Le 9e congrés de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (SAHA) s'est tenu les 22 et 23 octobre, à Alger, avec la participation, cette année, de la Société européenne et française d'hypertension artérielle ainsi que le Club des cardiologues du sport. Lors de ces deux journées scientifiques et d'informations continues, plusieurs experts dans le domaine ont présenté des communications relatives à cette pathologie. En tout état de cause, les spécialistes insistent sur la prévention à long terme de cette pathologie, véritable problème de santé publique. Lors de son intervention, le Professeur Mohamed Tahmi, secrétaire général de la Société algérienne de cardiologie et de l'hypertension artérieelle et chef de service du centre de cardiologie au CHU de Tizi-Ouzou, présentera d'abord des chiffres alarmants. Il dira : «La prévalence de l'hypertension artérielle est de 35% en Algérie chez la population qui dépasse 18 ans. Cela donne 7 millions d'hypertendus en Algérie ; une personne sur trois souffre de cette pathologie. Cette prévalence est à peu près la même que dans les pays occidentaux et, surtout, dans les pays émergents. Ces chiffres sont malheureusement énormes.» Le spécialiste considère cela comme un véritable problème de santé publique. Car, dira-t-il, «mal soignée, cette pathologie souvent sournoise évolue en quelques années et ce, dans les 70% vers les maladies cardio-vasculaires et rénales. D'autant plus que 52% des malades ignorent qu'ils souffrent de cette maladie». Evoquant le traitement de l'hypertension artérielle, il soulignera : «Cette pathologie est traitée par des moyens médicamenteux et aussi avec des moyens non médicamenteux.» Pour cela, l'expert insiste sur le changement de mode de vie. «Nous sommes une société qui a gagné 20 à 30 kg en 20 ans. L'Algérien des années 1960 n'est pas identique à celui des années 2010.» Et de continuer : «Aujourd'hui, les moyens modernes ont fait malheureusement de l'homme un véritable sédentaire : voiture, bus, ascenseur, télé commode… Donc, il faut revenir à une activité physique régulière dès son jeune âge ; commencer par encourager nos enfants à pratiquer du sport.» L'alimentation actuelle : fast-food, consommation rapide à l'extérieur causent, également, un grand problème pour la population. Par ailleurs, le Professeur recommande une alimentation plus saine, celle de nos grands parents. «Notre alimentions est déséquilibrée. On consomme beaucoup de gras, beaucoup de sucre, beaucoup de sel. Ainsi, lorsqu'on s'expose à ce genre d'alimention, au bout de 20 ans, c'est l'hécatombe. C'est ce qu'on appelle les 20 ans d'exposition : excès de sucre, de sel, de gras et manque d'activité physique. Ce mode de vie entraîne quelques années après l'hypertension artérielle.» Selon le spécialiste, cette maladie est malheureusement de plus en plus précoce chez les enfants jeunes, et c'est ce qui explique un peu cette morbi-mortalité. Pour conclure, le Pr Tahmi réitère ses propos et conseille de revenir au mode de vie d'antan avec une alimentation équilibrée basée sur beaucoup de fruits et de légumes en réduisant l'apport de graisse, particulièrement animale, ne pas fumer ; une activité physique : ce sont, là, les seuls moyens pour combattre ce fléau qui représente un véritable problème de santé publique. Le 9e congrés de la Société algérienne de l'hypertension artérielle (SAHA) s'est tenu les 22 et 23 octobre, à Alger, avec la participation, cette année, de la Société européenne et française d'hypertension artérielle ainsi que le Club des cardiologues du sport. Lors de ces deux journées scientifiques et d'informations continues, plusieurs experts dans le domaine ont présenté des communications relatives à cette pathologie. En tout état de cause, les spécialistes insistent sur la prévention à long terme de cette pathologie, véritable problème de santé publique. Lors de son intervention, le Professeur Mohamed Tahmi, secrétaire général de la Société algérienne de cardiologie et de l'hypertension artérieelle et chef de service du centre de cardiologie au CHU de Tizi-Ouzou, présentera d'abord des chiffres alarmants. Il dira : «La prévalence de l'hypertension artérielle est de 35% en Algérie chez la population qui dépasse 18 ans. Cela donne 7 millions d'hypertendus en Algérie ; une personne sur trois souffre de cette pathologie. Cette prévalence est à peu près la même que dans les pays occidentaux et, surtout, dans les pays émergents. Ces chiffres sont malheureusement énormes.» Le spécialiste considère cela comme un véritable problème de santé publique. Car, dira-t-il, «mal soignée, cette pathologie souvent sournoise évolue en quelques années et ce, dans les 70% vers les maladies cardio-vasculaires et rénales. D'autant plus que 52% des malades ignorent qu'ils souffrent de cette maladie». Evoquant le traitement de l'hypertension artérielle, il soulignera : «Cette pathologie est traitée par des moyens médicamenteux et aussi avec des moyens non médicamenteux.» Pour cela, l'expert insiste sur le changement de mode de vie. «Nous sommes une société qui a gagné 20 à 30 kg en 20 ans. L'Algérien des années 1960 n'est pas identique à celui des années 2010.» Et de continuer : «Aujourd'hui, les moyens modernes ont fait malheureusement de l'homme un véritable sédentaire : voiture, bus, ascenseur, télé commode… Donc, il faut revenir à une activité physique régulière dès son jeune âge ; commencer par encourager nos enfants à pratiquer du sport.» L'alimentation actuelle : fast-food, consommation rapide à l'extérieur causent, également, un grand problème pour la population. Par ailleurs, le Professeur recommande une alimentation plus saine, celle de nos grands parents. «Notre alimentions est déséquilibrée. On consomme beaucoup de gras, beaucoup de sucre, beaucoup de sel. Ainsi, lorsqu'on s'expose à ce genre d'alimention, au bout de 20 ans, c'est l'hécatombe. C'est ce qu'on appelle les 20 ans d'exposition : excès de sucre, de sel, de gras et manque d'activité physique. Ce mode de vie entraîne quelques années après l'hypertension artérielle.» Selon le spécialiste, cette maladie est malheureusement de plus en plus précoce chez les enfants jeunes, et c'est ce qui explique un peu cette morbi-mortalité. Pour conclure, le Pr Tahmi réitère ses propos et conseille de revenir au mode de vie d'antan avec une alimentation équilibrée basée sur beaucoup de fruits et de légumes en réduisant l'apport de graisse, particulièrement animale, ne pas fumer ; une activité physique : ce sont, là, les seuls moyens pour combattre ce fléau qui représente un véritable problème de santé publique.