L'amendement du projet de loi de finances 2012, proposé par le gouvernement qui prévoit l'interdiction de l'importation de la friperie, a été voté malgré certains députés qui avaient pris le parti des importateurs de la frip, sous prétexte qu'ils «auraient été arrosés» par ces derniers. Même la centrale syndicale s'était mise de la partie et avait vu la déferlante de 18.000 employés du secteur du textile en colère. Cette interdiction fait grincer les dents de beaucoup de commerçants qui ont investi le créneau. Mais alors, les ateliers de confection vont-ils pour autant reprendre leur production et pouvoir écouler leur marchandise quand on sait que la qualité du tissu et les malfaçons n'ont pas raison des prix exorbitants pratiqués ? La friperie, il est vrai, est un créneau juteux pour les importateurs qui font leur beurre mais quoi qu'on en dise, ce stock américain, comme on l'appelait dans le temps, rendait un grand service aux petites bourses. A la frip, on se «nipe» pour pas cher et l'on peut habiller ses enfants pour les fêtes de l'Aïd, les rentrées scolaires... C'est la planche de salut des pères de famille qui, loin d'être riches comme Crésus, se rabattent sur les vêtements, certes, déjà portés mais non usagés et qui redonnent le sourire aux enfants avec l'illusion de l'habit neuf. Dès janvier 2012 pour ces familles désargentées, il ne leur sera plus possible de recourir à la formule «frip». Il faut se dire que tout n'est pas perdu, car une petite fenêtre reste entrouverte. A charge pour le ministre du Commerce d'autoriser ou non certains gros bonnets triés sur le volet pour commercer les vêtements usagers soumis préalablement au contrôle sanitaire. C'est ce même contrôle sanitaire qui avait été évoqué lors des débats à l'APN pour appuyer son interdiction et qui posait le problème de santé publique. Si, toutefois, des dérogations sont accordées par ci par là, que d'aucuns peuvent considérer comme passe-droits, l'interdiction de la friperie sera caduque et l'on reviendra à la case départ pour le plus grand bonheur des barons du business. L'amendement du projet de loi de finances 2012, proposé par le gouvernement qui prévoit l'interdiction de l'importation de la friperie, a été voté malgré certains députés qui avaient pris le parti des importateurs de la frip, sous prétexte qu'ils «auraient été arrosés» par ces derniers. Même la centrale syndicale s'était mise de la partie et avait vu la déferlante de 18.000 employés du secteur du textile en colère. Cette interdiction fait grincer les dents de beaucoup de commerçants qui ont investi le créneau. Mais alors, les ateliers de confection vont-ils pour autant reprendre leur production et pouvoir écouler leur marchandise quand on sait que la qualité du tissu et les malfaçons n'ont pas raison des prix exorbitants pratiqués ? La friperie, il est vrai, est un créneau juteux pour les importateurs qui font leur beurre mais quoi qu'on en dise, ce stock américain, comme on l'appelait dans le temps, rendait un grand service aux petites bourses. A la frip, on se «nipe» pour pas cher et l'on peut habiller ses enfants pour les fêtes de l'Aïd, les rentrées scolaires... C'est la planche de salut des pères de famille qui, loin d'être riches comme Crésus, se rabattent sur les vêtements, certes, déjà portés mais non usagés et qui redonnent le sourire aux enfants avec l'illusion de l'habit neuf. Dès janvier 2012 pour ces familles désargentées, il ne leur sera plus possible de recourir à la formule «frip». Il faut se dire que tout n'est pas perdu, car une petite fenêtre reste entrouverte. A charge pour le ministre du Commerce d'autoriser ou non certains gros bonnets triés sur le volet pour commercer les vêtements usagers soumis préalablement au contrôle sanitaire. C'est ce même contrôle sanitaire qui avait été évoqué lors des débats à l'APN pour appuyer son interdiction et qui posait le problème de santé publique. Si, toutefois, des dérogations sont accordées par ci par là, que d'aucuns peuvent considérer comme passe-droits, l'interdiction de la friperie sera caduque et l'on reviendra à la case départ pour le plus grand bonheur des barons du business.