Voilà c'est fait, le métro d'Alger est devenu enfin une réalité et le signe indien a été vaincu. Après 30 ans d'attente, les Algérois vont enfin pouvoir se payer la mobilité dont ils rêvent. Cher ou pas cher le ticket ? Là n'est pas le problème nous lance cet ancien habitué du métro parisien. Du reste le titre du présent édito reprend la formule avec laquelle il nous résume la situation algérienne. Il y a risque de voir un essor du transport dans une ville morte maintenue dans la stagnation. Les autres secteurs vont-ils suivre ? Ce moyen de locomotion est-il conçu pour relier stricto sensu les zones d'habitation et les lieux de travail ou a-t-il une vocation plus ambitieuse ? Dans une certaine mesure, les arguments tombent s'agissant de la difficulté à animer une vie nocturne à Alger au moins jusqu'à 23h (heure de fermeture du métro). Certes le réseau n'est pas encore assez dense pour renvoyer l'ensemble des chauffeurs de taxi à leur vocation initiale, eux qui font office de métro, embarquant leurs clients à des stations fixes en les mêlant à d'autres clients trouvés sur la même «ligne», lesquels peuvent à tout moment arrêter le taxi quand il y a une place libre. On devra attendre beaucoup encore le moment où l'on pourrait se payer le luxe de prendre «seul» un taxi à quelque endroit où l'on puisse se trouver pour arriver plus vite que les autres. Il faut attendre l'extension du circuit du métropolitain en toile d'araignée pour espérer voir les autobus embarquer leurs passagers à heures fixes et non jusqu'à ce que le véhicule soit bondé de monde. Le prix du ticket aussi se mérite. Toujours est-il que vous pourriez éviter les tracas du taxi et des autobus tout en vous offrant l'avantage de pouvoir faire le tour d'Alger plus vite que vous ne l'auriez fait sur tout autre moyen de transport. C'est déjà ça de gagné. Voilà c'est fait, le métro d'Alger est devenu enfin une réalité et le signe indien a été vaincu. Après 30 ans d'attente, les Algérois vont enfin pouvoir se payer la mobilité dont ils rêvent. Cher ou pas cher le ticket ? Là n'est pas le problème nous lance cet ancien habitué du métro parisien. Du reste le titre du présent édito reprend la formule avec laquelle il nous résume la situation algérienne. Il y a risque de voir un essor du transport dans une ville morte maintenue dans la stagnation. Les autres secteurs vont-ils suivre ? Ce moyen de locomotion est-il conçu pour relier stricto sensu les zones d'habitation et les lieux de travail ou a-t-il une vocation plus ambitieuse ? Dans une certaine mesure, les arguments tombent s'agissant de la difficulté à animer une vie nocturne à Alger au moins jusqu'à 23h (heure de fermeture du métro). Certes le réseau n'est pas encore assez dense pour renvoyer l'ensemble des chauffeurs de taxi à leur vocation initiale, eux qui font office de métro, embarquant leurs clients à des stations fixes en les mêlant à d'autres clients trouvés sur la même «ligne», lesquels peuvent à tout moment arrêter le taxi quand il y a une place libre. On devra attendre beaucoup encore le moment où l'on pourrait se payer le luxe de prendre «seul» un taxi à quelque endroit où l'on puisse se trouver pour arriver plus vite que les autres. Il faut attendre l'extension du circuit du métropolitain en toile d'araignée pour espérer voir les autobus embarquer leurs passagers à heures fixes et non jusqu'à ce que le véhicule soit bondé de monde. Le prix du ticket aussi se mérite. Toujours est-il que vous pourriez éviter les tracas du taxi et des autobus tout en vous offrant l'avantage de pouvoir faire le tour d'Alger plus vite que vous ne l'auriez fait sur tout autre moyen de transport. C'est déjà ça de gagné.