Le Liberia a voté hier pour une triple élection. Président, députés et sénateurs devront être renouvelés. Ellen Johnson Sirleaf, la présidente sortante, qui vient de recevoir le Nobel de la paix, pourrait être réélue rapporte L'Express. L'actualité veut que l'on parle du Liberia, ce pays durement éprouvé par la guerre civile dans les années 90. Vendredi dernier, deux Libériennes ont reçu le prix Nobel de la paix, dont la présidente du pays. Et ce mardi, les Libériens votent. Ils doivent élire leur président, mais aussi leurs députés et leurs sénateurs. Seize candidats briguent le fauteuil présidentiel pour un mandat de six ans. On y annonce deux favoris: la chef de l'Etat sortante Ellen Johnson Sirleaf, du Parti de l'unité. En face d'elle, son principal opposant Winston Tubman, du Congrès pour le changement démocratique. La confrontation est vive entre les deux candidats, notamment depuis vendredi dernier: le prix Nobel de la paix attribué à Ellen Johnson Sirleaf, critiqué par Winston Tubman, est perçu comme un soutien déterminant avant le scrutin. Mais dans un pays pas totalement remis des années de guerre civile des violences sont à craindre. La police libérienne et les forces de la Mission des Nations unies au Liberia (Minul, quelque 8.000 hommes) seront déployées à travers le pays. L'élection sera supervisée par près de 4.400 observateurs locaux et plus de 800 internationaux. Par ailleurs, les électeurs doivent aussi renouveler entièrement leur Assemblée nationale (73 députés) et la moitié de leur Sénat (15 des 30 sénateurs) pour six ans. Si la majorité absolue n'est pas atteinte par les candidats, un éventuel second tour sera organisé le 8 novembre. Le contexte est délicat au Liberia. La guerre civile liberienne a fait 250.000 morts et des centaines de milliers de blessés en 14 ans. Les infrastructures et l'économie du pays ont également été détruites. Appréciée à l'étranger, Ellen Johnson Sirleaf est critiquée chez elle, notamment par ses opposants. Winston Tubman lui reproche par exemple d'avoir échoué à réconcilier le pays. La présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf se défend: "on ne peut pas reconstruire un pays ravagé (...) en (seulement) six ans". Toutefois, elle affirme que son pays a "fait beaucoup de progrès", même si "des choses (restent) à réaliser". R. I./ L'Express Le Liberia a voté hier pour une triple élection. Président, députés et sénateurs devront être renouvelés. Ellen Johnson Sirleaf, la présidente sortante, qui vient de recevoir le Nobel de la paix, pourrait être réélue rapporte L'Express. L'actualité veut que l'on parle du Liberia, ce pays durement éprouvé par la guerre civile dans les années 90. Vendredi dernier, deux Libériennes ont reçu le prix Nobel de la paix, dont la présidente du pays. Et ce mardi, les Libériens votent. Ils doivent élire leur président, mais aussi leurs députés et leurs sénateurs. Seize candidats briguent le fauteuil présidentiel pour un mandat de six ans. On y annonce deux favoris: la chef de l'Etat sortante Ellen Johnson Sirleaf, du Parti de l'unité. En face d'elle, son principal opposant Winston Tubman, du Congrès pour le changement démocratique. La confrontation est vive entre les deux candidats, notamment depuis vendredi dernier: le prix Nobel de la paix attribué à Ellen Johnson Sirleaf, critiqué par Winston Tubman, est perçu comme un soutien déterminant avant le scrutin. Mais dans un pays pas totalement remis des années de guerre civile des violences sont à craindre. La police libérienne et les forces de la Mission des Nations unies au Liberia (Minul, quelque 8.000 hommes) seront déployées à travers le pays. L'élection sera supervisée par près de 4.400 observateurs locaux et plus de 800 internationaux. Par ailleurs, les électeurs doivent aussi renouveler entièrement leur Assemblée nationale (73 députés) et la moitié de leur Sénat (15 des 30 sénateurs) pour six ans. Si la majorité absolue n'est pas atteinte par les candidats, un éventuel second tour sera organisé le 8 novembre. Le contexte est délicat au Liberia. La guerre civile liberienne a fait 250.000 morts et des centaines de milliers de blessés en 14 ans. Les infrastructures et l'économie du pays ont également été détruites. Appréciée à l'étranger, Ellen Johnson Sirleaf est critiquée chez elle, notamment par ses opposants. Winston Tubman lui reproche par exemple d'avoir échoué à réconcilier le pays. La présidente sortante Ellen Johnson Sirleaf se défend: "on ne peut pas reconstruire un pays ravagé (...) en (seulement) six ans". Toutefois, elle affirme que son pays a "fait beaucoup de progrès", même si "des choses (restent) à réaliser". R. I./ L'Express