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Retouvailles macabres
Meurtre avec préméditation
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2011

La vie des femmes est vraiment pénible, c'est le moins que l'on puisse dire. Quand elles n'ont pas la chance de tomber sur un mari qui les aime et les respecte, elles peuvent envisager le divorce comme une délivrance. Mais une délivrance insignifiante parce qu'elle ne les prémunit pas contre une éventuelle dernière colère de leur ex. conjoint.
Rabéa, 32 ans était, en ce jour du mois de janvier 2009, en train de balayer la maison quand soudain son téléphone mobile retentit. Elle répondit à la communication et son cœur faillit sortir de sa cage thoracique. C'était Boualem, son ex-mari.
- Alors Rabéa, comment vas-tu ?
- Euh… ça va… même si en réalité, cela ne va pas du tout…
- Pour moi non plus cela ne va pas du tout… Nous étions bien auparavant quand nous étions ensemble, n'est-ce pas ?
- Oui… mais Allah Ghaleb… il y avait trop de problèmes…
- Rabéa, j'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps, toi et moi, nous avons commis une grosse bêtise… Nous devons la réparer…
- La réparer… comment ?
- Nous allons redevenir des époux comme avant….
- Mais nous sommes divorcés… officiellement …
- Et alors ? Nous allons nous
remarier …
- C'est vrai Boualem ? Nous allons nous remarier ? Et nous serons mari et femme comme avant ?
- Bien sûr que c'est vrai… et ne t'inquiète pas au sujet de ma mère. Je sais que c'est elle qui t'a rendu la vie impossible au point où tu ne savais plus ce que tu disais.
Je vais louer un petit appartement rien que pour nous deux… Personne ne te dérangera plus…Ni ma mère, ni mes sœurs…
- Oh ! Boualem, ce serait merveilleux… Je vais annoncer cette bonne nouvelle à ma mère…
- Non… ne lui dis rien pour le moment… Nous allons lui faire une bonne surprise…
- Une surprise ? Pourquoi pas ? Oui, oui, c'est une bonne idée…
- Tu sais ce que nous allons faire ? Nous allons nous retrouver à Staouéli. Nous déjeunerons ensemble et je te dirai ce qu'il y a lieu de faire pour réparer les dégâts que nous a fait commettre Ech-chitane Allah yenaalou ouyakhzih (Satan que Dieu le maudisse).
- D'accord Boualem…D'accord, y a aamri.
Le lendemain Boualem et Rabéa se rencontrèrent à Staouéli. Dès qu'il eut vu son ex-épouse, il lui dit :
- Ah ! Rabéa… ce que tu es belle…Je ne sais pas ce qui m'a pris pour me séparer de toi…
- Mais tu l'as dit, hier… C'est Ech-chitane qui est derrière tous nos malheurs.
- C'est vrai… Rabéa… Tu sais, avant de partir au restaurant, j'aimerai me retrouver seul avec toi pendant un moment, comme autrefois… suis-moi… j'ai repéré un endroit formidable où nous ne risquerons pas d'être dérangés.
Rabéa suivit son ex-mari jusqu'aux serres en plastique d'une pépinière de fleurs. Et alors qu'elle s'attendait à un échange de tendresse, elle le vit sortir un gigantesque couteau qu'il lui planta, plusieurs fois, avec une rare violence à la poitrine et au ventre. Les ouvriers agricoles qui se trouvaient là avaient entendu les cris de la malheureuse avant qu'elle ne perde connaissance. Ils avaient voulu intervenir mais l'homme était si furieux qu'ils n'avaient pas eu le courage de s'approcher de lui.
Il parvint à s'enfuir mais il sera arrêté dans la journée grâce à l'alerte donné par ces mêmes ouvriers.
Boualem a été jugé il y quelque jours par la cour de Blida en seconde instance. Il n'a donné aucune explication à son horrible crime. Verdict final : peine capitale.
[email protected]
La vie des femmes est vraiment pénible, c'est le moins que l'on puisse dire. Quand elles n'ont pas la chance de tomber sur un mari qui les aime et les respecte, elles peuvent envisager le divorce comme une délivrance. Mais une délivrance insignifiante parce qu'elle ne les prémunit pas contre une éventuelle dernière colère de leur ex. conjoint.
Rabéa, 32 ans était, en ce jour du mois de janvier 2009, en train de balayer la maison quand soudain son téléphone mobile retentit. Elle répondit à la communication et son cœur faillit sortir de sa cage thoracique. C'était Boualem, son ex-mari.
- Alors Rabéa, comment vas-tu ?
- Euh… ça va… même si en réalité, cela ne va pas du tout…
- Pour moi non plus cela ne va pas du tout… Nous étions bien auparavant quand nous étions ensemble, n'est-ce pas ?
- Oui… mais Allah Ghaleb… il y avait trop de problèmes…
- Rabéa, j'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps, toi et moi, nous avons commis une grosse bêtise… Nous devons la réparer…
- La réparer… comment ?
- Nous allons redevenir des époux comme avant….
- Mais nous sommes divorcés… officiellement …
- Et alors ? Nous allons nous
remarier …
- C'est vrai Boualem ? Nous allons nous remarier ? Et nous serons mari et femme comme avant ?
- Bien sûr que c'est vrai… et ne t'inquiète pas au sujet de ma mère. Je sais que c'est elle qui t'a rendu la vie impossible au point où tu ne savais plus ce que tu disais.
Je vais louer un petit appartement rien que pour nous deux… Personne ne te dérangera plus…Ni ma mère, ni mes sœurs…
- Oh ! Boualem, ce serait merveilleux… Je vais annoncer cette bonne nouvelle à ma mère…
- Non… ne lui dis rien pour le moment… Nous allons lui faire une bonne surprise…
- Une surprise ? Pourquoi pas ? Oui, oui, c'est une bonne idée…
- Tu sais ce que nous allons faire ? Nous allons nous retrouver à Staouéli. Nous déjeunerons ensemble et je te dirai ce qu'il y a lieu de faire pour réparer les dégâts que nous a fait commettre Ech-chitane Allah yenaalou ouyakhzih (Satan que Dieu le maudisse).
- D'accord Boualem…D'accord, y a aamri.
Le lendemain Boualem et Rabéa se rencontrèrent à Staouéli. Dès qu'il eut vu son ex-épouse, il lui dit :
- Ah ! Rabéa… ce que tu es belle…Je ne sais pas ce qui m'a pris pour me séparer de toi…
- Mais tu l'as dit, hier… C'est Ech-chitane qui est derrière tous nos malheurs.
- C'est vrai… Rabéa… Tu sais, avant de partir au restaurant, j'aimerai me retrouver seul avec toi pendant un moment, comme autrefois… suis-moi… j'ai repéré un endroit formidable où nous ne risquerons pas d'être dérangés.
Rabéa suivit son ex-mari jusqu'aux serres en plastique d'une pépinière de fleurs. Et alors qu'elle s'attendait à un échange de tendresse, elle le vit sortir un gigantesque couteau qu'il lui planta, plusieurs fois, avec une rare violence à la poitrine et au ventre. Les ouvriers agricoles qui se trouvaient là avaient entendu les cris de la malheureuse avant qu'elle ne perde connaissance. Ils avaient voulu intervenir mais l'homme était si furieux qu'ils n'avaient pas eu le courage de s'approcher de lui.
Il parvint à s'enfuir mais il sera arrêté dans la journée grâce à l'alerte donné par ces mêmes ouvriers.
Boualem a été jugé il y quelque jours par la cour de Blida en seconde instance. Il n'a donné aucune explication à son horrible crime. Verdict final : peine capitale.
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