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L'Algérie explicite sa stratégie
Lutte antiterroriste dans le Sahel
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2011

Les travaux de la première réunion du groupe de travail sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel, un mécanisme institué dans le cadre du Forum global de la lutte contre le terrorisme (FGCT), ont débuté hier à Alger, sous la coprésidence de l'Algérie et du Canada.
Les travaux de la première réunion du groupe de travail sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel, un mécanisme institué dans le cadre du Forum global de la lutte contre le terrorisme (FGCT), ont débuté hier à Alger, sous la coprésidence de l'Algérie et du Canada.
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a plaidé pour une coopération "féconde" entre les Etats s'inscrivant dans l'effort de la communauté internationale pour débarrasser le monde des menaces du terrorisme et du crime transnational organisé. "Je suis persuadé que vos travaux constitueront un jalon supplémentaire dans la mise en place d'une coopération féconde entre nos Etats, qui s'inscrit elle-même dans l'effort de la communauté internationale pour débarrasser le monde des menaces du terrorisme et du crime transnational organisé et pour réunir les conditions d'un développement durable au profit de notre région", a-t-il indiqué. Le ministre s'exprimait dans une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Abdelaziz Sebaâ, à l'ouverture des travaux. Messahel a émis le souhait de voir les conclusions de cette rencontre s'inscrire dans l'objectif "partagé" d'assurer aux pays de la région du Sahel les conditions de sécurité et de stabilité, grâce, a-t-il dit, "à la convergence et à la conjugaison des efforts de la communauté internationale qui demeurent une condition primordiale du succès de la lutte contre le terrorisme".
A cet égard, le ministre délégué a relevé que le mandat du groupe "s'insère parfaitement dans la définition du contenu du partenariat, tel que défini à Alger, en septembre dernier", puisqu'il porte, a-t-il précisé, sur "l'un des créneaux les plus importants dont il a été convenu, à savoir le renforcement des capacités que nous considérons comme un agrégat important de la mobilisation et l'amélioration des capacités nationales et régionales dans la lutte contre le terrorisme". Rappelant que l'Algérie a soutenu l'initiative américaine de créer ce forum et qu'elle continuera de l'appuyer et de contribuer à sa réussite, Messahel a fait remarquer que la lutte antiterroriste, pour qu'elle soit complète et efficace, "doit porter sur les leviers sur lesquels il s'appuie et dont il se nourrit". Il a mentionné notamment les "connexions avérées" avec le crime transnational organisé qui servent de source de financement principale aux groupes terroristes dans la région. "En même temps, nous ne devons pas oublier que la pauvreté, au-delà de sa négation des droits humains élémentaires, est également une menace pour la cohésion des populations qui ont toujours cultivé les valeurs de tolérance et de paix", a-t-il souligné.
De ce fait, Messahel a estimé que la réunion à Alger du groupe de travail sur le Sahel est "significative de la prise de conscience des menaces qui pèsent sur notre région et qui consistent dans la menace terroriste, le crime organisé transnational et la pauvreté". Pour cela, il a plaidé pour un partenariat efficace entre les pays de la région et les partenaires extra-régionaux pour dégager un ensemble de principes qui régissent et structurent ce partenariat recherché. Il s'agit, a-t-il expliqué, de «l'indivisibilité de la sécurité et du développement, de la complémentarité entre les différentes stratégies et approches pour le sahel, ainsi que de la primauté de l'appropriation qui stipule que les Etats de la région sont les premiers responsables de la sécurité individuelle et collective de leurs pays".
Rezzag Bara : «Accentuer la sécurité des frontières»
Le conseiller auprès du président de la République, Rezzag Bara, a appelé la communauté internationale à une prise de conscience pour faire face à la menace terroriste. "Il s'agit aujourd'hui de mettre en place des programmes concrets visant à développer les capacités des pays concernés par la lutte antiterroriste, et de la nécessité pour la communauté internationale de prendre conscience de l'ampleur de cette menace transnationale", a déclaré Rezzag Bara. Et d'ajouter que le Sahel "doit être aujourd'hui une région d'intérêt central pour toute la communauté internationale lorsqu'il s'agit de la lutte contre le terrorisme transnational".
