La grève des avocats, entamée hier, a été largement suivie. En effet, il semble que ce mouvement de boycott des audiences, initié par l'Union des barreaux d'Algérie et qui va se poursuivre aujourd'hui et demain, a enregistré un taux de suivi de 100%. La grève des avocats, entamée hier, a été largement suivie. En effet, il semble que ce mouvement de boycott des audiences, initié par l'Union des barreaux d'Algérie et qui va se poursuivre aujourd'hui et demain, a enregistré un taux de suivi de 100%. «Aucun avocat ne s'est présenté en audience aujourd'hui (hier NDLR) dans les cours et les tribunaux de Constantine, de Skikda, de Jijel et de Mila» a indiqué le président de l'Union des barreaux d'Algérie, Me Mustapha Lanouar, qui assume en même temps la charge de bâtonnier de la région de Constantine. Et c'est ce même scénario qui a été observé aussi à Alger et sur l'ensemble du territoire national. «Cette grève a été suivie à 100% par les consœurs et confrères qui ont ainsi répondu favorablement à l'appel de l'assemblée générale de l'Union des barreaux d'Algérie» a souligné pour sa part Me Cherif Lakhlef, membre du conseil du barreau d'Alger. Ce mouvement de boycott des salles d'audience a été décidé, pour rappel, par l'assemblée générale ordinaire de l'Union des barreaux d'Algérie, qui s'est tenue les 14 et 15 octobre dans la ville de Béjaïa. A travers cette action de protestation les avocats entendent signifier leur courroux à l'endroit du projet de loi regissant leur profession puisqu'ils exigent son amendement car pour eux il constitue une menace sur les droits de la défense. Pour ce faire, l'assemblée générale de l'Union des barreaux d'Algérie a institué une commission chargée justement d'élaborer les amendements dans le sens voulu par les robes noires. «Cette commission tiendra une réunion en fin de semaine et, une fois son travail achevé, elle transmettra son rapport à l'Union» nous dira, hier, Me Mustapha Lanouar. Cette démarche relative à la revendication d'amendement du projet de loi en question ne semble pas remporter l'adhésion de certains barreaux du pays, comme c'est le cas de celui d'Alger. En effet, ce dernier et malgré la décision de l'assemblée générale qui a tranché en faveur de l'option d'amendement, persiste et signe puisqu'il continue de préconiser le retrait pur et simple du projet de loi qui se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN. «Le barreau d'Alger reste attaché à sa position relative au retrait de ce projet et non son amendement» précisera Me Cherif Lakhlaf. Notre interlocuteur, contacté hier, dira en effet que «ce projet de loi touche aux droits de la défense et aux droits de l'avocat car l'article 24 donne le droit au président de l'audience de suspendre un avocat plaideur en cas d'incident d'audience. De plus, a-t-il ajouté, «ce projet de loi place la profession sous la tutelle du ministère de la Justice car il permet à ce dernier d'intervenir et de faire appel contre les décisions et les délibérations des conseil des différents barreaux du pays». Les avocats pourront-ils parvenir à leur fin ? Le président de l'Union des barreaux d'Algérie garde l'espoir que la commission des affaires juridiques de l'APN et les députés répondent favorablement aux revendications des robes noires en amendant le texte. Ce d'autant que d'après Me Mustapha Lanouar, «le ministère de la Justice ne s'oppose pas à l'amendement du texte comme cela nous a été clairement souligné» il y a quelques jours seulement, en effet, une délégation représentant l'Union des barreaux d'Algérie a été accueillie au ministère de la Justice et s'est entretenue durant cinq heures avec le secrétaire général de ce département entouré pour la circonstance par de nombreux directeurs centraux. «Aucun avocat ne s'est présenté en audience aujourd'hui (hier NDLR) dans les cours et les tribunaux de Constantine, de Skikda, de Jijel et de Mila» a indiqué le président de l'Union des barreaux d'Algérie, Me Mustapha Lanouar, qui assume en même temps la charge de bâtonnier de la région de Constantine. Et c'est ce même scénario qui a été observé aussi à Alger et sur l'ensemble du territoire national. «Cette grève a été suivie à 100% par les consœurs et confrères qui ont ainsi répondu favorablement à l'appel de l'assemblée générale de l'Union des barreaux d'Algérie» a souligné pour sa part Me Cherif Lakhlef, membre du conseil du barreau d'Alger. Ce mouvement de boycott des salles d'audience a été décidé, pour rappel, par l'assemblée générale ordinaire de l'Union des barreaux d'Algérie, qui s'est tenue les 14 et 15 octobre dans la ville de Béjaïa. A travers cette action de protestation les avocats entendent signifier leur courroux à l'endroit du projet de loi regissant leur profession puisqu'ils exigent son amendement car pour eux il constitue une menace sur les droits de la défense. Pour ce faire, l'assemblée générale de l'Union des barreaux d'Algérie a institué une commission chargée justement d'élaborer les amendements dans le sens voulu par les robes noires. «Cette commission tiendra une réunion en fin de semaine et, une fois son travail achevé, elle transmettra son rapport à l'Union» nous dira, hier, Me Mustapha Lanouar. Cette démarche relative à la revendication d'amendement du projet de loi en question ne semble pas remporter l'adhésion de certains barreaux du pays, comme c'est le cas de celui d'Alger. En effet, ce dernier et malgré la décision de l'assemblée générale qui a tranché en faveur de l'option d'amendement, persiste et signe puisqu'il continue de préconiser le retrait pur et simple du projet de loi qui se trouve actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN. «Le barreau d'Alger reste attaché à sa position relative au retrait de ce projet et non son amendement» précisera Me Cherif Lakhlaf. Notre interlocuteur, contacté hier, dira en effet que «ce projet de loi touche aux droits de la défense et aux droits de l'avocat car l'article 24 donne le droit au président de l'audience de suspendre un avocat plaideur en cas d'incident d'audience. De plus, a-t-il ajouté, «ce projet de loi place la profession sous la tutelle du ministère de la Justice car il permet à ce dernier d'intervenir et de faire appel contre les décisions et les délibérations des conseil des différents barreaux du pays». Les avocats pourront-ils parvenir à leur fin ? Le président de l'Union des barreaux d'Algérie garde l'espoir que la commission des affaires juridiques de l'APN et les députés répondent favorablement aux revendications des robes noires en amendant le texte. Ce d'autant que d'après Me Mustapha Lanouar, «le ministère de la Justice ne s'oppose pas à l'amendement du texte comme cela nous a été clairement souligné» il y a quelques jours seulement, en effet, une délégation représentant l'Union des barreaux d'Algérie a été accueillie au ministère de la Justice et s'est entretenue durant cinq heures avec le secrétaire général de ce département entouré pour la circonstance par de nombreux directeurs centraux.