L'économie italienne fera l'objet d'une surveillance accrue de la part de la Banque centrale européenne (BCE), en coopération avec la Commission européenne (CE) et le Fonds monétaire international (FMI), a annoncé lundi soir le chef de file des ministres des Finances de la zone euro. «Nous avons salué la décision de la Commission européenne d'intensifier sa surveillance de l'économie italienne (...) en coopération avec la Banque centrale européenne», a déclaré Jean-Claude Juncker à l'issue d'une réunion du forum de l'Eurogroupe, à Bruxelles. «Nous avons aussi salué la décision de l'Italie d'inviter le FMI (Fonds à vérifier la mise en oeuvre des mesures politiques (du gouvernement) sur une base trimestrielle», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. La surveillance dont Rome va faire l'objet de la part du FMI et de la Commission européenne avait été annoncée lors du sommet du G20 à Cannes, en France, la semaine dernière. Mais celle de la BCE est une nouveauté. De ce fait, l'Italie ne sera pas loin du traitement réservé aux pays de la Zone euro ayant été contraints de demander l'aide internationale, comme la Grèce, l'Irlande ou le Portugal. Ces trois Etats font l'objet de missions d'inspection régulière d'une «troïka» de leurs bailleurs de fonds, constituée d'experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. Ils sont chargés de veiller à ce que ces pays remplissent bien leurs engagements en matière de réduction du déficit public. La crise de la dette est déjà en train de gagner l'Italie, confrontée à une envolée de ses taux d'emprunt sur le marché obligataire à plus de 6%, un niveau jugé difficilement supportable dans la durée. L'économie italienne fera l'objet d'une surveillance accrue de la part de la Banque centrale européenne (BCE), en coopération avec la Commission européenne (CE) et le Fonds monétaire international (FMI), a annoncé lundi soir le chef de file des ministres des Finances de la zone euro. «Nous avons salué la décision de la Commission européenne d'intensifier sa surveillance de l'économie italienne (...) en coopération avec la Banque centrale européenne», a déclaré Jean-Claude Juncker à l'issue d'une réunion du forum de l'Eurogroupe, à Bruxelles. «Nous avons aussi salué la décision de l'Italie d'inviter le FMI (Fonds à vérifier la mise en oeuvre des mesures politiques (du gouvernement) sur une base trimestrielle», a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. La surveillance dont Rome va faire l'objet de la part du FMI et de la Commission européenne avait été annoncée lors du sommet du G20 à Cannes, en France, la semaine dernière. Mais celle de la BCE est une nouveauté. De ce fait, l'Italie ne sera pas loin du traitement réservé aux pays de la Zone euro ayant été contraints de demander l'aide internationale, comme la Grèce, l'Irlande ou le Portugal. Ces trois Etats font l'objet de missions d'inspection régulière d'une «troïka» de leurs bailleurs de fonds, constituée d'experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI. Ils sont chargés de veiller à ce que ces pays remplissent bien leurs engagements en matière de réduction du déficit public. La crise de la dette est déjà en train de gagner l'Italie, confrontée à une envolée de ses taux d'emprunt sur le marché obligataire à plus de 6%, un niveau jugé difficilement supportable dans la durée.