La violence en milieu scolaire, a affirmé, jeudi dernier à Alger, le ministre de l'Education nationale, dépasse l'école et ses causes sont liées à la conjoncture socio-économique et internationale. M. Boubekeur Benbouzid, qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation lors d'une séance plénière, a fait savoir que plusieurs facteurs pouvaient être à l'origine de la violence en milieu scolaire. Il citera, à ce titre «les problèmes d'ordre familial, économique ou même psychologique tel l'échec scolaire et le manque d'espaces culturels». Pour Benbouzid, la violence en milieu scolaire peut être étroitement liée au milieu social et se manifeste généralement sous forme de violence physique ou morale pouvant conduire à une destruction des biens. La violence morale ou verbale, a-t-il ajouté, se manifeste par des insultes, une atteinte à l'ordre public et le non-respect du règlement intérieur de l'école. Ce fléau, a-t-il également souligné, est lié à la consommation de tabac et de stupéfiants ainsi que d'autres fléaux sociaux qu'il convient de combattre. Le phénomène de la violence en milieu scolaire est, désormais, social au regard de l'intérêt que lui portent les autorités publiques, la société civile et les organisations internationales. «Les mutations politiques et socioculturelles, certains programmes de télévision et des sites Internet ont contribué au changement des comportements, notamment chez les enfants», a précisé le ministre. «Le ministère a élaboré, en 2003, en coordination avec l'UNICEF, une étude sur nombre d'établissements éducatifs à travers plusieurs wilayas en vue de définir un programme sur ce phénomène», a-t-il encore ajouté. L'étude a permis de cerner le champ de violence en milieu scolaire et les auteurs soulignent que «l'élève est tantôt victime, tantôt auteur d'une attitude violente», a précisé le ministre, qui a expliqué que parmi les solutions proposées figure l'assainissement juridique à travers la loi d'orientation du secteur de l'Education nationale dont l'article 20 fait obligation aux élèves de respecter leurs enseignants et tous les membres de la communauté éducative. Dans ce contexte, le ministre a appelé à organiser des conférences de sensibilisation avec tous les secteurs concernés pour lutter contre les fléaux sociaux, notamment les stupéfiants, rappelant la création d'une commission nationale de lutte contre la violence en milieu scolaire, le recrutement de conseillers pédagogiques et la création de cellules d'écoute. Une rencontre internationale sera organisée, en décembre prochain, en coordination avec l'Université d'Alger sur la violence dans les pays du Maghreb, a annoncé le ministre. La violence en milieu scolaire, a affirmé, jeudi dernier à Alger, le ministre de l'Education nationale, dépasse l'école et ses causes sont liées à la conjoncture socio-économique et internationale. M. Boubekeur Benbouzid, qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation lors d'une séance plénière, a fait savoir que plusieurs facteurs pouvaient être à l'origine de la violence en milieu scolaire. Il citera, à ce titre «les problèmes d'ordre familial, économique ou même psychologique tel l'échec scolaire et le manque d'espaces culturels». Pour Benbouzid, la violence en milieu scolaire peut être étroitement liée au milieu social et se manifeste généralement sous forme de violence physique ou morale pouvant conduire à une destruction des biens. La violence morale ou verbale, a-t-il ajouté, se manifeste par des insultes, une atteinte à l'ordre public et le non-respect du règlement intérieur de l'école. Ce fléau, a-t-il également souligné, est lié à la consommation de tabac et de stupéfiants ainsi que d'autres fléaux sociaux qu'il convient de combattre. Le phénomène de la violence en milieu scolaire est, désormais, social au regard de l'intérêt que lui portent les autorités publiques, la société civile et les organisations internationales. «Les mutations politiques et socioculturelles, certains programmes de télévision et des sites Internet ont contribué au changement des comportements, notamment chez les enfants», a précisé le ministre. «Le ministère a élaboré, en 2003, en coordination avec l'UNICEF, une étude sur nombre d'établissements éducatifs à travers plusieurs wilayas en vue de définir un programme sur ce phénomène», a-t-il encore ajouté. L'étude a permis de cerner le champ de violence en milieu scolaire et les auteurs soulignent que «l'élève est tantôt victime, tantôt auteur d'une attitude violente», a précisé le ministre, qui a expliqué que parmi les solutions proposées figure l'assainissement juridique à travers la loi d'orientation du secteur de l'Education nationale dont l'article 20 fait obligation aux élèves de respecter leurs enseignants et tous les membres de la communauté éducative. Dans ce contexte, le ministre a appelé à organiser des conférences de sensibilisation avec tous les secteurs concernés pour lutter contre les fléaux sociaux, notamment les stupéfiants, rappelant la création d'une commission nationale de lutte contre la violence en milieu scolaire, le recrutement de conseillers pédagogiques et la création de cellules d'écoute. Une rencontre internationale sera organisée, en décembre prochain, en coordination avec l'Université d'Alger sur la violence dans les pays du Maghreb, a annoncé le ministre.