Nouveau débrayage en vue dans le secteur de l'éducation. Après le corps enseignant, les corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation observeront une grève d'une journée, le 26 mai prochain. L'appel à la grève a été lancé hier par la Coordination nationale des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation nationale (CNCCOP). – collectif affilié au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) –, qui dans une déclaration rendue publique samedi justifie le recours au mouvement de grève par la « dégradation » de la situation socioprofessionnelle des travailleurs. La Coordination des travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation dénonce ainsi la « démission » du ministère de l'Education face à la « détérioration » des conditions de vie et du pouvoir d'achat. Le personnel des corps communs est réduit à une « extrême pauvreté », voué sur son lieu de travail à « l'exclusion », aux « pratiques abusives » des responsables et autres « formes de pression sociale ». La Coordination veut prendre à témoin l'opinion publique et enjoint les autorités de faire preuve de « dialogue » autour de la satisfaction d'une batterie de revendications. Il s'agit entre autres de l'augmentation des salaires, la promulgation d'un texte de loi définissant et clarifiant le statut des travailleurs, le rattachement définitif des corps communs et des ouvriers professionnels au secteur de l'éducation, l'institution de nouvelles primes et indemnités, l'assainissement de la situation des contractuels…