"Dans notre région du Sahel, cette évolution est de plus en plus préoccupante, notamment à la lumière de la prolifération des armes suite à la crise en Libye et le recours à la prise d'otages d'humanitaires ou de ressortissants étrangers par des groupes terroristes", a-t-il encore précisé. Pour le conseiller du Président, le Forum global de la lutte contre le terrorisme est destiné à "mobiliser, de manière approfondie, les capacités de tous les Etats dans la lutte contre le terrorisme dans un cadre civil". Il a évoqué, à cet égard, la sécurité transfrontalière, considérant que la région du Sahel a besoin d'une "accentuation" de leurs capacités pour "assurer la sécurité des frontières des pays de la région face à la menace terroriste, au crime organisé et à tous genres de trafic". "Il y a également l'importante question de la coopération et de l'entraide judiciaire et la lutte contre le financement du terrorisme et toutes les formes par lesquelles ce financement se transmet, y compris la question de la prohibition et de la criminalisation des rançons", a-t-il mentionné, tout en insistant sur "la coopération entre les services de police et l'engagement communautaire qui implique une prévention contre la radicalisation de l'endoctrinement par l'appel à la solidarité entre les comités locaux et les organisations de la société civile contre ce fléau".
Daniel Benjamin : «Le FGTC, catalyseur de la lutte antiterroriste au Sahel»
L'ambassadeur américain, Daniel Benjamin, a appelé le groupe du travail Sahel du Forum global de la lutte contre le terrorisme à apprendre des uns et des autres et à travailler ensemble à bâtir la coopération et la capacité de faire face à la menace terroriste dans la région. "Nous savons que ce qui peut être adapté à un pays ne peut pas l'être à un autre. Mais nous pouvons apprendre beaucoup des uns et des autres alors que nous travaillons ensemble à bâtir la coopération et la capacité de faire face à la menace terroriste dans la région", a-t-il souligné, à l'ouverture des travaux de la conférence d'Alger.
L'ambassadeur américain, a dans ce sens, déclaré qu'à travers ce groupe de travail, espère avoir une vision plus claire des challenges de renforcement des capacités et des priorités dans la région.
Pour lui, il est évident que ce groupe peut jouer un rôle de catalyseur par rapport au nombre croissant des activités relatives à la lutte antiterroriste dans la région. L'ambassadeur américain a, également, estimé que même si le FGTC est constitué de 30 membres, il est, toutefois, engagé à faire contribuer les parties qui n'en font pas partie dans ses activités.
"Ceci est une étape critique pour bâtir un sentiment de propriété et de légitimité régionale dans la région nécessaire pour assurer le succès des groupes", a-t-il indiqué rappelant que maintenant la plate-forme existe, la majorité du travail du FGTC va se dérouler au niveau des cinq groupes d'experts.
Par ailleurs, l'ambassadeur américain a rappelé que le forum a été lancé par la secrétaire d'Etat américaine et le ministre turc des Affaires étrangères, le 22 septembres à New York. Le forum constitue une nouvelle plateforme informelle, a-t-il souligné, de lutte antiterroriste multilatérale qui va se concentrer sur l'identification des besoins civils critiques en terme de lutte antiterroriste, mobiliser l'expertise et les ressources nécessaires pour faire face à ce genre de besoins et développer la coopération globale.
L'UE prête à apporter
son aide
Les partenaires extra-régionaux sont plus que jamais appelés à prêter main forte aux pays du champ (Algérie, Mauritanie, Mali, Niger) pour les aider à renforcer leurs capacités en matière de lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, a indiqué Manuel Lopez Blanco, coordinateur de la stratégie de l'Union européenne (UE) pour le Sahel.
"L'objectif est, donc, d'augmenter les capacités de ces pays à traiter cette menace, sur la base de leurs propres besoins, et ce, dans le respect des principes de l'Etat de droit, de la justice et des droits de l'homme" a-t-il précisé. "Il s'agit, en outre, d'échanger les informations et les renseignements de façon à identifier les voies et moyens à mettre en œuvre pour agir de façon collective contre cette menace", a-t-il ajouté au sujet de la réunion du groupe de travail sur le Sahel, soulignant que des aspects "très importants" liés à la sécurité et à l'efficacité de la lutte antiterroriste dans la bande sahélo-saharienne, seront également à l'ordre du jour de cette réunion.
Concernant le lien établi entre le groupe Boko Haram activant au Nigeria et AQMI, le responsable européen n'a pas écarté l'hypothèse d'une connexion entre ces deux organisations terroristes qui appliqueraient un "même agenda" et auraient une "coopération probable en matière d'entraînement, de facilitation de refuge et de déplacement de leurs éléments respectifs".
Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a plaidé pour une coopération "féconde" entre les Etats s'inscrivant dans l'effort de la communauté internationale pour débarrasser le monde des menaces du terrorisme et du crime transnational organisé. "Je suis persuadé que vos travaux constitueront un jalon supplémentaire dans la mise en place d'une coopération féconde entre nos Etats, qui s'inscrit elle-même dans l'effort de la communauté internationale pour débarrasser le monde des menaces du terrorisme et du crime transnational organisé et pour réunir les conditions d'un développement durable au profit de notre région", a-t-il indiqué. Le ministre s'exprimait dans une allocution lue en son nom par son chef de cabinet, Abdelaziz Sebaâ, à l'ouverture des travaux. Messahel a émis le souhait de voir les conclusions de cette rencontre s'inscrire dans l'objectif "partagé" d'assurer aux pays de la région du Sahel les conditions de sécurité et de stabilité, grâce, a-t-il dit, "à la convergence et à la conjugaison des efforts de la communauté internationale qui demeurent une condition primordiale du succès de la lutte contre le terrorisme".
A cet égard, le ministre délégué a relevé que le mandat du groupe "s'insère parfaitement dans la définition du contenu du partenariat, tel que défini à Alger, en septembre dernier", puisqu'il porte, a-t-il précisé, sur "l'un des créneaux les plus importants dont il a été convenu, à savoir le renforcement des capacités que nous considérons comme un agrégat important de la mobilisation et l'amélioration des capacités nationales et régionales dans la lutte contre le terrorisme". Rappelant que l'Algérie a soutenu l'initiative américaine de créer ce forum et qu'elle continuera de l'appuyer et de contribuer à sa réussite, Messahel a fait remarquer que la lutte antiterroriste, pour qu'elle soit complète et efficace, "doit porter sur les leviers sur lesquels il s'appuie et dont il se nourrit". Il a mentionné notamment les "connexions avérées" avec le crime transnational organisé qui servent de source de financement principale aux groupes terroristes dans la région. "En même temps, nous ne devons pas oublier que la pauvreté, au-delà de sa négation des droits humains élémentaires, est également une menace pour la cohésion des populations qui ont toujours cultivé les valeurs de tolérance et de paix", a-t-il souligné.
De ce fait, Messahel a estimé que la réunion à Alger du groupe de travail sur le Sahel est "significative de la prise de conscience des menaces qui pèsent sur notre région et qui consistent dans la menace terroriste, le crime organisé transnational et la pauvreté". Pour cela, il a plaidé pour un partenariat efficace entre les pays de la région et les partenaires extra-régionaux pour dégager un ensemble de principes qui régissent et structurent ce partenariat recherché. Il s'agit, a-t-il expliqué, de «l'indivisibilité de la sécurité et du développement, de la complémentarité entre les différentes stratégies et approches pour le sahel, ainsi que de la primauté de l'appropriation qui stipule que les Etats de la région sont les premiers responsables de la sécurité individuelle et collective de leurs pays".
Rezzag Bara : «Accentuer la sécurité des frontières»
Le conseiller auprès du président de la République, Rezzag Bara, a appelé la communauté internationale à une prise de conscience pour faire face à la menace terroriste. "Il s'agit aujourd'hui de mettre en place des programmes concrets visant à développer les capacités des pays concernés par la lutte antiterroriste, et de la nécessité pour la communauté internationale de prendre conscience de l'ampleur de cette menace transnationale", a déclaré Rezzag Bara. Et d'ajouter que le Sahel "doit être aujourd'hui une région d'intérêt central pour toute la communauté internationale lorsqu'il s'agit de la lutte contre le terrorisme transnational".
