Nayef Ben Abdel Aziz, 78 ans, sera le nouveau prince héritier d'Arabie saoudite. Nommé ce jeudi, le puissant ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite remplace ainsi son frère décédé samedi 22 octobre. Nayef Ben Abdel Aziz, 78 ans, sera le nouveau prince héritier d'Arabie saoudite. Nommé ce jeudi, le puissant ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite remplace ainsi son frère décédé samedi 22 octobre. Après le décès de son demi-frère, Nayef Ben Abdel Aziz, puissant ministre de l'Intérieur, a été nommé ce jeudi prince héritier d'Arabie saoudite. Homme austère et conservateur, il ne devrait guère faire évoluer le régime vers plus de souplesse. Nayef Ben Abdel Aziz, 78 ans, sera le nouveau prince héritier d'Arabie saoudite. Nommé ce jeudi, le puissant ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite remplace ainsi son frère décédé samedi 22 octobre. Le prince Nayef s'est imposé comme le rempart de la dynastie des Al-Saoud, a supervisé la lutte contre Al-Qaïda mais a également lutté contre toute forme d'opposition au régime. Nayef Ben Abdel Aziz, issu de la famille royale, est né en 1933 à Taëf en Arabie saoudite occidentale. Il a été nommé gouverneur de Ryad à seulement 20 ans, avant de devenir vice-ministre de l'Intérieur en 1970 puis ministre de l'Intérieur en 1975. Un conservateur Il est considéré comme un personnage austère, plus conservateur que le roi Abdallah, 87 ans, un prudent réformateur. Mais le nouveau prince héritier serait en fait un pragmatique. Il aime à se décrire comme un soldat aux ordres du souverain - son demi-frère -. Le prince Nayef est connu pour entretenir de bonnes relations avec les milieux religieux tenants de l'orthodoxie et généralement opposés à une évolution du royaume ultra-conservateur. Faisant preuve de conservatisme, le prince héritier déclare ne pas voir l'intérêt d'élections au Conseil consultatif - les 150 membres sont nommés - ni de la présence de femmes dans cette instance. Ministre de l'Intérieur depuis 36 ans, il a réprimé les activistes progressistes de son pays, s'attirant les critiques des militants des droits de l'Homme. Plus encore, il avait défendu les hommes de la police religieuse qui ont été souvent accusés de brutalité et d'abus. Ces derniers mois, ses services ont veillé à ce qu'aucune manifestation n'ait lieu dans le pays. Il a tenu à remercier publiquement les Saoudiens de ne pas avoir suivi les appels dans ce sens lancés par des activistes locaux. La lutte contre Al Qaïda Ministre de l'Intérieur, il a été confronté à la montée en puissance d'Al-Qaïda dans le royaume ensanglanté par une vague d'attentats entre 2003 et 2006. Il a sévi contre le réseau, obligeant ses chefs et ses membres à s'enfuir au Yémen. Toutefois, Al Qaïda continue toujours de menacer les intérêts saoudiens. Il a aussi démantelé les organisations caritatives qui collectaient les dons pour le réseau d'Oussama ben Laden qui avait été déchu de sa nationalité saoudienne. Il est ainsi considéré comme une figure rassurante dans le royaume, en raison de sa capacité à assurer la sécurité. Le nouveau prince héritier a de solides relations dans le monde arabe. Selon des diplomates, il a joué un rôle dans la décision du royaume d'accueillir le président tunisien déchu Ben Ali. Il a également soutenu l'envoi des troupes à Bahreïn afin d'aider à la répression du mouvement de contestation animé par des chiites. Il est par ailleurs le tenant d'une ligne dure à l'égard de l'Iran, vouant une profonde méfiance envers ses dirigeants. Après le décès de son demi-frère, Nayef Ben Abdel Aziz, puissant ministre de l'Intérieur, a été nommé ce jeudi prince héritier d'Arabie saoudite. Homme austère et conservateur, il ne devrait guère faire évoluer le régime vers plus de souplesse. Nayef Ben Abdel Aziz, 78 ans, sera le nouveau prince héritier d'Arabie saoudite. Nommé ce jeudi, le puissant ministre de l'Intérieur d'Arabie saoudite remplace ainsi son frère décédé samedi 22 octobre. Le prince Nayef s'est imposé comme le rempart de la dynastie des Al-Saoud, a supervisé la lutte contre Al-Qaïda mais a également lutté contre toute forme d'opposition au régime. Nayef Ben Abdel Aziz, issu de la famille royale, est né en 1933 à Taëf en Arabie saoudite occidentale. Il a été nommé gouverneur de Ryad à seulement 20 ans, avant de devenir vice-ministre de l'Intérieur en 1970 puis ministre de l'Intérieur en 1975. Un conservateur Il est considéré comme un personnage austère, plus conservateur que le roi Abdallah, 87 ans, un prudent réformateur. Mais le nouveau prince héritier serait en fait un pragmatique. Il aime à se décrire comme un soldat aux ordres du souverain - son demi-frère -. Le prince Nayef est connu pour entretenir de bonnes relations avec les milieux religieux tenants de l'orthodoxie et généralement opposés à une évolution du royaume ultra-conservateur. Faisant preuve de conservatisme, le prince héritier déclare ne pas voir l'intérêt d'élections au Conseil consultatif - les 150 membres sont nommés - ni de la présence de femmes dans cette instance. Ministre de l'Intérieur depuis 36 ans, il a réprimé les activistes progressistes de son pays, s'attirant les critiques des militants des droits de l'Homme. Plus encore, il avait défendu les hommes de la police religieuse qui ont été souvent accusés de brutalité et d'abus. Ces derniers mois, ses services ont veillé à ce qu'aucune manifestation n'ait lieu dans le pays. Il a tenu à remercier publiquement les Saoudiens de ne pas avoir suivi les appels dans ce sens lancés par des activistes locaux. La lutte contre Al Qaïda Ministre de l'Intérieur, il a été confronté à la montée en puissance d'Al-Qaïda dans le royaume ensanglanté par une vague d'attentats entre 2003 et 2006. Il a sévi contre le réseau, obligeant ses chefs et ses membres à s'enfuir au Yémen. Toutefois, Al Qaïda continue toujours de menacer les intérêts saoudiens. Il a aussi démantelé les organisations caritatives qui collectaient les dons pour le réseau d'Oussama ben Laden qui avait été déchu de sa nationalité saoudienne. Il est ainsi considéré comme une figure rassurante dans le royaume, en raison de sa capacité à assurer la sécurité. Le nouveau prince héritier a de solides relations dans le monde arabe. Selon des diplomates, il a joué un rôle dans la décision du royaume d'accueillir le président tunisien déchu Ben Ali. Il a également soutenu l'envoi des troupes à Bahreïn afin d'aider à la répression du mouvement de contestation animé par des chiites. Il est par ailleurs le tenant d'une ligne dure à l'égard de l'Iran, vouant une profonde méfiance envers ses dirigeants.