L'armée syrienne a mené une incursion dans une ville du nord du pays jeudi dernier. Cette ville, Banache, est secouée depuis par des bombardements et des affrontements, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. L'armée syrienne a mené une incursion dans une ville du nord du pays jeudi dernier. Cette ville, Banache, est secouée depuis par des bombardements et des affrontements, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. La répression a fait 2.900 morts depuis le début de la révolte. Dans le centre du pays, les forces armées ont affirmé avoir repris le contrôle de la ville, jeudi, après des jours d'affrontements entre soldats et déserteurs, que les autorités ont qualifiés de "bandes armées qui terrorisent la population". Selon l'OSDH, "des dizaine de civils ont été tués puis enterrés dasn les jardins des maisons." Dans le reste du pays, l'armée et les forces de sécurité ont mené une incursion dans un quartier de Homs, avec des tirs nourris, ont rapporté les comités locaux de coordination qui encadrent la contestation sur le terrain. Dans la province de Deraa, de violents affrontements entre des soldats et des hommes armés, "vraisemblablement des déserteurs", ont fait neuf morts — un officier et huit soldats —, a rapporté l'OSDH, citant un militant sur place. Dans ces deux localités, des civils auraient été arrêtés selon ces mêmes sources. Mercredi, des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le centre de Damas pour une manifestation de soutien au régime du président Bachar Al-Assad, confronté depuis près de sept mois à une intense contestation populaire. En réponse, des milliers de Syriens étaient descendus dans les rues pour appeler à la chute du régime dans plusieurs villes du pays. Le CCG appelle à une réunion urgente des ministres arabes des AE. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé à la tenue d'une réunion urgente des ministres arabes des Affaires étrangères consacrée à la situation actuelle en Syrie et à examiner les moyens de mettre fin à "l'effusion du sang", sans définir la date de la réunion. Dans un communiqué publié jeudi, le CCG précise que la réunion ministérielle arabe devrait étudier "la situation en Syrie, qui s'est nettement détériorée notamment au plan humanitaire, et les moyens et les mesures susceptibles de mettre fin à l'effusion du sang et d'arrêter la machine de violence". Le communiqué n'avance pas de date à la réunion proposée, ni la nature des mesures envisagées pour enrayer la violence en Syrie. Réunis le 13 septembre au Caire, les ministres arabes des Affaires étrangères avaient appelé les autorités syriennes à mettre fin "immédiatement à l'effusion du sang". La Syrie connaît depuis des mois un large mouvement de contestation populaire réclamant des réformes et notamment le départ du président Bachar al-Assad. Damas, qui avance le chiffre de 1.400 morts entre civils et militaires, attribue ces violences à des "gangs armés qui cherchent à déstabiliser le pays", dénonçant "un complot étranger" contre la Syrie. La répression a fait 2.900 morts depuis le début de la révolte. Dans le centre du pays, les forces armées ont affirmé avoir repris le contrôle de la ville, jeudi, après des jours d'affrontements entre soldats et déserteurs, que les autorités ont qualifiés de "bandes armées qui terrorisent la population". Selon l'OSDH, "des dizaine de civils ont été tués puis enterrés dasn les jardins des maisons." Dans le reste du pays, l'armée et les forces de sécurité ont mené une incursion dans un quartier de Homs, avec des tirs nourris, ont rapporté les comités locaux de coordination qui encadrent la contestation sur le terrain. Dans la province de Deraa, de violents affrontements entre des soldats et des hommes armés, "vraisemblablement des déserteurs", ont fait neuf morts — un officier et huit soldats —, a rapporté l'OSDH, citant un militant sur place. Dans ces deux localités, des civils auraient été arrêtés selon ces mêmes sources. Mercredi, des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le centre de Damas pour une manifestation de soutien au régime du président Bachar Al-Assad, confronté depuis près de sept mois à une intense contestation populaire. En réponse, des milliers de Syriens étaient descendus dans les rues pour appeler à la chute du régime dans plusieurs villes du pays. Le CCG appelle à une réunion urgente des ministres arabes des AE. Les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont appelé à la tenue d'une réunion urgente des ministres arabes des Affaires étrangères consacrée à la situation actuelle en Syrie et à examiner les moyens de mettre fin à "l'effusion du sang", sans définir la date de la réunion. Dans un communiqué publié jeudi, le CCG précise que la réunion ministérielle arabe devrait étudier "la situation en Syrie, qui s'est nettement détériorée notamment au plan humanitaire, et les moyens et les mesures susceptibles de mettre fin à l'effusion du sang et d'arrêter la machine de violence". Le communiqué n'avance pas de date à la réunion proposée, ni la nature des mesures envisagées pour enrayer la violence en Syrie. Réunis le 13 septembre au Caire, les ministres arabes des Affaires étrangères avaient appelé les autorités syriennes à mettre fin "immédiatement à l'effusion du sang". La Syrie connaît depuis des mois un large mouvement de contestation populaire réclamant des réformes et notamment le départ du président Bachar al-Assad. Damas, qui avance le chiffre de 1.400 morts entre civils et militaires, attribue ces violences à des "gangs armés qui cherchent à déstabiliser le pays", dénonçant "un complot étranger" contre la Syrie.