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Hachemi Ameur expose ses «Miniatures contemporaines»
Musée national de l'Enluminure, de la Miniature et de la Calligraphie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2011

Le Musée national de l'Enluminure, de la miniature et de la calligraphie d'Alger accueillera, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 10 novembre, l'exposition du peintre-miniaturiste-enlumineur algérien Hachemi Ameur sous le thème «Miniatures contemporaines».
Le Musée national de l'Enluminure, de la miniature et de la calligraphie d'Alger accueillera, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 10 novembre, l'exposition du peintre-miniaturiste-enlumineur algérien Hachemi Ameur sous le thème «Miniatures contemporaines».
Les passionnés de cet art découvriront un artiste qui a révolutionné les arts musulmans et les a introduits dans la modernité. Il a changé le style et les techniques des arts islamiques avec une vision modernes et vivaces.
Directeur de l'école régionale des beaux-arts de Mostaganem, il ne cesse pas pour autant de sillonner les plus grandes capitales du monde pour montrer à travers ces œuvres le génie des artistes algériens et leur conception de la beauté. Ces œuvres se distinguent d'ailleurs par une précision hors normes et par une esquisse d'un patrimoine ancestral.
Hachemi Ameur est né en 1959 à Hadjout dans la wilaya de Tipaza. Il se découvre, dès son plus jeune âge, une passion très forte pour la peinture, et effectue ses classes régulièrement à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger de 1981 à 1985. Il se rend, après, en Chine où il obtiendra un diplôme de l'Ecole des arts appliqués de Pékin. De retour au pays, il enseignera à l'Ecole nationale des beaux-arts (ENBA) avant de rejoindre l'Ecole des beaux-arts de Mostaganem où il ouvre un atelier de miniatureS. Il a, à son actif, plusieurs expositions en Algérie et à l'étranger.
Témoin de son temps, il devient rapidement le chef de file d'une conception à la fois classique et moderne de la peinture arabo-musulmane, la néo-miniature. Apprécié tant à Washington qu'à Varsovie ou à Pékin, cet artiste iconoclaste est d'une prolificité prodigieuse.
Ses œuvres transcrivent l'âpre quotidienneté de ses contemporains. En transgressant les dogmes, il réussit l'exploit de révolutionner un genre pictural entièrement centré sur les signes en un genre qui investit et mobilise le symbole et la métaphore.
«Hachemi Ameur s'inscrit dans la tradition des arts du livre arabomusulmans, perpétuant ainsi la pratique et la sensibilité d'Al Wassiti, de Behzad, d'Aga Mirek, de Mohamed Racim... Sur les traces des maîtres anciens tout en renouvelant un art oublié depuis la fin d'un âge d'Or ; celui des dynasties omeyyade, abbasside et andalouse : tel est Hachemi Ameur, un artiste qui s'entête à redonner vie à une pratique oubliée ou presque, en tout cas une tradition figée depuis longtemps», dira de lui le peintre Ali Hadj Tahar.
Avec sa peinture Hachemi Ameur rend à la miniature ses titres de valeurs. Sensibilité, raffinement et couleurs, sont les quelques caractéristiques d'une peinture algérienne qui renvoie sur la personnalité de son auteur. D'ailleurs tous ceux qui l'ont côtoyé s'accordent à affirmer qu'il est d'une bonté inégalable. Il est d'ailleurs utile de souligner qu'il ne cesse d'encourager les artistes de tous bords et à travers son poste occupé au sein de l'école il envoie ses étudiants régulièrement en stages à l'étranger, leur ouvrant ainsi d'autres horizons artistiques.
