Le documentaire "Dar el hadith, un lieu de culture", écrit et réalisé par Said Oulmi, a été projeté à Tlemcen devant un nombreux public venu (re) découvrir cette medersa considérée comme étant une véritable école du nationalisme algérien durant l'époque coloniale. Le film projeté mercredi soir dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique, 2011" traite de l'histoire de la medersa "Dar el hadith" de Tlemcen, depuis sa fondation en 1937 jusqu'au jour d'aujourd'hui, en s'appuyant sur des archives nationales et les témoignages de ceux et celles qui ont étudié dans cette citadelle de la culture et du savoir. Dans ce lieu, a été dispensé aux élèves, filles et garçons, un programme authentiquement algérien en langue nationale permettant de leur inculquer les valeurs et les constances de l'identité nationale à savoir la langue arabe et l'islam en plus du patriotisme et du nationalisme. "Dar el hadith", qui a défié le colonialisme dans ses tentatives d'acculturation du peuple algérien, a su préparer avant le déclenchement de la révolution des hommes et des femmes, pour répondre à l'appel du devoir patriotique. S'appuyant sur des témoignages de personnes encore vivantes, le film a montré que beaucoup parmi celles et ceux qui sont tombés au champ d'honneur sont passés par cette medersa, dirigée à l'époque par Cheikh Bachir El Ibrahimi (1889-1965). Ces témoignages ont donné à ce documentaire une force indéniable et une charge émotionnelle profonde car, nul parmi les spectateurs, notamment les plus âgés, n'est resté insensible au contenu. Dans la région de Tlemcen, "Dar el hadith" reste intimement liée à l'histoire du mouvement national. Le débat ayant suivi la projection a été riche en témoignages et en souvenirs poignants notamment de la part de ceux qui ont fréquenté cette école. Les nombreuses personnes qui n'ont pu accéder à la salle, faute de place, ont souhaité la programmation d'une autre projection, dans une salle plus grande pour permettre au large public de voir ce film. Sur les étals des librairies des Ziban «Biskra vue par les arabes» Un ouvrage intitulé ''Biskra bi ouyoun arabia'' (Biskra vue par les arabes), signé Faouzi Mesmoudi, vient d'être édité par le Commissariat du Festival local des cultures et arts populaires de cette wilaya. Cet ouvrage de 304 pages rapporte les textes consacrés à cette cité par des voyageurs, des poètes et des écrivains arabes qui y ont séjourné à diverses époques, affirme l'auteur dans son introduction. Les textes cités décrivent l'urbanisme dans cette région des Ziban, ses vestiges et monuments religieux, ses oasis, les traditions de ses habitants et l'effervescence scientifique de ses centres de culture, assure l'auteur qui a illustré son ouvrage de nombreuses photographies et peintures représentant notamment la mosquée du compagnon du prophète Okba ibn Nafaâ, les ruines de Tahouda, le minaret de la zaouïa Ali Benamor de Tolga, les gorges d'El Kantara et la vieille Mosquée de Bordj Benazzouz. Le Commissaire du Festival local des cultures et arts populaires de la wilaya de Biskra, M. Omar Kebbour a relevé dans son introduction à cet ouvrage que l'auteur a réalisé un travail "de longue haleine" de recherche dans les vieux écrits de géographes, d'historiens et de poètes orientaux et maghrébins ayant séjourné ou évoqué les Ziban dans leurs écrits. Le documentaire "Dar el hadith, un lieu de culture", écrit et réalisé par Said Oulmi, a été projeté à Tlemcen devant un nombreux public venu (re) découvrir cette medersa considérée comme étant une véritable école du nationalisme algérien durant l'époque coloniale. Le film projeté mercredi soir dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique, 2011" traite de l'histoire de la medersa "Dar el hadith" de Tlemcen, depuis sa fondation en 1937 jusqu'au jour d'aujourd'hui, en s'appuyant sur des archives nationales et les témoignages de ceux et celles qui ont étudié dans cette citadelle de la culture et du savoir. Dans ce lieu, a été dispensé aux élèves, filles et garçons, un programme authentiquement algérien en langue nationale permettant de leur inculquer les valeurs et les constances de l'identité nationale à savoir la langue arabe et l'islam en plus du patriotisme et du nationalisme. "Dar el hadith", qui a défié le colonialisme dans ses tentatives d'acculturation du peuple algérien, a su préparer avant le déclenchement de la révolution des hommes et des femmes, pour répondre à l'appel du devoir patriotique. S'appuyant sur des témoignages de personnes encore vivantes, le film a montré que beaucoup parmi celles et ceux qui sont tombés au champ d'honneur sont passés par cette medersa, dirigée à l'époque par Cheikh Bachir El Ibrahimi (1889-1965). Ces témoignages ont donné à ce documentaire une force indéniable et une charge émotionnelle profonde car, nul parmi les spectateurs, notamment les plus âgés, n'est resté insensible au contenu. Dans la région de Tlemcen, "Dar el hadith" reste intimement liée à l'histoire du mouvement national. Le débat ayant suivi la projection a été riche en témoignages et en souvenirs poignants notamment de la part de ceux qui ont fréquenté cette école. Les nombreuses personnes qui n'ont pu accéder à la salle, faute de place, ont souhaité la programmation d'une autre projection, dans une salle plus grande pour permettre au large public de voir ce film. Sur les étals des librairies des Ziban «Biskra vue par les arabes» Un ouvrage intitulé ''Biskra bi ouyoun arabia'' (Biskra vue par les arabes), signé Faouzi Mesmoudi, vient d'être édité par le Commissariat du Festival local des cultures et arts populaires de cette wilaya. Cet ouvrage de 304 pages rapporte les textes consacrés à cette cité par des voyageurs, des poètes et des écrivains arabes qui y ont séjourné à diverses époques, affirme l'auteur dans son introduction. Les textes cités décrivent l'urbanisme dans cette région des Ziban, ses vestiges et monuments religieux, ses oasis, les traditions de ses habitants et l'effervescence scientifique de ses centres de culture, assure l'auteur qui a illustré son ouvrage de nombreuses photographies et peintures représentant notamment la mosquée du compagnon du prophète Okba ibn Nafaâ, les ruines de Tahouda, le minaret de la zaouïa Ali Benamor de Tolga, les gorges d'El Kantara et la vieille Mosquée de Bordj Benazzouz. Le Commissaire du Festival local des cultures et arts populaires de la wilaya de Biskra, M. Omar Kebbour a relevé dans son introduction à cet ouvrage que l'auteur a réalisé un travail "de longue haleine" de recherche dans les vieux écrits de géographes, d'historiens et de poètes orientaux et maghrébins ayant séjourné ou évoqué les Ziban dans leurs écrits.