredi, est encadré par des experts algériens et étrangers (Canada, France et Belgique) ainsi qu'Interpol.