L'Union générale des travailleurs algériens a appelé, hier, les travailleurs de la laiterie de Draâ Ben-Khedda à reprendre le travail en mettant fin à leur grève enclenchée le 9 octobre dernier. Le conflit au sein de la laiterie de Draâ Ben-Khedda, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où les travailleurs sont en grève illimitée depuis le 9 octobre dernier, ne cesse d'enregistrer des rebondissements. C'est, donc, au tour de l'union de wilaya UGTA de sortir de sa réserve en rappelant que le conflit en question est loin de trouver une solution dans l'immédiat du fait, ajoute l'UGTA, «de la complexité des revendications exprimées». L'UGTA rappelle, ainsi, que les employés de l'ex-Onalait demandent la renationalisation de la dite entreprise et le départ de son patron actuel. L'UGTA souligne qu'il s'agit d'une prise d'otage politique. «Il s'agit d'un enjeu qui ne sert ni les travailleurs ni l'économie de la région», ajoute l'UGTA. Cette dernière se dit préoccupée au plus haut degré par cette situation qui est loin d'apporter sérénité et quiétude pour les travailleurs, les emplois indirects que cette laiterie génère, et qui est pénalisante pour le citoyen consommateur. L'union de wilaya UGTA ajoute que bien qu'elle a toujours été récalcitrante vis-à-vis du processus de privatisation, elle était contrainte d'accompagner les travailleurs de cette laiterie pour la préservation de leurs emplois, leurs intérêts moraux et financiers et de leur outil de production dans le souci de maintenir un équilibre à l'économie de la région comme elle est restée ferme quant à la représentativité syndicale des travailleurs au sein de cette entreprise par l'élaboration d'une convention collective, fait unique dans les annales du privé national. L'UGTA poursuit que ce mouvement des travailleurs de la laiterie de Draâ ben-Khedda interpelle en premier chef la centrale syndicale pour apporter une réponse claire et précise à l'effet de juguler cette crise mais aussi pour faire barrage à un aventurisme politique qui ne sert guère les intérêts des travailleurs. L'union de wilaya exhorte, en outre, la centrale syndicale pour se pencher sérieusement sur les enjeux opaques de cette grève : «Une grève qui pourrait déboucher sur un blocage total du fonctionnement de cette laiterie et, par conséquent, aboutir à sa destruction qui est loin d'être le but recherché par l'Union de wilaya». L'UGTA conclut en appelant à la conscience des travailleurs pour bien réfléchir sur la nécessité de voir l'activité reprendre au plus vite «en attendant bien évidement que soit mis à nu ces enjeux par la négociation dans un climat empreint de sérénité par un dialogue responsable». L'Union générale des travailleurs algériens a appelé, hier, les travailleurs de la laiterie de Draâ Ben-Khedda à reprendre le travail en mettant fin à leur grève enclenchée le 9 octobre dernier. Le conflit au sein de la laiterie de Draâ Ben-Khedda, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où les travailleurs sont en grève illimitée depuis le 9 octobre dernier, ne cesse d'enregistrer des rebondissements. C'est, donc, au tour de l'union de wilaya UGTA de sortir de sa réserve en rappelant que le conflit en question est loin de trouver une solution dans l'immédiat du fait, ajoute l'UGTA, «de la complexité des revendications exprimées». L'UGTA rappelle, ainsi, que les employés de l'ex-Onalait demandent la renationalisation de la dite entreprise et le départ de son patron actuel. L'UGTA souligne qu'il s'agit d'une prise d'otage politique. «Il s'agit d'un enjeu qui ne sert ni les travailleurs ni l'économie de la région», ajoute l'UGTA. Cette dernière se dit préoccupée au plus haut degré par cette situation qui est loin d'apporter sérénité et quiétude pour les travailleurs, les emplois indirects que cette laiterie génère, et qui est pénalisante pour le citoyen consommateur. L'union de wilaya UGTA ajoute que bien qu'elle a toujours été récalcitrante vis-à-vis du processus de privatisation, elle était contrainte d'accompagner les travailleurs de cette laiterie pour la préservation de leurs emplois, leurs intérêts moraux et financiers et de leur outil de production dans le souci de maintenir un équilibre à l'économie de la région comme elle est restée ferme quant à la représentativité syndicale des travailleurs au sein de cette entreprise par l'élaboration d'une convention collective, fait unique dans les annales du privé national. L'UGTA poursuit que ce mouvement des travailleurs de la laiterie de Draâ ben-Khedda interpelle en premier chef la centrale syndicale pour apporter une réponse claire et précise à l'effet de juguler cette crise mais aussi pour faire barrage à un aventurisme politique qui ne sert guère les intérêts des travailleurs. L'union de wilaya exhorte, en outre, la centrale syndicale pour se pencher sérieusement sur les enjeux opaques de cette grève : «Une grève qui pourrait déboucher sur un blocage total du fonctionnement de cette laiterie et, par conséquent, aboutir à sa destruction qui est loin d'être le but recherché par l'Union de wilaya». L'UGTA conclut en appelant à la conscience des travailleurs pour bien réfléchir sur la nécessité de voir l'activité reprendre au plus vite «en attendant bien évidement que soit mis à nu ces enjeux par la négociation dans un climat empreint de sérénité par un dialogue responsable».