De nombreux dirigeants dans le monde ont salué la mémoire de l'héritier du trône saoudien et ministre de la Défense, le prince Sultan Ben Abdel Aziz, mort samedi,aux Etats-Unis, à l'âge de 80 ans. De nombreux dirigeants dans le monde ont salué la mémoire de l'héritier du trône saoudien et ministre de la Défense, le prince Sultan Ben Abdel Aziz, mort samedi,aux Etats-Unis, à l'âge de 80 ans. La mort du prince Sultan intervient au moment où plusieurs pays arabes ont changé de régime, sous la pression de la rue, et où d'autres, comme le Yémen, voisin immédiat du royaume, sont secoués par des contestations des régimes en place. L'Arabie saoudite n'a pas connu de manifestations pareilles mais une certaine effervescence de la minorité chiite concentrée dans l'est riche en pétrole et dans laquelle Ryad a vu la main de l'Iran, rapporte le quotidien Le Monde. Pour le président américain Barack Obama, les Etats-Unis ont perdu un "ami précieux". Le prince héritier avait "fermement soutenu le partenariat profond et durable" entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, a souligné Barack Obama. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a exprimé sa "grande tristesse", estimant qu'il s'agissait d'une "grande perte" pour le royaume saoudien. Le Premier ministre britannique David Cameron s'est, lui aussi, dit "attristé", en présentant ses condoléances au roi Abdallah et au peuple saoudien. M. Cameron a rendu hommage à la "sagesse" et à "l'expertise" du prince héritier dans les affaires internationales, assurant que les liens entre les deux pays resteraient forts. Le prince Sultan, à la tête du ministère saoudien de la Défense et de l'Aviation depuis 1963, avait modernisé les forces saoudiennes et conclu d'importants contrats d'armement, notamment avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Dans un message de condoléances au roi Abdallah, le président français Nicolas Sarkozy a estimé que le prince Sultan avait "joué un rôle crucial dans la modernisation de l'Arabie saoudite, notamment dans le domaine de la défense". Le président français a ajouté que la France perdait "un ami fidèle et sincère". L'Iran, par la voix du ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, a adressé ses condoléances à l'Arabie saoudite, au moment où les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues. Le président syrien Bachar Al-Assad a adressé ses condoléances au roi Abdallah "au nom du peuple syrien". Le Koweït, dont la dynastie royale est liée à celle des Saoud et qui est un partenaire de Ryad au sein du Conseil de coopération du Golfe, a décrété un deuil national de trois jours. La mort du prince Sultan intervient au moment où plusieurs pays arabes ont changé de régime, sous la pression de la rue, et où d'autres, comme le Yémen, voisin immédiat du royaume, sont secoués par des contestations des régimes en place. L'Arabie saoudite n'a pas connu de manifestations pareilles mais une certaine effervescence de la minorité chiite concentrée dans l'est riche en pétrole et dans laquelle Ryad a vu la main de l'Iran, rapporte le quotidien Le Monde. Pour le président américain Barack Obama, les Etats-Unis ont perdu un "ami précieux". Le prince héritier avait "fermement soutenu le partenariat profond et durable" entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, a souligné Barack Obama. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a exprimé sa "grande tristesse", estimant qu'il s'agissait d'une "grande perte" pour le royaume saoudien. Le Premier ministre britannique David Cameron s'est, lui aussi, dit "attristé", en présentant ses condoléances au roi Abdallah et au peuple saoudien. M. Cameron a rendu hommage à la "sagesse" et à "l'expertise" du prince héritier dans les affaires internationales, assurant que les liens entre les deux pays resteraient forts. Le prince Sultan, à la tête du ministère saoudien de la Défense et de l'Aviation depuis 1963, avait modernisé les forces saoudiennes et conclu d'importants contrats d'armement, notamment avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Dans un message de condoléances au roi Abdallah, le président français Nicolas Sarkozy a estimé que le prince Sultan avait "joué un rôle crucial dans la modernisation de l'Arabie saoudite, notamment dans le domaine de la défense". Le président français a ajouté que la France perdait "un ami fidèle et sincère". L'Iran, par la voix du ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, a adressé ses condoléances à l'Arabie saoudite, au moment où les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues. Le président syrien Bachar Al-Assad a adressé ses condoléances au roi Abdallah "au nom du peuple syrien". Le Koweït, dont la dynastie royale est liée à celle des Saoud et qui est un partenaire de Ryad au sein du Conseil de coopération du Golfe, a décrété un deuil national de trois jours.