Les responsables de la direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Tizi-Ouzou estiment que le nombre de constructions illicites s'élève à 20.000. Un chiffre qui est loin de refléter la réalité, répliquent les élus. L'occasion de ces échanges de chiffres est une journée d'étude abritée au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les responsables de la direction de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Tizi-Ouzou estiment que le nombre de constructions illicites s'élève à 20.000. Un chiffre qui est loin de refléter la réalité, répliquent les élus. L'occasion de ces échanges de chiffres est une journée d'étude abritée au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. La présence des maires de plusieurs communes a permis d'avoir le son de cloche de la réalité du terrain. Mais pour obtenir des statistiques exactes, encore faudrait-il que les citoyens se manifestent en se rapprochant des sièges des Assemblées populaires communales. Des lois ont été pourtant mises sur pied dans la perspective de la prise en charge de cet aspect du problème. Mais c'est plutôt sa mise en œuvre qui reste problématique. Lors de son intervention, le directeur de l'urbanisme et de la construction n'a pas caché l'existence d'un grand retard dans le traitement des dossiers inhérents aux constructions illicites. Pourtant, des délais existent pour ce faire. C'est d'ailleurs ce responsable qui a avancé le chiffre de 20.000 constructions illicites sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Un chiffre largement contesté par le président de l'Assemblée populaire de wilaya qui est allé jusqu'à dire que près de la moitié des constructions existant dans la wilaya sont illicites. D'autres élus locaux ont conforté la thèse avancée par le président de l'APW. La loi de mise en conformité des constructions illicites N° 08-15 a été mise en place le 20 juillet 2008 mais jusqu'à aujourd'hui, peu de chemin a été parcouru pour sa mise en application. Le directeur de la DUC a révélé à ce propos que seuls 1.400 ont été reçus et pris en charge au niveau de ses bureaux contre moins de mille au niveau des vingt et une daïras que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. Le même responsable impute le retard dans la mise en œuvre de la loi citée plus haut au fait que les textes de son application ont mis du temps pour leur parvenir. De même que le nombre de dossiers réceptionnés est relativement faible. Par voie de conséquence, peu d'espoir existe quant à une éventuelle régularisation de toutes les situations dans les cinq années à venir conformément aux délais impartis par la même loi. Tous les élus ayant eu à intervenir au cours de cette journée d'étude ont reconnu la complexité de ce dossier et les difficultés qu'il impose pour qu'il soit pris en charge. Le citoyen doit d'abord déposer son dossier au niveau de l'APC, laquelle se chargera de le transmettre soit aux daïras soit à la DUC de la wilaya. Les citoyens ne manifestent pas d'engouement à l'égard de cette opération qui, du reste, n'a pas bénéficié d'une bonne publicité pour qu'elle puisse parvenir aux oreilles des concernés. Les élus, notamment les maires, ont pour leur part déploré les lenteurs dans les traitements desdits dossiers au niveau des daïras. A Larbâa Nath Irathen, sur 193 dossiers déposés au niveau de la commission de daïra, seulement un seul a été traité. Et le même constat est pratiquement valable pour le reste des soixante-sept communes. La loi en question ne concerne pas uniquement les constructions appartenant à des particuliers mais aussi les immeubles étatiques à l'instar des écoles, des sièges des maries et autres administrations. Quant au premier magistrat de la wilaya, il a plaidé pour l'identification de tous les obstacles qui empêchent l'exécution de cette loi d'avancer. Une fois ce travail effectué, il faut passer à l'éradication des constructions illicites, qu'elles soient du domaine privé ou public, a ordonné le wali. La présence des maires de plusieurs communes a permis d'avoir le son de cloche de la réalité du terrain. Mais pour obtenir des statistiques exactes, encore faudrait-il que les citoyens se manifestent en se rapprochant des sièges des Assemblées populaires communales. Des lois ont été pourtant mises sur pied dans la perspective de la prise en charge de cet aspect du problème. Mais c'est plutôt sa mise en œuvre qui reste problématique. Lors de son intervention, le directeur de l'urbanisme et de la construction n'a pas caché l'existence d'un grand retard dans le traitement des dossiers inhérents aux constructions illicites. Pourtant, des délais existent pour ce faire. C'est d'ailleurs ce responsable qui a avancé le chiffre de 20.000 constructions illicites sur le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Un chiffre largement contesté par le président de l'Assemblée populaire de wilaya qui est allé jusqu'à dire que près de la moitié des constructions existant dans la wilaya sont illicites. D'autres élus locaux ont conforté la thèse avancée par le président de l'APW. La loi de mise en conformité des constructions illicites N° 08-15 a été mise en place le 20 juillet 2008 mais jusqu'à aujourd'hui, peu de chemin a été parcouru pour sa mise en application. Le directeur de la DUC a révélé à ce propos que seuls 1.400 ont été reçus et pris en charge au niveau de ses bureaux contre moins de mille au niveau des vingt et une daïras que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. Le même responsable impute le retard dans la mise en œuvre de la loi citée plus haut au fait que les textes de son application ont mis du temps pour leur parvenir. De même que le nombre de dossiers réceptionnés est relativement faible. Par voie de conséquence, peu d'espoir existe quant à une éventuelle régularisation de toutes les situations dans les cinq années à venir conformément aux délais impartis par la même loi. Tous les élus ayant eu à intervenir au cours de cette journée d'étude ont reconnu la complexité de ce dossier et les difficultés qu'il impose pour qu'il soit pris en charge. Le citoyen doit d'abord déposer son dossier au niveau de l'APC, laquelle se chargera de le transmettre soit aux daïras soit à la DUC de la wilaya. Les citoyens ne manifestent pas d'engouement à l'égard de cette opération qui, du reste, n'a pas bénéficié d'une bonne publicité pour qu'elle puisse parvenir aux oreilles des concernés. Les élus, notamment les maires, ont pour leur part déploré les lenteurs dans les traitements desdits dossiers au niveau des daïras. A Larbâa Nath Irathen, sur 193 dossiers déposés au niveau de la commission de daïra, seulement un seul a été traité. Et le même constat est pratiquement valable pour le reste des soixante-sept communes. La loi en question ne concerne pas uniquement les constructions appartenant à des particuliers mais aussi les immeubles étatiques à l'instar des écoles, des sièges des maries et autres administrations. Quant au premier magistrat de la wilaya, il a plaidé pour l'identification de tous les obstacles qui empêchent l'exécution de cette loi d'avancer. Une fois ce travail effectué, il faut passer à l'éradication des constructions illicites, qu'elles soient du domaine privé ou public, a ordonné le wali.