Malgré une décision de justice, transmise à la Fédération nationale des cheminots, le 18 octobre, ordonnant la reprise du travail, la grève déclenchée dimanche dernier par les cheminots continue de paralyser le trafic ferroviaire. La plainte déposée par la Direction générale de la SNTF contre la Fédération nationale des cheminots (FNC) et jugée en référé d'heure en heure par le tribunal de Sidi M'Hamed n'a pas eu d'effet sur la détermination des cheminots à poursuivre le mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Etaient concernés par l'ordre de reprise du travail ordonnée par le tribunal de Sidi M'Hamed , la Fédération nationale des cheminots, la section syndicale d'Alger-Gare, celle de la gare Agha, la section syndicale des contrôleurs, de la maintenance Agha, du dépôt d'Alger , et la section syndicale de la SNTF. «Le mouvement de grève est spontané et a été décidé par le collectif des travailleurs», rectifie Boulemia Haroun, chargé de la communication au dépôt d'Alger. En clair, la Fédération nationale des cheminots n'est pas l'initiatrice du débrayage et, par conséquent, elle ne peut inviter les grévistes à reprendre le travail comme le lui a ordonné le tribunal de Sidi M'Hamed. Pis encore, elle s'est entendue à l'ensemble du territoire national. Les trains assurant et le transport des voyageurs et les marchandises ne sont pas sortis de leurs gares. Hier, ce sont les travailleurs du siège de la Société nationale des transports ferroviaires à Alger qui se sont joints aux cheminots. Une pancarte placardée à l'entrée du siège de la SNTF indique que les travailleurs de la SNTF sont en grève. «Plus de 9.000 travailleurs de l'entreprise sont en grève», déclare le chargé de l'information au dépôt d'Alger qui conteste le chiffre avancé par Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines au sein de la SNTF, affirmant sur les ondes de la Radio nationale que le taux des grévistes ne dépasse pas les 30%. Les deux parties campent sur leurs positions. Les cheminots maintiennent leurs revendications qui consistent en un rappel des salaires depuis 2009 et la direction générale avance que la faiblesse des finances de l'entreprise ne permet pas d'aller de ce qu'elle a proposé. Les cheminots qui se disent comprendre la situation financière de l'entreprise s'interrogent sur la gestion de la société qui a bénéficié ces derniers temps de budgets conséquents pour la réhabilitation du rail et des équipements. Pour eux, ces sommes financières engagées pour renouveler les outils de la SNTF devaient assurer un certain équilibre dans sa trésorerie. Autant dire qu'un dialogue de sourd s'est installé entre les cheminots et la direction générale. Les cheminots ne croient plus aux promesses de la direction générale. Ils assurent qu'ils n'attendent aucun geste des responsables de l'entreprise pour dénouer le conflit qui perdure. Aussi, ils interpellent les pouvoirs publics pour prendre leurs responsabilités pour trouver une solution au bras de fer qui les oppose à la direction générale. Malgré une décision de justice, transmise à la Fédération nationale des cheminots, le 18 octobre, ordonnant la reprise du travail, la grève déclenchée dimanche dernier par les cheminots continue de paralyser le trafic ferroviaire. La plainte déposée par la Direction générale de la SNTF contre la Fédération nationale des cheminots (FNC) et jugée en référé d'heure en heure par le tribunal de Sidi M'Hamed n'a pas eu d'effet sur la détermination des cheminots à poursuivre le mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Etaient concernés par l'ordre de reprise du travail ordonnée par le tribunal de Sidi M'Hamed , la Fédération nationale des cheminots, la section syndicale d'Alger-Gare, celle de la gare Agha, la section syndicale des contrôleurs, de la maintenance Agha, du dépôt d'Alger , et la section syndicale de la SNTF. «Le mouvement de grève est spontané et a été décidé par le collectif des travailleurs», rectifie Boulemia Haroun, chargé de la communication au dépôt d'Alger. En clair, la Fédération nationale des cheminots n'est pas l'initiatrice du débrayage et, par conséquent, elle ne peut inviter les grévistes à reprendre le travail comme le lui a ordonné le tribunal de Sidi M'Hamed. Pis encore, elle s'est entendue à l'ensemble du territoire national. Les trains assurant et le transport des voyageurs et les marchandises ne sont pas sortis de leurs gares. Hier, ce sont les travailleurs du siège de la Société nationale des transports ferroviaires à Alger qui se sont joints aux cheminots. Une pancarte placardée à l'entrée du siège de la SNTF indique que les travailleurs de la SNTF sont en grève. «Plus de 9.000 travailleurs de l'entreprise sont en grève», déclare le chargé de l'information au dépôt d'Alger qui conteste le chiffre avancé par Noureddine Dakhli, directeur des ressources humaines au sein de la SNTF, affirmant sur les ondes de la Radio nationale que le taux des grévistes ne dépasse pas les 30%. Les deux parties campent sur leurs positions. Les cheminots maintiennent leurs revendications qui consistent en un rappel des salaires depuis 2009 et la direction générale avance que la faiblesse des finances de l'entreprise ne permet pas d'aller de ce qu'elle a proposé. Les cheminots qui se disent comprendre la situation financière de l'entreprise s'interrogent sur la gestion de la société qui a bénéficié ces derniers temps de budgets conséquents pour la réhabilitation du rail et des équipements. Pour eux, ces sommes financières engagées pour renouveler les outils de la SNTF devaient assurer un certain équilibre dans sa trésorerie. Autant dire qu'un dialogue de sourd s'est installé entre les cheminots et la direction générale. Les cheminots ne croient plus aux promesses de la direction générale. Ils assurent qu'ils n'attendent aucun geste des responsables de l'entreprise pour dénouer le conflit qui perdure. Aussi, ils interpellent les pouvoirs publics pour prendre leurs responsabilités pour trouver une solution au bras de fer qui les oppose à la direction générale.