La bataille de la gestion des fonds des œuvres sociales de l'Education nationale fait rage. Qui des institutions ou des commissions des wilayas aura la haute main sur la gestion de plus de 20 milliards de dinars ? Ce seront les urnes qui décideront, ainsi l'a annoncé le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, qui a indiqué, jeudi, que la gestion des fonds des oeuvres sociales par les institutions ou les commissions de wilaya se décidera par voie de vote. Le ministre qui intervenait en marge d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux réponses aux questions orales, a précisé que "ce sont les travailleurs du secteur de l'Education qui décideront par voie de vote de la gestion des fonds des oeuvres sociales qui sera assurée soit par les institutions ou par les commissions de wilaya". Il a assuré que son département ministériel était prêt à garantir "un vote transparent et régulier", refusant d'intervenir en tant que ministre dans le déroulement de l'opération de vote en laissant le champ libre aux travailleurs de décider de l'option à adopter pour la gestion de ces fonds «importants». Le document relatif à la gestion des fonds des oeuvres sociales, révèle Benbouzid, a été élaboré par la majorité des syndicats, notamment le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (UNTEF), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) et la Fédération UGTA des travailleurs de l'éducation (FNTE-UGTA). Le ministre a réaffirmé que le dossier des oeuvres sociales du secteur de l'éducation "ne relevait pas de la responsabilité de la tutelle" dont la mission consiste à aider les syndicats à trouver les solutions idoines à ce problème. L'autre problème qui pèse sur le secteur de l'éducation nationale est celui de la révision du statut du secteur. A en croire le ministre, «les syndicats ont soumis leurs propositions et le dossier se trouvait au niveau de la direction de la fonction publique pour examen». Il a estimé nécessaire que le statut du secteur de l'éducation soit adapté à celui de la fonction publique, indiquant que le dossier sera réglé d'ici fin décembre prochain. Selon lui, les corps communs ne relèvent pas du secteur de l'éducation mais de la fonction publique qui englobe les corps communs de tous les secteurs. Pour ce qui est des rappels du nouveau régime indemnitaire, le ministre a précisé qu'ils seront versés en 2012, relevant que les augmentations de salaires au profit du secteur de l'éducation s'élevaient à 400 milliards de DA. Sur le plan pédagogique, le ministre a révélé qu'un projet était en cours d'élaboration pour l'allégement du programme scolaire du cycle moyen. La bataille de la gestion des fonds des œuvres sociales de l'Education nationale fait rage. Qui des institutions ou des commissions des wilayas aura la haute main sur la gestion de plus de 20 milliards de dinars ? Ce seront les urnes qui décideront, ainsi l'a annoncé le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, qui a indiqué, jeudi, que la gestion des fonds des oeuvres sociales par les institutions ou les commissions de wilaya se décidera par voie de vote. Le ministre qui intervenait en marge d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux réponses aux questions orales, a précisé que "ce sont les travailleurs du secteur de l'Education qui décideront par voie de vote de la gestion des fonds des oeuvres sociales qui sera assurée soit par les institutions ou par les commissions de wilaya". Il a assuré que son département ministériel était prêt à garantir "un vote transparent et régulier", refusant d'intervenir en tant que ministre dans le déroulement de l'opération de vote en laissant le champ libre aux travailleurs de décider de l'option à adopter pour la gestion de ces fonds «importants». Le document relatif à la gestion des fonds des oeuvres sociales, révèle Benbouzid, a été élaboré par la majorité des syndicats, notamment le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST), l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation (UNTEF), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST) et la Fédération UGTA des travailleurs de l'éducation (FNTE-UGTA). Le ministre a réaffirmé que le dossier des oeuvres sociales du secteur de l'éducation "ne relevait pas de la responsabilité de la tutelle" dont la mission consiste à aider les syndicats à trouver les solutions idoines à ce problème. L'autre problème qui pèse sur le secteur de l'éducation nationale est celui de la révision du statut du secteur. A en croire le ministre, «les syndicats ont soumis leurs propositions et le dossier se trouvait au niveau de la direction de la fonction publique pour examen». Il a estimé nécessaire que le statut du secteur de l'éducation soit adapté à celui de la fonction publique, indiquant que le dossier sera réglé d'ici fin décembre prochain. Selon lui, les corps communs ne relèvent pas du secteur de l'éducation mais de la fonction publique qui englobe les corps communs de tous les secteurs. Pour ce qui est des rappels du nouveau régime indemnitaire, le ministre a précisé qu'ils seront versés en 2012, relevant que les augmentations de salaires au profit du secteur de l'éducation s'élevaient à 400 milliards de DA. Sur le plan pédagogique, le ministre a révélé qu'un projet était en cours d'élaboration pour l'allégement du programme scolaire du cycle moyen.