Il est vrai que la puissance d'un Etat se distingue par sa force économique, mais elle se distingue également par le nombre de personnes alphabétisées. Ce qui n'est pas le cas en Algérie, vu que le nombre annoncé au début du mois par l'Unesco a atteint les 6,5 millions d'Algériens analphabètes pour 35 millions d'habitants. Le nombre d'alphabétisés est en croissance d'après l'association Iqraa qui annonce que 1,5 million de citoyens ont acquis la magie des lettres. Des statistiques réjouissantes puisque parmi ce chiffre figure 1 million de femmes. En marge des travaux de la 36e conférence générale de l'Unesco à Paris, Mme Aïcha Barki, présidente de l'association Iqraa, a ainsi profité vendredi pour saluer ce chiffre indiquant que «les femmes semblent plus dévouées à cette tâche, car elles sont solidaires et décident de s'alphabétiser pour elles-mêmes, pour leur entourage et leurs enfants». Quant à la stratégie de lutte contre l'analphabétisme, mise en place par le gouvernement algérien, la présidente de l'association a réitéré sa joie vis-à-vis de cette volonté : «Nous nous réjouissons que l'Algérie ait adopté une stratégie nationale d'alphabétisation, suite au plaidoyer de l'association Iqraa depuis sa création en 1990, et aujourd'hui, nous nous réjouissons encore plus que l'Algérie soit dotée de ce programme national qui lui permet d'aller un peu plus vite dans cette opération.» Durant son intervention, elle a également souligné «que le taux d'analphabétisme a été réduit entre 1990 (où il était de 43%), à aujourd'hui, où il est de 19%, selon les statistiques. Ce qui prouve que la stratégie nationale a donné ses fruits et nous espérons que le droit à l'éducation, qui est sacré en Algérie, fermera définitivement la porte à l'analphabétisme». Reste que pour faire face à ces fléaux qui touchent les plus jeunes, la présidente de l'association recommande aux «citoyens qu'ils doivent demeurer vigilants pour continuer d'envoyer leurs enfants le maximum d'années à l'école, pour au moins l'obligation de l'école primaire». Sur les projets porteurs de l'association, Mme Barki a émis le vœu que la stratégie de lutte contre l'analphabétisme, adoptée en 2007, soit orientée vers l'option de «l'alphabétisation par la qualification et la formation», actuellement inscrite à l'ordre du jour de l'Unesco. Cette formule ferait en sorte que tous les gens qu'on alphabétise, soient versés dans l'apprentissage d'une profession et soient intégrés dans une entreprise. «Le projet de l'association serait que dans le cadre de l'évaluation du niveau d'alphabétisation, nous optons davantage pour ce mécanisme ‘'alphabétisation-formatio'' que le ministère de la Formation professionnelle a déjà inscrit dans son programme», a annoncé Mme Barki. Il est vrai que la puissance d'un Etat se distingue par sa force économique, mais elle se distingue également par le nombre de personnes alphabétisées. Ce qui n'est pas le cas en Algérie, vu que le nombre annoncé au début du mois par l'Unesco a atteint les 6,5 millions d'Algériens analphabètes pour 35 millions d'habitants. Le nombre d'alphabétisés est en croissance d'après l'association Iqraa qui annonce que 1,5 million de citoyens ont acquis la magie des lettres. Des statistiques réjouissantes puisque parmi ce chiffre figure 1 million de femmes. En marge des travaux de la 36e conférence générale de l'Unesco à Paris, Mme Aïcha Barki, présidente de l'association Iqraa, a ainsi profité vendredi pour saluer ce chiffre indiquant que «les femmes semblent plus dévouées à cette tâche, car elles sont solidaires et décident de s'alphabétiser pour elles-mêmes, pour leur entourage et leurs enfants». Quant à la stratégie de lutte contre l'analphabétisme, mise en place par le gouvernement algérien, la présidente de l'association a réitéré sa joie vis-à-vis de cette volonté : «Nous nous réjouissons que l'Algérie ait adopté une stratégie nationale d'alphabétisation, suite au plaidoyer de l'association Iqraa depuis sa création en 1990, et aujourd'hui, nous nous réjouissons encore plus que l'Algérie soit dotée de ce programme national qui lui permet d'aller un peu plus vite dans cette opération.» Durant son intervention, elle a également souligné «que le taux d'analphabétisme a été réduit entre 1990 (où il était de 43%), à aujourd'hui, où il est de 19%, selon les statistiques. Ce qui prouve que la stratégie nationale a donné ses fruits et nous espérons que le droit à l'éducation, qui est sacré en Algérie, fermera définitivement la porte à l'analphabétisme». Reste que pour faire face à ces fléaux qui touchent les plus jeunes, la présidente de l'association recommande aux «citoyens qu'ils doivent demeurer vigilants pour continuer d'envoyer leurs enfants le maximum d'années à l'école, pour au moins l'obligation de l'école primaire». Sur les projets porteurs de l'association, Mme Barki a émis le vœu que la stratégie de lutte contre l'analphabétisme, adoptée en 2007, soit orientée vers l'option de «l'alphabétisation par la qualification et la formation», actuellement inscrite à l'ordre du jour de l'Unesco. Cette formule ferait en sorte que tous les gens qu'on alphabétise, soient versés dans l'apprentissage d'une profession et soient intégrés dans une entreprise. «Le projet de l'association serait que dans le cadre de l'évaluation du niveau d'alphabétisation, nous optons davantage pour ce mécanisme ‘'alphabétisation-formatio'' que le ministère de la Formation professionnelle a déjà inscrit dans son programme», a annoncé Mme Barki.