Le Conseil de sécurité a adopté lundi à l'unanimité une résolution appelant la Libye à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la prolifération des armes dans ce pays et la région du Sahel en particulier, tout en relevant le risque que les groupes terroristes puissent s'accaparer de ces armes. Le Conseil de sécurité a adopté lundi à l'unanimité une résolution appelant la Libye à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la prolifération des armes dans ce pays et la région du Sahel en particulier, tout en relevant le risque que les groupes terroristes puissent s'accaparer de ces armes. Le Conseil a appelé les autorités libyennes à "prendre toutes les mesures pour empêcher la prolifération de tous types d'armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, assurer leur bonne garde, et honorer les obligations qui incombent à la Libye en vertu du droit international en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération''. Il a aussi encouragé les Etats de la région à envisager ‘‘les moyens appropriés d'empêcher la prolifération dans la région de tous types d'armes et de matériel connexe, en particulier des missiles sol-air portables''. Le Conseil de sécurité a souligné que ‘‘la prolifération dans la région des armes et de matériels connexes de tous types, en particulier, les missiles sol-air portables, pourrait alimenter des activités terroristes dont celles d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI)''. Il a aussi mis en garde contre ''le risque de déstabilisation qui pourrait être engendré par la prolifération d'armes légères dans la région du Sahel'', en rappelant à cet égard le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les activités de la représentation des Nations unies pour l'Afrique occidentale, qui avait appelé à une coopération renforcée dans la région du Sahel. Les membres du Conseil ont également appelé les autorités ‘‘à continuer de coopérer étroitement avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, en vue de la destruction de leurs stocks d'armes chimiques, conformément à leurs obligations internationales''. Le Conseil a appelé les Etats membres et les organisations et organismes internationaux et régionaux, notamment les organismes des Nations unies compétents, à fournir aux autorités libyennes et aux Etats de la région l'assistance nécessaire pour lutter contre cette prolifération. En outre, le Conseil a prié le Comité créé par la résolution 1970 (2011), aidé de son groupe d'experts, agissant en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, ainsi que d'autres organismes compétents des Nations unies, dont l'Organisation de l'aviation civile internationale, ‘‘d'évaluer les menaces et les problèmes, liés en particulier au terrorisme, que pose la prolifération dans la région de tous types d'armes et de matériel connexe''. Cette résolution du Conseil de sécurité intervient moins d'une semaine après que le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, Ian Martin, ait tiré la sonnette d'alarme devant le Conseil sur le danger de prolifération des armes même au-delà des frontières libyennes. Le Représentant spécial avait affirmé que "l'arsenal de systèmes de missiles anti-aériens portables dont dispose la Libye, le plus important au monde en dehors des pays qui les fabriquent, a été largement pillé, comme par ailleurs les stocks de munitions et de mines en tout genre". A ce propos, il avait relevé que "cette prolifération d'armes au-delà des frontières libyennes demeure une source de préoccupation majeure pour les pays voisins", tout en précisant que les premières restitutions d'armes opérées jusqu'à présent sont "symboliques et limitées". Le Conseil a appelé les autorités libyennes à "prendre toutes les mesures pour empêcher la prolifération de tous types d'armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, assurer leur bonne garde, et honorer les obligations qui incombent à la Libye en vertu du droit international en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération''. Il a aussi encouragé les Etats de la région à envisager ‘‘les moyens appropriés d'empêcher la prolifération dans la région de tous types d'armes et de matériel connexe, en particulier des missiles sol-air portables''. Le Conseil de sécurité a souligné que ‘‘la prolifération dans la région des armes et de matériels connexes de tous types, en particulier, les missiles sol-air portables, pourrait alimenter des activités terroristes dont celles d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI)''. Il a aussi mis en garde contre ''le risque de déstabilisation qui pourrait être engendré par la prolifération d'armes légères dans la région du Sahel'', en rappelant à cet égard le rapport du Secrétaire général de l'ONU sur les activités de la représentation des Nations unies pour l'Afrique occidentale, qui avait appelé à une coopération renforcée dans la région du Sahel. Les membres du Conseil ont également appelé les autorités ‘‘à continuer de coopérer étroitement avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, en vue de la destruction de leurs stocks d'armes chimiques, conformément à leurs obligations internationales''. Le Conseil a appelé les Etats membres et les organisations et organismes internationaux et régionaux, notamment les organismes des Nations unies compétents, à fournir aux autorités libyennes et aux Etats de la région l'assistance nécessaire pour lutter contre cette prolifération. En outre, le Conseil a prié le Comité créé par la résolution 1970 (2011), aidé de son groupe d'experts, agissant en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, ainsi que d'autres organismes compétents des Nations unies, dont l'Organisation de l'aviation civile internationale, ‘‘d'évaluer les menaces et les problèmes, liés en particulier au terrorisme, que pose la prolifération dans la région de tous types d'armes et de matériel connexe''. Cette résolution du Conseil de sécurité intervient moins d'une semaine après que le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, Ian Martin, ait tiré la sonnette d'alarme devant le Conseil sur le danger de prolifération des armes même au-delà des frontières libyennes. Le Représentant spécial avait affirmé que "l'arsenal de systèmes de missiles anti-aériens portables dont dispose la Libye, le plus important au monde en dehors des pays qui les fabriquent, a été largement pillé, comme par ailleurs les stocks de munitions et de mines en tout genre". A ce propos, il avait relevé que "cette prolifération d'armes au-delà des frontières libyennes demeure une source de préoccupation majeure pour les pays voisins", tout en précisant que les premières restitutions d'armes opérées jusqu'à présent sont "symboliques et limitées".