Les ministres des finances du G20 réunis à Paris, vendredi 14 et samedi 15 octobre, avaient deux missions : rassurer les marchés inquiets des risques nés de la dette européenne, et éviter une rechute en récession de l'économie mondiale. Ils ont répété leur détermination à "restaurer la confiance", comme l'a souligné samedi François Baroin, le ministre français de finances, qui a présenté les conclusions de leurs travaux. Cela passera par un "plan d'action ambitieux" préparé par le Canada et l'Inde et qui sera adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement à Cannes, lors du sommet du G20, le 3 et le 4 novembre. Ce plan comportera des mesures à court terme pour soutenir la demande dans les pays émergents qui en ont les moyens, et des mesures à plus long terme pour assainir les budgets dans les pays industrialisés. Au préalable, l'Europe devra avoir arrêté définitivement, lors de son Conseil européen du 23 octobre, les thérapeutiques destinées à la tirer du piège de la dette de ses pays périphériques. Une liste des banques dangereuses en préparation Au cours de cette réunion des ministres des finances du G20, les négociations se sont poursuivies à ce sujet notamment entre François Baroin et son homologue allemand Wolfgang Schaüble. Elles ont permis de confirmer la prochaine recapitalisation des banques européennes, le principe d'une décote supplémentaire de la dette grecque pour les détenteurs privés des obligations de ce pays et le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Parmi les autres sujets que les ministres des finances ont affiné pour le sommet de Cannes, on note la préparation de nouvelles règles pour rendre les marchés de l'énergie et de l'agriculture plus transparents et moins dépendants de la spéculation. Une liste d'une cinquantaine de banques dangereuses, en raison des dégâts que leur faillite provoquerait dans l'économie mondiale, est en préparation. Ces mastodontes seront obligés d'augmenter leurs capitaux propres pour faire face à toute éventualité.Sont encore à l'étude une augmentation des ressources du Fonds monétaire international (FMI) pour qu'elles soient à un niveau "adéquat ", a déclaré sa directrice générale, Christine Lagarde. En effet, les 400 milliards de dollars dont le Fonds dispose encore ne lui permettraient pas de se porter au secours d'économies majeures comme l'Italie ou l'Espagne. Enfin, les ministres sont tombés d'accord pour soumettre aux chefs d'Etat le principe de la création de taxes carbone sur le transport maritime et aérien, afin de financer la lutte contre le changement climatique. Les ministres des finances du G20 réunis à Paris, vendredi 14 et samedi 15 octobre, avaient deux missions : rassurer les marchés inquiets des risques nés de la dette européenne, et éviter une rechute en récession de l'économie mondiale. Ils ont répété leur détermination à "restaurer la confiance", comme l'a souligné samedi François Baroin, le ministre français de finances, qui a présenté les conclusions de leurs travaux. Cela passera par un "plan d'action ambitieux" préparé par le Canada et l'Inde et qui sera adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement à Cannes, lors du sommet du G20, le 3 et le 4 novembre. Ce plan comportera des mesures à court terme pour soutenir la demande dans les pays émergents qui en ont les moyens, et des mesures à plus long terme pour assainir les budgets dans les pays industrialisés. Au préalable, l'Europe devra avoir arrêté définitivement, lors de son Conseil européen du 23 octobre, les thérapeutiques destinées à la tirer du piège de la dette de ses pays périphériques. Une liste des banques dangereuses en préparation Au cours de cette réunion des ministres des finances du G20, les négociations se sont poursuivies à ce sujet notamment entre François Baroin et son homologue allemand Wolfgang Schaüble. Elles ont permis de confirmer la prochaine recapitalisation des banques européennes, le principe d'une décote supplémentaire de la dette grecque pour les détenteurs privés des obligations de ce pays et le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Parmi les autres sujets que les ministres des finances ont affiné pour le sommet de Cannes, on note la préparation de nouvelles règles pour rendre les marchés de l'énergie et de l'agriculture plus transparents et moins dépendants de la spéculation. Une liste d'une cinquantaine de banques dangereuses, en raison des dégâts que leur faillite provoquerait dans l'économie mondiale, est en préparation. Ces mastodontes seront obligés d'augmenter leurs capitaux propres pour faire face à toute éventualité.Sont encore à l'étude une augmentation des ressources du Fonds monétaire international (FMI) pour qu'elles soient à un niveau "adéquat ", a déclaré sa directrice générale, Christine Lagarde. En effet, les 400 milliards de dollars dont le Fonds dispose encore ne lui permettraient pas de se porter au secours d'économies majeures comme l'Italie ou l'Espagne. Enfin, les ministres sont tombés d'accord pour soumettre aux chefs d'Etat le principe de la création de taxes carbone sur le transport maritime et aérien, afin de financer la lutte contre le changement climatique.