Toutes les potentialités que recèle l'Algérie pour améliorer le niveau de la sécurité alimentaire du pays doivent être exploitées, alors que la conjoncture actuelle est marquée par un fort renchérissement des produits agricoles sur les marchés internationaux, a estimé, jeudi à Alger, Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Toutes les potentialités que recèle l'Algérie pour améliorer le niveau de la sécurité alimentaire du pays doivent être exploitées, alors que la conjoncture actuelle est marquée par un fort renchérissement des produits agricoles sur les marchés internationaux, a estimé, jeudi à Alger, Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. L'intervenant à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation, le ministre a souligné que l'Algérie avait "tiré les enseignements" des différentes crises alimentaires mondiales, notamment celles de 2007 et de 2008, et a recentré ses moyens et sa politique agricole. «Ces crises nous interpellent pour libérer toutes les forces et les initiatives que recèle l'Algérie pour améliorer notre niveau de sécurité alimentaire", a indiqué le ministre. Le lancement de la politique du Renouveau agricole et rural, en février 2009, est venu en réponse à ces crises à travers la mise en place de programmes de développement et de valorisation des potentialités des terres agricoles, ainsi que la mise en synergie des acteurs de la sphère de production et ceux de l'industrie agroalimentaire. «Le secteur devient de plus en plus attractif, mais nous souhaitons plus d'efforts techniques", estime le ministre. M. Benaïssa a rappelé les différentes mesures prises par les pouvoirs publics pour sécuriser les agriculteurs, notamment en vue d'élargir la base productive. Il a cité, ainsi, les mesures de facilitation qui ont touché le foncier, le financement de plans de production et la régulation à travers l'instauration d'un système de stockage des produits de larges consommation. «Les images des émeutes de la faim survenues dans le monde en 2008, à cause de l'envolée spectaculaire des prix alimentaires ont démontré que le marché mondial ne peut pas à lui seul réguler les prix des produits", a-t-il dit. «Il s'est avéré que les pays, notamment en développement, devraient mettre en place des systèmes de régulation et de stockage et repenser les actions de développement des productions vivrières pour augmenter la production et atténuer la hausse des prix sur le marché international", a-t-il ajouté. Ces actions permettront, également, d'atténuer la crise de la faim de manière structurelle. La faim touche plus de 33 pays dans le monde, la plupart en Afrique, selon les derniers chiffres de l'Organisation des Nations unies de l'alimentation et de l'agriculture (FAO). Malgré la prise de conscience de la communauté internationale vis-à vis de la sécurité alimentaire, la faim continue de gagner du terrain. Plus d'un milliard de personnes sont menacées par la famine dont 14 millions dans la Corne de l'Afrique. La célébration de la Journée mondiale de l'alimentation "est un moment de solidarité avec ces populations. Nous devons avoir une pensée pour eux", a souligné M. Benaïssa, rappelant que l'Algérie avait "réagi selon ses moyens par des actions de solidarité". Le slogan de la FAO cette année est ''Prix des denrées alimentaires: de la crise à la stabilité''. «Ce qui est demandé actuellement, pour faire face à la crise de la faim, c'est la stabilité des prix pour pouvoir continuer à approvisionner les populations à faible revenus en produits de base", a indiqué le représentant de la FAO à Alger, M. Nabil Assaf. Il a cité l'exemple de l'Algérie, qui a mis en place des programme permettant de garantir la stabilité des prix des produits de base comme le lait, les céréales et la pomme de terre à travers le système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). L'intervenant à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation, le ministre a souligné que l'Algérie avait "tiré les enseignements" des différentes crises alimentaires mondiales, notamment celles de 2007 et de 2008, et a recentré ses moyens et sa politique agricole. «Ces crises nous interpellent pour libérer toutes les forces et les initiatives que recèle l'Algérie pour améliorer notre niveau de sécurité alimentaire", a indiqué le ministre. Le lancement de la politique du Renouveau agricole et rural, en février 2009, est venu en réponse à ces crises à travers la mise en place de programmes de développement et de valorisation des potentialités des terres agricoles, ainsi que la mise en synergie des acteurs de la sphère de production et ceux de l'industrie agroalimentaire. «Le secteur devient de plus en plus attractif, mais nous souhaitons plus d'efforts techniques", estime le ministre. M. Benaïssa a rappelé les différentes mesures prises par les pouvoirs publics pour sécuriser les agriculteurs, notamment en vue d'élargir la base productive. Il a cité, ainsi, les mesures de facilitation qui ont touché le foncier, le financement de plans de production et la régulation à travers l'instauration d'un système de stockage des produits de larges consommation. «Les images des émeutes de la faim survenues dans le monde en 2008, à cause de l'envolée spectaculaire des prix alimentaires ont démontré que le marché mondial ne peut pas à lui seul réguler les prix des produits", a-t-il dit. «Il s'est avéré que les pays, notamment en développement, devraient mettre en place des systèmes de régulation et de stockage et repenser les actions de développement des productions vivrières pour augmenter la production et atténuer la hausse des prix sur le marché international", a-t-il ajouté. Ces actions permettront, également, d'atténuer la crise de la faim de manière structurelle. La faim touche plus de 33 pays dans le monde, la plupart en Afrique, selon les derniers chiffres de l'Organisation des Nations unies de l'alimentation et de l'agriculture (FAO). Malgré la prise de conscience de la communauté internationale vis-à vis de la sécurité alimentaire, la faim continue de gagner du terrain. Plus d'un milliard de personnes sont menacées par la famine dont 14 millions dans la Corne de l'Afrique. La célébration de la Journée mondiale de l'alimentation "est un moment de solidarité avec ces populations. Nous devons avoir une pensée pour eux", a souligné M. Benaïssa, rappelant que l'Algérie avait "réagi selon ses moyens par des actions de solidarité". Le slogan de la FAO cette année est ''Prix des denrées alimentaires: de la crise à la stabilité''. «Ce qui est demandé actuellement, pour faire face à la crise de la faim, c'est la stabilité des prix pour pouvoir continuer à approvisionner les populations à faible revenus en produits de base", a indiqué le représentant de la FAO à Alger, M. Nabil Assaf. Il a cité l'exemple de l'Algérie, qui a mis en place des programme permettant de garantir la stabilité des prix des produits de base comme le lait, les céréales et la pomme de terre à travers le système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac).