L'exposition internationale "De terre et d'argile", ouverte samedi dernier à Tlemcen, a pour objectif de faire découvrir les architectures de terre au grand public. Organisée dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", cette exposition se tient au palais des expositions de Koudia, en présence des responsables du ministère de la Culture et de nombreux architectes et hommes de culture Cette manifestation, prévue jusqu'au 7 janvier prochain et qui vient après celle intitulée "Terres d'Afrique" réalisée dans le cadre du Festival culturel panafricain d'Alger en 2009 par le ministère de la Culture, vise, selon la commissaire de cette exposition Yasmine Terki, à faire découvrir les architectures de terre au grand public, de sensibiliser sur l'importance du patrimoine algérien bâti en terre et à la nécessité de le préserver. Le public peut en parcourant cette exposition, qui enregistre la participation d'artisans d'Algérie, du Burkina Faso, du Ghana, de Maurétanie, du Niger, de France et du Portugal, découvrir des jarres réalisées en terre crue, le dégradé de couleurs du sable, une vingtaine en tout, mettant en évidence l'immense variété des terres rapporte l'APS. Sur une superficie couvrant 1.400 m2, cette exposition est organisée en quatre étapes et mise en scène dans quatre sous espaces dont chacun aborde un thème spécifique, en l'occurrence l'universalité des architectures de terre comportant l'inventaire des sites bâtis en terre et inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco et des photographies d'architectures situées sur tous les continents. Le second thème est relatif à la diversité des architectures des terres et permet au visiteur d'apprendre que les techniques traditionnelles de construction en terre sont diverses et variées alors que le troisième thème traitera de la modernité des architectures de terre et vise à montrer que les architectures de terre ne sont ni des architectures dépassées encore moins des architectures de pauvres, a-t-on expliqué. Par ailleurs, le quatrième thème aborde les ksours protégés d'Algérie, entre terre et pierre. Le public aura donc l'opportunité de découvrir une sélection de photographies aériennes et terrestres de 13 ksours réalisés par Kays Djilali dans le cadre deux campagnes photographiques organisées par le ministère de la Culture en 2009 et 2011, afin d'enrichir le fonds photographique "ksours protégés d'Algérie". Cette manifestation internationale offre également aux visiteurs deux espaces devant leur permettre d'approfondir leurs connaissances sur le thème des architectures de terre. Il s'agit d'une salle de projection de films documentaires traitant de ce sujet et une salle de lecture dans laquelle une sélection d'environ 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine sera présentée au public. La commissaire de cette exposition, une architecte spécialisée dans les sites et monuments historiques, a indiqué, dans un point de presse organisé en marge de l'exposition, que les architectures de terre "ne sont pas une spécificité africaine ou du monde sous développé et restent présentes dans toutes les régions du monde", avant de signaler que la ville de Tombouctou (Mali) est bâtie en terre et nombreux ignorent que des parties importantes de l'Alhambra en Espagne ou de la grande muraille de Chine le sont également. Cette exposition se veut une contribution pour "lever le voile sur ces architectures intemporelles, fascinantes de beauté et d'ingéniosité et pourtant méconnues", a-t-elle conclu. L'exposition internationale "De terre et d'argile", ouverte samedi dernier à Tlemcen, a pour objectif de faire découvrir les architectures de terre au grand public. Organisée dans le cadre de la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011", cette exposition se tient au palais des expositions de Koudia, en présence des responsables du ministère de la Culture et de nombreux architectes et hommes de culture Cette manifestation, prévue jusqu'au 7 janvier prochain et qui vient après celle intitulée "Terres d'Afrique" réalisée dans le cadre du Festival culturel panafricain d'Alger en 2009 par le ministère de la Culture, vise, selon la commissaire de cette exposition Yasmine Terki, à faire découvrir les architectures de terre au grand public, de sensibiliser sur l'importance du patrimoine algérien bâti en terre et à la nécessité de le préserver. Le public peut en parcourant cette exposition, qui enregistre la participation d'artisans d'Algérie, du Burkina Faso, du Ghana, de Maurétanie, du Niger, de France et du Portugal, découvrir des jarres réalisées en terre crue, le dégradé de couleurs du sable, une vingtaine en tout, mettant en évidence l'immense variété des terres rapporte l'APS. Sur une superficie couvrant 1.400 m2, cette exposition est organisée en quatre étapes et mise en scène dans quatre sous espaces dont chacun aborde un thème spécifique, en l'occurrence l'universalité des architectures de terre comportant l'inventaire des sites bâtis en terre et inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco et des photographies d'architectures situées sur tous les continents. Le second thème est relatif à la diversité des architectures des terres et permet au visiteur d'apprendre que les techniques traditionnelles de construction en terre sont diverses et variées alors que le troisième thème traitera de la modernité des architectures de terre et vise à montrer que les architectures de terre ne sont ni des architectures dépassées encore moins des architectures de pauvres, a-t-on expliqué. Par ailleurs, le quatrième thème aborde les ksours protégés d'Algérie, entre terre et pierre. Le public aura donc l'opportunité de découvrir une sélection de photographies aériennes et terrestres de 13 ksours réalisés par Kays Djilali dans le cadre deux campagnes photographiques organisées par le ministère de la Culture en 2009 et 2011, afin d'enrichir le fonds photographique "ksours protégés d'Algérie". Cette manifestation internationale offre également aux visiteurs deux espaces devant leur permettre d'approfondir leurs connaissances sur le thème des architectures de terre. Il s'agit d'une salle de projection de films documentaires traitant de ce sujet et une salle de lecture dans laquelle une sélection d'environ 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine sera présentée au public. La commissaire de cette exposition, une architecte spécialisée dans les sites et monuments historiques, a indiqué, dans un point de presse organisé en marge de l'exposition, que les architectures de terre "ne sont pas une spécificité africaine ou du monde sous développé et restent présentes dans toutes les régions du monde", avant de signaler que la ville de Tombouctou (Mali) est bâtie en terre et nombreux ignorent que des parties importantes de l'Alhambra en Espagne ou de la grande muraille de Chine le sont également. Cette exposition se veut une contribution pour "lever le voile sur ces architectures intemporelles, fascinantes de beauté et d'ingéniosité et pourtant méconnues", a-t-elle conclu.