Les avocats ont, une fois encore, exprimé leur rejet total du projet de loi régissant leur profession. Lors d'une assemblée générale ordinaire, qui s'est tenue hier et avant-hier à Béjaïa, les robes noires ont alors logiquement décidé de hausser le ton puisqu'ils ont opté pour une action de protestation d'envergue nationale. Les avocats ont, une fois encore, exprimé leur rejet total du projet de loi régissant leur profession. Lors d'une assemblée générale ordinaire, qui s'est tenue hier et avant-hier à Béjaïa, les robes noires ont alors logiquement décidé de hausser le ton puisqu'ils ont opté pour une action de protestation d'envergue nationale. En effet, cette assemblée générale, qui avait toutes les caractéristiques d'un conclave extraordinaire, a décidé d'appeler les avocats à entamer une grève de trois jours les 25, 26 et 27 octobre prochains. Durant trois jours, donc, les cours et tribunaux de l'ensemble du territoire national seront paralysés. En décidant de déserter les prétoires, les robes noires entendent signifier leur rejet du projet de loi régissant leur profession. Ce dernier, élaboré par le ministère de la Justice, se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN. Selon le président de l'Union es barreaux d'Algérie, Lanouar Mustapha, l'assemblée générale a été «empreinte d'un débat passionné et même houleux». Il faut dire qu'avant la tenue de cette AG, deux tendances se sont déjà affrontées et chaque camp y allait de sa position par rapport au projet de loi de Tayeb Belaïz. Animée par le président de l'Union des barreaux d'Algérie, la première tendance préconisait une démarche relativement modérée pour contrer le projet de loi en question. Pour Mustapha Lanouar, en effet, il est possible de mener une forte campagne en direction des députés de l'APN en vue d'obtenir l'amendement des articles qui n'agréent pas les avocats. Une position fortement contestée par le président du barreau d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, qui est plutôt partisan de la manière forte puisqu'il préconise le retrait définitif du projet de loi en question. Cette ligne dure s'est, notamment, manifestée à travers des actions de protestations organisées au mois de juin dernier par les avocats d'Alger. Ces derniers, qui considéraient certains articles de ce projet de loi comme attentatoires à leur profession, ont ainsi initié une journée d'arrêt de travail le 22 juin dernier et organisé une marche le 29 juin qui s'est ébranlée du palais de justice d'Alger en direction du siège de l'APN. Ils ont même interpellé directement le président de la République, Abdelaziz Bouteflika afin qu'il retire le projet de loi. «C'est un texte rétrograde qui veut museler l'avocat et faire basculer le dernier bastion de la liberté en Algérie, celui du droit de la défense» avait indiqué il y a quelques mois le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini. Une démarche que ne partageait pas le président de l'Union des barreaux d'Algérie qui, toutefois, était lui aussi contre les articles qui ont suscité la fronde des avocats. C'est, donc, la ligne défendue par Me Mustapha Lanouar qui semble avoir eu les faveurs de l'assemblée générale puisque cette dernière n'a pas exigé le retrait du projet de loi mais a juste décidé de mener une campagne de sensibilisation en direction des députés qui devraient adopter le projet de loi lors de la présente session du Parlement. Mais comme pour couper la poire en deux, l'AG a aussi décidé d'initier une grève de trois jours. Selon certains échos, ayant filtré de cette AG qui s'est tenue à huis clos, la bataille entre les deux tendances a été rude, mais les partisans de la ligne dure ont dû s'incliner non sans avoir exprimé, comme cela nous a été dit, hier, par Me Mustapha Lanouar, «leur insatisfaction par rapport aux décisions de l'AG» auxquels ils doivent, toutefois, se conformer puisque l'AG est souveraine. Pour rappel, les avocats ont surtout rejeté l'article 9, qui «ne permet pas aux avocats de se retirer des audiences au cas où le procès ne se déroulerait pas conformément aux procédures». Il en est de même pour l'article 24 du projet, notamment son alinéa 7 qui fait cas de la question des incidents d'audience. En effet, cette assemblée générale, qui avait toutes les caractéristiques d'un conclave extraordinaire, a décidé d'appeler les avocats à entamer une grève de trois jours les 25, 26 et 27 octobre prochains. Durant trois jours, donc, les cours et tribunaux de l'ensemble du territoire national seront paralysés. En décidant de déserter les prétoires, les robes noires entendent signifier leur rejet du projet de loi régissant leur profession. Ce dernier, élaboré par le ministère de la Justice, se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN. Selon le président de l'Union es barreaux d'Algérie, Lanouar Mustapha, l'assemblée générale a été «empreinte d'un débat passionné et même houleux». Il faut dire qu'avant la tenue de cette AG, deux tendances se sont déjà affrontées et chaque camp y allait de sa position par rapport au projet de loi de Tayeb Belaïz. Animée par le président de l'Union des barreaux d'Algérie, la première tendance préconisait une démarche relativement modérée pour contrer le projet de loi en question. Pour Mustapha Lanouar, en effet, il est possible de mener une forte campagne en direction des députés de l'APN en vue d'obtenir l'amendement des articles qui n'agréent pas les avocats. Une position fortement contestée par le président du barreau d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, qui est plutôt partisan de la manière forte puisqu'il préconise le retrait définitif du projet de loi en question. Cette ligne dure s'est, notamment, manifestée à travers des actions de protestations organisées au mois de juin dernier par les avocats d'Alger. Ces derniers, qui considéraient certains articles de ce projet de loi comme attentatoires à leur profession, ont ainsi initié une journée d'arrêt de travail le 22 juin dernier et organisé une marche le 29 juin qui s'est ébranlée du palais de justice d'Alger en direction du siège de l'APN. Ils ont même interpellé directement le président de la République, Abdelaziz Bouteflika afin qu'il retire le projet de loi. «C'est un texte rétrograde qui veut museler l'avocat et faire basculer le dernier bastion de la liberté en Algérie, celui du droit de la défense» avait indiqué il y a quelques mois le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini. Une démarche que ne partageait pas le président de l'Union des barreaux d'Algérie qui, toutefois, était lui aussi contre les articles qui ont suscité la fronde des avocats. C'est, donc, la ligne défendue par Me Mustapha Lanouar qui semble avoir eu les faveurs de l'assemblée générale puisque cette dernière n'a pas exigé le retrait du projet de loi mais a juste décidé de mener une campagne de sensibilisation en direction des députés qui devraient adopter le projet de loi lors de la présente session du Parlement. Mais comme pour couper la poire en deux, l'AG a aussi décidé d'initier une grève de trois jours. Selon certains échos, ayant filtré de cette AG qui s'est tenue à huis clos, la bataille entre les deux tendances a été rude, mais les partisans de la ligne dure ont dû s'incliner non sans avoir exprimé, comme cela nous a été dit, hier, par Me Mustapha Lanouar, «leur insatisfaction par rapport aux décisions de l'AG» auxquels ils doivent, toutefois, se conformer puisque l'AG est souveraine. Pour rappel, les avocats ont surtout rejeté l'article 9, qui «ne permet pas aux avocats de se retirer des audiences au cas où le procès ne se déroulerait pas conformément aux procédures». Il en est de même pour l'article 24 du projet, notamment son alinéa 7 qui fait cas de la question des incidents d'audience.