Le ministère de la Défense du gouvernement transitoire libyen a été confié à Oussama al Jouwali, commandant militaire de la région de Zentane dont les hommes ont capturé ce week-end Saïf al Islam Kadhafi, a-t-on appris lundi soir de source proche du Conseil national de transition (CNT). Le chef du conseil militaire de Zentane, ancien officier de l'armée libyenne, ne figurait pas parmi les ministres pressentis. Mais ses combattants, qui ont joué un rôle crucial en août dans la bataille de Tripoli, ont considérablement renforcé sa main en arrêtant samedi dans le Sud libyen le dernier fils encore en fuite de Mouammar Kadhafi rapporte Reuters. Jouwali siégera au sein d'un gouvernement provisoire où les ministres laïcs sont majoritaires et dont aucun poste de premier plan n'a été attribué à un islamiste. La composition du gouvernement, qui dirigera le pays jusqu'à la tenue d'élections, a théoriquement été arrêtée tard lundi soir par le Conseil national de transition et devrait être officialisée dans la journée de mardi. Mais, signe du fragile équilibre entre les différentes factions régionales et camps idéologiques de la Libye post-Kadhafi, des membres du CNT auraient obtenu la réouverture des discussions. "Certains n'acceptent pas une partie des noms", a dit la même source, sans préciser quels ministères faisaient débat. A ce stade, parmi les autres nominations, Ibrahim Dabbachi, ambassadeur adjoint de la Libye après des Nations unies, devrait devenir ministre des Affaires étrangères du gouvernement dirigé par Abdel Rahim al Kib. Peu de temps après le début du soulèvement contre Kadhafi, en février, Dabbachi avait fait défection et rallié les rebelles. Le ministère des Finances sera dirigé par Ali Tarhouni, universitaire rentré de son exil aux Etats-Unis, tandis que Hassan Ziglam, cadre du secteur pétrolier, est nommé à la tête du ministère du Pétrole. S'exprimant lundi, Abdel Rahim al Kib a souligné qu'il choisirait ses ministres sur la base de leurs compétences davantage que sur leur influence politique. "Nous travaillons durement pour faire en sorte d'avoir (un gouvernement) solide, qui assure la cohérence et qui soit en mesure de remplir sa mission", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse avec Susan Rice, l'ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies. Le ministère de la Défense du gouvernement transitoire libyen a été confié à Oussama al Jouwali, commandant militaire de la région de Zentane dont les hommes ont capturé ce week-end Saïf al Islam Kadhafi, a-t-on appris lundi soir de source proche du Conseil national de transition (CNT). Le chef du conseil militaire de Zentane, ancien officier de l'armée libyenne, ne figurait pas parmi les ministres pressentis. Mais ses combattants, qui ont joué un rôle crucial en août dans la bataille de Tripoli, ont considérablement renforcé sa main en arrêtant samedi dans le Sud libyen le dernier fils encore en fuite de Mouammar Kadhafi rapporte Reuters. Jouwali siégera au sein d'un gouvernement provisoire où les ministres laïcs sont majoritaires et dont aucun poste de premier plan n'a été attribué à un islamiste. La composition du gouvernement, qui dirigera le pays jusqu'à la tenue d'élections, a théoriquement été arrêtée tard lundi soir par le Conseil national de transition et devrait être officialisée dans la journée de mardi. Mais, signe du fragile équilibre entre les différentes factions régionales et camps idéologiques de la Libye post-Kadhafi, des membres du CNT auraient obtenu la réouverture des discussions. "Certains n'acceptent pas une partie des noms", a dit la même source, sans préciser quels ministères faisaient débat. A ce stade, parmi les autres nominations, Ibrahim Dabbachi, ambassadeur adjoint de la Libye après des Nations unies, devrait devenir ministre des Affaires étrangères du gouvernement dirigé par Abdel Rahim al Kib. Peu de temps après le début du soulèvement contre Kadhafi, en février, Dabbachi avait fait défection et rallié les rebelles. Le ministère des Finances sera dirigé par Ali Tarhouni, universitaire rentré de son exil aux Etats-Unis, tandis que Hassan Ziglam, cadre du secteur pétrolier, est nommé à la tête du ministère du Pétrole. S'exprimant lundi, Abdel Rahim al Kib a souligné qu'il choisirait ses ministres sur la base de leurs compétences davantage que sur leur influence politique. "Nous travaillons durement pour faire en sorte d'avoir (un gouvernement) solide, qui assure la cohérence et qui soit en mesure de remplir sa mission", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse avec Susan Rice, l'ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies.