Comment repérer un présumé narcotrafiquant parmi plusieurs individus ? Outre le travail de renseignements et les opérations de contrôle routinier, peut-on détecter que telle personne est impliquée dans des affaires de drogue ? Un mis en cause est-il habillé en jeans ? En smoking ? Est-il toujours un jeune et de sexe masculin ? Les membres d'une bande peuvent-ils être de la même famille ? Autant de questions que se posent les différents services de sécurité pour endiguer le phénomène du trafic de drogue, qui prend de l'ampleur dans un pays frontalier au premier producteur mondial de la résine cannabis. Le démantèlement, récemment, d'une bande de narcotrafiquants par les éléments de la Gendarmerie nationale de Sétif montre davantage que le trafic de drogue en Algérie connaît un développement inquiétant. Face à une vigilance des services de sécurité, les dealers et narcotrafiquants ne cessent aussi de développer leurs méthodes. Après les femmes «moutons» et les personnes âgées ainsi que les bébés et leurs poupées avant, ce sont, apparemment, certains non-voyants qui ont pris le relais. Ainsi, le «meneur du jeu» de ladite bande était un non-voyant qui était utilisé pour faire passer la drogue. Les détails de cette affaire, solutionnée par les gendarmes de la section de recherches de Sétif, remontent au début de la semaine écoulée où des informations leur ont été fournies, selon lesquelles un narcotrafiquant, âgé de 30 ans et répondant aux initiales L. S., avait pour «mission» d'écouler dans cette wilaya une «marchandise» en provenance de Barika. C'est ainsi qu'une équipe d'enquêteurs gendarmes a été diligentée pour la perquisition du domicile du mis en cause. Là-bas, une quantité de 130 grammes de kif traité a été saisie. Le mis en cause, qui faisait objet d'un mandat d'arrêt, a été, à ce titre, arrêté. L'enquête ne s'est pas arrêtée à ce niveau mais cette récupération était synonyme de début d'une autre investigation. Au cours de son interrogatoire, L. S. cita le nom de son fournisseur, qui est résident dans la commune de Barika. Le nommé N. D., âgé de 27 ans, «approvisionnait» quotidiennement le principal mis en cause de quantités de drogue, selon les dires de L. S. Faisant chaque jour la navette Barika-Sétif à bord de son véhicule, N. D. utilisait un non-voyant pour parvenir à passer les barrages des services de sécurité. Notons que le fournisseur, lui, a été interpellé en flagrant délit en possession de 970 grammes de drogue, suite à une sourcière. La substance récupérée était dissimulée à l'arrière de son véhicule sous forme de plaquettes. C'est ainsi que ce fournisseur avoua que lui, également, avait son fournisseur. Il s'agit de son oncle, répondant aux initiales de N. R. et âgé de 30 ans. N. R., lui aussi résidait à Barika. Notons, enfin, que ce dernier fait actuellement l'objet de recherches de la Gendarmerie nationale qui poursuit son enquête. Comment repérer un présumé narcotrafiquant parmi plusieurs individus ? Outre le travail de renseignements et les opérations de contrôle routinier, peut-on détecter que telle personne est impliquée dans des affaires de drogue ? Un mis en cause est-il habillé en jeans ? En smoking ? Est-il toujours un jeune et de sexe masculin ? Les membres d'une bande peuvent-ils être de la même famille ? Autant de questions que se posent les différents services de sécurité pour endiguer le phénomène du trafic de drogue, qui prend de l'ampleur dans un pays frontalier au premier producteur mondial de la résine cannabis. Le démantèlement, récemment, d'une bande de narcotrafiquants par les éléments de la Gendarmerie nationale de Sétif montre davantage que le trafic de drogue en Algérie connaît un développement inquiétant. Face à une vigilance des services de sécurité, les dealers et narcotrafiquants ne cessent aussi de développer leurs méthodes. Après les femmes «moutons» et les personnes âgées ainsi que les bébés et leurs poupées avant, ce sont, apparemment, certains non-voyants qui ont pris le relais. Ainsi, le «meneur du jeu» de ladite bande était un non-voyant qui était utilisé pour faire passer la drogue. Les détails de cette affaire, solutionnée par les gendarmes de la section de recherches de Sétif, remontent au début de la semaine écoulée où des informations leur ont été fournies, selon lesquelles un narcotrafiquant, âgé de 30 ans et répondant aux initiales L. S., avait pour «mission» d'écouler dans cette wilaya une «marchandise» en provenance de Barika. C'est ainsi qu'une équipe d'enquêteurs gendarmes a été diligentée pour la perquisition du domicile du mis en cause. Là-bas, une quantité de 130 grammes de kif traité a été saisie. Le mis en cause, qui faisait objet d'un mandat d'arrêt, a été, à ce titre, arrêté. L'enquête ne s'est pas arrêtée à ce niveau mais cette récupération était synonyme de début d'une autre investigation. Au cours de son interrogatoire, L. S. cita le nom de son fournisseur, qui est résident dans la commune de Barika. Le nommé N. D., âgé de 27 ans, «approvisionnait» quotidiennement le principal mis en cause de quantités de drogue, selon les dires de L. S. Faisant chaque jour la navette Barika-Sétif à bord de son véhicule, N. D. utilisait un non-voyant pour parvenir à passer les barrages des services de sécurité. Notons que le fournisseur, lui, a été interpellé en flagrant délit en possession de 970 grammes de drogue, suite à une sourcière. La substance récupérée était dissimulée à l'arrière de son véhicule sous forme de plaquettes. C'est ainsi que ce fournisseur avoua que lui, également, avait son fournisseur. Il s'agit de son oncle, répondant aux initiales de N. R. et âgé de 30 ans. N. R., lui aussi résidait à Barika. Notons, enfin, que ce dernier fait actuellement l'objet de recherches de la Gendarmerie nationale qui poursuit son enquête.