"Dans notre région du Sahel, cette évolution est de plus en plus préoccupante, notamment à la lumière de la prolifération des armes suite à la crise en Libye et le recours à la prise d'otages d'humanitaires ou de ressortissants étrangers par des groupes terroristes", a-t-il encore précisé. Pour le conseiller du Président, le Forum global de la lutte contre le terrorisme est destiné à "mobiliser, de manière approfondie, les capacités de tous les Etats dans la lutte contre le terrorisme dans un cadre civil". Il a évoqué, à cet égard, la sécurité transfrontalière, considérant que la région du Sahel a besoin d'une "accentuation" de leurs capacités pour "assurer la sécurité des frontières des pays de la région face à la menace terroriste, au crime organisé et à tous genres de trafic". "Il y a également l'importante question de la coopération et de l'entraide judiciaire et la lutte contre le financement du terrorisme et toutes les formes par lesquelles ce financement se transmet, y compris la question de la prohibition et de la criminalisation des rançons", a-t-il mentionné, tout en insistant sur "la coopération entre les services de police et l'engagement communautaire qui implique une prévention contre la radicalisation de l'endoctrinement par l'appel à la solidarité entre les comités locaux et les organisations de la société civile contre ce fléau".
Daniel Benjamin : «Le FGTC, catalyseur de la lutte antiterroriste au Sahel»
L'ambassadeur américain, Daniel Benjamin, a appelé le groupe du travail Sahel du Forum global de la lutte contre le terrorisme à apprendre des uns et des autres et à travailler ensemble à bâtir la coopération et la capacité de faire face à la menace terroriste dans la région. "Nous savons que ce qui peut être adapté à un pays ne peut pas l'être à un autre. Mais nous pouvons apprendre beaucoup des uns et des autres alors que nous travaillons ensemble à bâtir la coopération et la capacité de faire face à la menace terroriste dans la région", a-t-il souligné, à l'ouverture des travaux de la conférence d'Alger.
L'ambassadeur américain, a dans ce sens, déclaré qu'à travers ce groupe de travail, espère avoir une vision plus claire des challenges de renforcement des capacités et des priorités dans la région.
Pour lui, il est évident que ce groupe peut jouer un rôle de catalyseur par rapport au nombre croissant des activités relatives à la lutte antiterroriste dans la région. L'ambassadeur américain a, également, estimé que même si le FGTC est constitué de 30 membres, il est, toutefois, engagé à faire contribuer les parties qui n'en font pas partie dans ses activités.
"Ceci est une étape critique pour bâtir un sentiment de propriété et de légitimité régionale dans la région nécessaire pour assurer le succès des groupes", a-t-il indiqué rappelant que maintenant la plate-forme existe, la majorité du travail du FGTC va se dérouler au niveau des cinq groupes d'experts.
Par ailleurs, l'ambassadeur américain a rappelé que le forum a été lancé par la secrétaire d'Etat américaine et le ministre turc des Affaires étrangères, le 22 septembres à New York. Le forum constitue une nouvelle plateforme informelle, a-t-il souligné, de lutte antiterroriste multilatérale qui va se concentrer sur l'identification des besoins civils critiques en terme de lutte antiterroriste, mobiliser l'expertise et les ressources nécessaires pour faire face à ce genre de besoins et développer la coopération globale.
L'UE prête à apporter
son aide
Les partenaires extra-régionaux sont plus que jamais appelés à prêter main forte aux pays du champ (Algérie, Mauritanie, Mali, Niger) pour les aider à renforcer leurs capacités en matière de lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, a indiqué Manuel Lopez Blanco, coordinateur de la stratégie de l'Union européenne (UE) pour le Sahel.
"L'objectif est, donc, d'augmenter les capacités de ces pays à traiter cette menace, sur la base de leurs propres besoins, et ce, dans le respect des principes de l'Etat de droit, de la justice et des droits de l'homme" a-t-il précisé. "Il s'agit, en outre, d'échanger les informations et les renseignements de façon à identifier les voies et moyens à mettre en œuvre pour agir de façon collective contre cette menace", a-t-il ajouté au sujet de la réunion du groupe de travail sur le Sahel, soulignant que des aspects "très importants" liés à la sécurité et à l'efficacité de la lutte antiterroriste dans la bande sahélo-saharienne, seront également à l'ordre du jour de cette réunion.
Concernant le lien établi entre le groupe Boko Haram activant au Nigeria et AQMI, le responsable européen n'a pas écarté l'hypothèse d'une connexion entre ces deux organisations terroristes qui appliqueraient un "même agenda" et auraient une "coopération probable en matière d'entraînement, de facilitation de refuge et de déplacement de leurs éléments respectifs".


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