«Hachemi, tout en respectant les principes fondateurs et les règles essentielles de la création artistique des grandes écoles de la miniature depuis les Perses jusqu'à Mohammed Racim, dont il emprunte certaines techniques, «viole» la dogmatique des thèmes, des matériaux, des supports et même des techniques qui a toujours pesé sur cet art et compromis son évolution et son rayonnement [...] L'artiste devient presque à son insu « l'enlumineur de nos jours sombres», comme le souligne Aziz Mouats qui nous restitue honnêtement une œuvre qui reste à découvrir, «surtout parce que notre artiste n'a pas encore tout dit. », annoncera Mohamed Bahloul
Les passionnés de cet art découvriront un artiste qui a révolutionné les arts musulmans et les a introduits dans la modernité. Il a changé le style et les techniques des arts islamiques avec une vision modernes et vivaces.
Directeur de l'école régionale des beaux-arts de Mostaganem, il ne cesse pas pour autant de sillonner les plus grandes capitales du monde pour montrer à travers ces œuvres le génie des artistes algériens et leur conception de la beauté. Ces œuvres se distinguent d'ailleurs par une précision hors normes et par une esquisse d'un patrimoine ancestral.
Hachemi Ameur est né en 1959 à Hadjout dans la wilaya de Tipaza. Il se découvre, dès son plus jeune âge, une passion très forte pour la peinture, et effectue ses classes régulièrement à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger de 1981 à 1985. Il se rend, après, en Chine où il obtiendra un diplôme de l'Ecole des arts appliqués de Pékin. De retour au pays, il enseignera à l'Ecole nationale des beaux-arts (ENBA) avant de rejoindre l'Ecole des beaux-arts de Mostaganem où il ouvre un atelier de miniatureS. Il a, à son actif, plusieurs expositions en Algérie et à l'étranger.
Témoin de son temps, il devient rapidement le chef de file d'une conception à la fois classique et moderne de la peinture arabo-musulmane, la néo-miniature. Apprécié tant à Washington qu'à Varsovie ou à Pékin, cet artiste iconoclaste est d'une prolificité prodigieuse.
Ses œuvres transcrivent l'âpre quotidienneté de ses contemporains. En transgressant les dogmes, il réussit l'exploit de révolutionner un genre pictural entièrement centré sur les signes en un genre qui investit et mobilise le symbole et la métaphore.
«Hachemi Ameur s'inscrit dans la tradition des arts du livre arabomusulmans, perpétuant ainsi la pratique et la sensibilité d'Al Wassiti, de Behzad, d'Aga Mirek, de Mohamed Racim... Sur les traces des maîtres anciens tout en renouvelant un art oublié depuis la fin d'un âge d'Or ; celui des dynasties omeyyade, abbasside et andalouse : tel est Hachemi Ameur, un artiste qui s'entête à redonner vie à une pratique oubliée ou presque, en tout cas une tradition figée depuis longtemps», dira de lui le peintre Ali Hadj Tahar.
Avec sa peinture Hachemi Ameur rend à la miniature ses titres de valeurs. Sensibilité, raffinement et couleurs, sont les quelques caractéristiques d'une peinture algérienne qui renvoie sur la personnalité de son auteur. D'ailleurs tous ceux qui l'ont côtoyé s'accordent à affirmer qu'il est d'une bonté inégalable. Il est d'ailleurs utile de souligner qu'il ne cesse d'encourager les artistes de tous bords et à travers son poste occupé au sein de l'école il envoie ses étudiants régulièrement en stages à l'étranger, leur ouvrant ainsi d'autres horizons artistiques.
«Hachemi, tout en respectant les principes fondateurs et les règles essentielles de la création artistique des grandes écoles de la miniature depuis les Perses jusqu'à Mohammed Racim, dont il emprunte certaines techniques, «viole» la dogmatique des thèmes, des matériaux, des supports et même des techniques qui a toujours pesé sur cet art et compromis son évolution et son rayonnement [...] L'artiste devient presque à son insu « l'enlumineur de nos jours sombres», comme le souligne Aziz Mouats qui nous restitue honnêtement une œuvre qui reste à découvrir, «surtout parce que notre artiste n'a pas encore tout dit. », annoncera Mohamed Bahloul


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