La grève à laquelle a appelé, hier, la Coordination nationale des corps communs et travailleurs professionnels de l'Education nationale, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a été suivie à hauteur de 88% à l'échelle nationale, selon Abdelkrim Aït Hamouda, chargé de communication dudit syndicat. La grève à laquelle a appelé, hier, la Coordination nationale des corps communs et travailleurs professionnels de l'Education nationale, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a été suivie à hauteur de 88% à l'échelle nationale, selon Abdelkrim Aït Hamouda, chargé de communication dudit syndicat. k«La grève a été massivement suivie à l'est du pays, et moyennement à l'ouest, notamment dans les wilayas de Chlef, Mostaganem et Relizane», a-t-il précisé, affirmant au passage que le taux de suivi est appelé à augmenter, certaines wilayas n'étant pas encore comptabilisées, faute d'informations, à l'instar de Laghouat, «la grève a été plus ou moins suivie, et nous avons constaté plusieurs cantines à l'arrêt, il y a même certains établissements fermés, à l'image du lycée El-Mokrani de Ben Aknoun», a poursuivi notre interlocuteur. Ce dernier annoncera, par ailleurs, la poursuite du mouvement de grève, avec en prime l'organisation, aujourd'hui, de rassemblements devant les directions de l'éducation nationale à travers les différentes wilayas du pays. Au troisième jour de la grève des corps communs et travailleurs professionnels de l'Education, soit demain, un rassemblement est prévu devant le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans la capitale, a affirmé le chargé de communication du SNTE. A travers ce dernier sit-in, les travailleurs des corps communs du secteur de l'Education nationale veulent exprimer leur marasme de la situation qu'ils endurent depuis plusieurs années, caractérisée par une précarité salariale et un effondrement de leur pouvoir d'achat provoqué par la faiblesse de leur situation socioprofessionnelle. Ils s'estiment, en effet, délaissés par les pouvoirs publics, car ils ne sont pas concernés par les récentes mesures prises par le département de Boubekeur Benbouzid, suite au débrayage des syndicats autonomes du secteur qui avait paralysé les établissements scolaires. Outre l'intégration dans les corps communs de l'enseignement des agents non spécialisés (ANS), tel les femmes de ménage, les concierges et autres travailleurs des établissements scolaires, ladite Coordination réclame une revalorisation de leurs traitements mensuels restés inchangés depuis des années. Par cette énième grève, le secteur de l'Education ne finit pas de manger son pain noir en ce début de l'année scolaire. Rappelons, dans ce sens, que les associations des parents d'élèves se sont insurgées contre les débrayages à répétition qui prennent en otage les écoliers et perturbent sensiblement le déroulement des cours. k«La grève a été massivement suivie à l'est du pays, et moyennement à l'ouest, notamment dans les wilayas de Chlef, Mostaganem et Relizane», a-t-il précisé, affirmant au passage que le taux de suivi est appelé à augmenter, certaines wilayas n'étant pas encore comptabilisées, faute d'informations, à l'instar de Laghouat, «la grève a été plus ou moins suivie, et nous avons constaté plusieurs cantines à l'arrêt, il y a même certains établissements fermés, à l'image du lycée El-Mokrani de Ben Aknoun», a poursuivi notre interlocuteur. Ce dernier annoncera, par ailleurs, la poursuite du mouvement de grève, avec en prime l'organisation, aujourd'hui, de rassemblements devant les directions de l'éducation nationale à travers les différentes wilayas du pays. Au troisième jour de la grève des corps communs et travailleurs professionnels de l'Education, soit demain, un rassemblement est prévu devant le siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans la capitale, a affirmé le chargé de communication du SNTE. A travers ce dernier sit-in, les travailleurs des corps communs du secteur de l'Education nationale veulent exprimer leur marasme de la situation qu'ils endurent depuis plusieurs années, caractérisée par une précarité salariale et un effondrement de leur pouvoir d'achat provoqué par la faiblesse de leur situation socioprofessionnelle. Ils s'estiment, en effet, délaissés par les pouvoirs publics, car ils ne sont pas concernés par les récentes mesures prises par le département de Boubekeur Benbouzid, suite au débrayage des syndicats autonomes du secteur qui avait paralysé les établissements scolaires. Outre l'intégration dans les corps communs de l'enseignement des agents non spécialisés (ANS), tel les femmes de ménage, les concierges et autres travailleurs des établissements scolaires, ladite Coordination réclame une revalorisation de leurs traitements mensuels restés inchangés depuis des années. Par cette énième grève, le secteur de l'Education ne finit pas de manger son pain noir en ce début de l'année scolaire. Rappelons, dans ce sens, que les associations des parents d'élèves se sont insurgées contre les débrayages à répétition qui prennent en otage les écoliers et perturbent sensiblement le déroulement des cours.