Deux personnes ont trouvé la mort et huit autres ont été grièvement blessées, dans deux accidents de la route survenus dans la nuit de vendredi à samedi sur les Routes nationales 1 et 49, au sud de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Protection civile de la wilaya. Une dépêche de l'Aps mentionne le chiffre effarant des victimes. Tous les jours que Dieu fait, des dépêches semblables tombent sur le fil de l'Agence de presse algérienne. Deux personnes ont trouvé la mort et huit autres ont été grièvement blessées, dans deux accidents de la route survenus dans la nuit de vendredi à samedi sur les Routes nationales 1 et 49, au sud de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Protection civile de la wilaya. Une dépêche de l'Aps mentionne le chiffre effarant des victimes. Tous les jours que Dieu fait, des dépêches semblables tombent sur le fil de l'Agence de presse algérienne. Des chiffres et encore des chiffres sont fournis presque quotidiennement par les services du Darak el-watani et de la Sûreté nationale faisant état du nombre de morts et de blessés sur les routes du territoire national. Sur les dix premiers mois de l'année en cours, il a été enregistré 21.520 accidents, ayant causé 3.286 morts et 38.903 blessés. A ce train, un nouveau record des accidents de la circulation et partant de là, un sinistre record pour le nombre de victimes sera établi à l'heure du bilan qui sera dressé en fin d'année. Est-ce une fatalité ? Faut-il baisser les bras face à la réalité qui fait que chaque jour les Algériens payent un lourd tribut à la route ? Les pouvoirs publics ont-ils fait tout ce qui est en leur pouvoir pour endiguer cette hécatombe qui endeuille de plus en plus les familles algériennes. Les campagnes de préventions, les lois promulguées qui changent assez souvent et qui durcissent les sanctions n'ont pas eu d'effets palpables sur les usagers de la route. Les sanctions qui sont censées être dissuasives et qui donnent à réfléchir n'ont pas produit ce qui était attendu, c'est-à-dire un recul ou une baisse significative du nombre d'accidents et de victimes. On est en droit de se poser certaines questions. Est-ce que les choses auraient dû se dérouler autrement? Qu'est-ce qui pourrait être amélioré ? Il est évident que ce qui a été fait jusqu'à présent pour lutter contre cette « fatalité » n'a pas atteint les objectifs que se sont fixés les pouvoirs publics. Chaque année, plus de 3.500 personnes viennent grossir les rangs des handicapés victimes d'accidents de la circulation. Ne faudra-t-il pas dégager une autre approche pour voir plus clair et engager des actions sur le long terme pour cerner la problématique ? Jusque-là les efforts des autorités se sont concentrés à « punir » et souvent lourdement sur le plan pénal et financièrement les conducteurs fautifs sans chercher à connaître les véritables causes des sinistres. Les rapports dressés par la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale mettent en cause principalement, lors d'un accident de la route, l'excès de vitesse et le non-respect du code de la route par les conducteurs des véhicules. Le durcissement du code de la route, décidé en 2009, en consacrant le principe de rétention du permis de conduire et en révisant à la hausse les paliers d'amendes forfaitaires n'a pas pu faire infléchir la courbe ascendante des accidents de la route qui continuent de grever lourdement le budget de la collectivité nationale. Il semble que les causes des sinistres routiers n'ont pas été bien saisies, si l'on se focalise uniquement sur la seule responsabilité des chauffeurs des véhicules. Et, il est ainsi des pouvoirs publics qui s'entêtent à ne sanctionner que ceux qu'on qualifie de « chauffards ». Quid de la responsabilité des collectivités locales et de l'Etat dans l'entretien des réseaux routiers qui sont à leur charge ? Quid de la responsabilité des concepteurs et réalisateurs des routes ? Quid de la responsabilité de la mise en place de la signalisation routière ? C'est le moindre des faits que de chercher à connaître avec des moyens appropriés les raisons qui ont facilité la survenue d'un accident. Sans doute que les résultats des investigations permettront une meilleure approche de la problématique à même de dégager des actions qui allégeront le bilan des victimes de la route. Quand tout est fait sans qu'il ait un résultat positif enregistré, il faut penser à étudier une autre politique. C'est toute une autre politique qu'il faut envisager en associant tous les acteurs qui peuvent apporter un plus pour inverser la tendance et ne plus se contenter de concocter des textes de loi, tout aussi répressifs les uns que les autres, dans des bureaux loin des réalités du terrain. Est-il concevable de promulguer des lois et de les mettre en application sans que les principaux concernés, les automobilistes ou usagers de la route, n'en soient informés et préparés au respect de cette loi ? En attendant, le nombre des victimes s'allonge de jour en jour. L'heure est arrivée où il faut engager une réflexion pour traiter tous les aspects de la sécurité routière. Des chiffres et encore des chiffres sont fournis presque quotidiennement par les services du Darak el-watani et de la Sûreté nationale faisant état du nombre de morts et de blessés sur les routes du territoire national. Sur les dix premiers mois de l'année en cours, il a été enregistré 21.520 accidents, ayant causé 3.286 morts et 38.903 blessés. A ce train, un nouveau record des accidents de la circulation et partant de là, un sinistre record pour le nombre de victimes sera établi à l'heure du bilan qui sera dressé en fin d'année. Est-ce une fatalité ? Faut-il baisser les bras face à la réalité qui fait que chaque jour les Algériens payent un lourd tribut à la route ? Les pouvoirs publics ont-ils fait tout ce qui est en leur pouvoir pour endiguer cette hécatombe qui endeuille de plus en plus les familles algériennes. Les campagnes de préventions, les lois promulguées qui changent assez souvent et qui durcissent les sanctions n'ont pas eu d'effets palpables sur les usagers de la route. Les sanctions qui sont censées être dissuasives et qui donnent à réfléchir n'ont pas produit ce qui était attendu, c'est-à-dire un recul ou une baisse significative du nombre d'accidents et de victimes. On est en droit de se poser certaines questions. Est-ce que les choses auraient dû se dérouler autrement? Qu'est-ce qui pourrait être amélioré ? Il est évident que ce qui a été fait jusqu'à présent pour lutter contre cette « fatalité » n'a pas atteint les objectifs que se sont fixés les pouvoirs publics. Chaque année, plus de 3.500 personnes viennent grossir les rangs des handicapés victimes d'accidents de la circulation. Ne faudra-t-il pas dégager une autre approche pour voir plus clair et engager des actions sur le long terme pour cerner la problématique ? Jusque-là les efforts des autorités se sont concentrés à « punir » et souvent lourdement sur le plan pénal et financièrement les conducteurs fautifs sans chercher à connaître les véritables causes des sinistres. Les rapports dressés par la Gendarmerie nationale et la Sûreté nationale mettent en cause principalement, lors d'un accident de la route, l'excès de vitesse et le non-respect du code de la route par les conducteurs des véhicules. Le durcissement du code de la route, décidé en 2009, en consacrant le principe de rétention du permis de conduire et en révisant à la hausse les paliers d'amendes forfaitaires n'a pas pu faire infléchir la courbe ascendante des accidents de la route qui continuent de grever lourdement le budget de la collectivité nationale. Il semble que les causes des sinistres routiers n'ont pas été bien saisies, si l'on se focalise uniquement sur la seule responsabilité des chauffeurs des véhicules. Et, il est ainsi des pouvoirs publics qui s'entêtent à ne sanctionner que ceux qu'on qualifie de « chauffards ». Quid de la responsabilité des collectivités locales et de l'Etat dans l'entretien des réseaux routiers qui sont à leur charge ? Quid de la responsabilité des concepteurs et réalisateurs des routes ? Quid de la responsabilité de la mise en place de la signalisation routière ? C'est le moindre des faits que de chercher à connaître avec des moyens appropriés les raisons qui ont facilité la survenue d'un accident. Sans doute que les résultats des investigations permettront une meilleure approche de la problématique à même de dégager des actions qui allégeront le bilan des victimes de la route. Quand tout est fait sans qu'il ait un résultat positif enregistré, il faut penser à étudier une autre politique. C'est toute une autre politique qu'il faut envisager en associant tous les acteurs qui peuvent apporter un plus pour inverser la tendance et ne plus se contenter de concocter des textes de loi, tout aussi répressifs les uns que les autres, dans des bureaux loin des réalités du terrain. Est-il concevable de promulguer des lois et de les mettre en application sans que les principaux concernés, les automobilistes ou usagers de la route, n'en soient informés et préparés au respect de cette loi ? En attendant, le nombre des victimes s'allonge de jour en jour. L'heure est arrivée où il faut engager une réflexion pour traiter tous les aspects de la sécurité routière.